17/03/2015
C'est une révélation du président du conseil économique, social et culturel (Ecosocc), de l'Union africaine, le mardi 10 mars 2015 au cours d'une conférence de presse à Douala.
La Nouvelle expression
En visite depuis quelques jours au Cameroun, le Zambien Joseph Chilengi était face à la presse ce mardi dans les locaux du groupement inter patronal du Cameroun (Gicam).
Une rencontre qui se fait suite à un entretien entre l'émissaire de cet organe de l'Union africaine et le premier ministre camerounais, Philemon Yang, qui était à Douala dans le cadre du Cameroun Business forum.
En effet, l'essentiel de cette rencontre porte sur la connaissance de l'Ua proprement dit. On apprend de ce pas, que l'Ua compte 9 organes, parmi lesquels l'Ecosocc.
Triste est alors de savoir que cette institution, dont les objectifs sont entre autres, défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance de ses Etats membres, et accélérer l'intégration politique et socio-économique du continent, est financée à 93 % par les états étrangers.
Et les 7 % restants par les Etats membres, seulement, «certains membres ne cotisent pas, et on est entrain de voir dans quelle mesure adopter des sanctions…», apprend-on.
Pourtant l'autonomie reste l'un des enjeux majeur de l'Ua. Une équation qui reste difficile à résoudre, car il est autant plus rude de contraindre les membres à s'acquitter de leur contribution.
D'ailleurs Alain Blaise Batonguè, secrétaire exécutif du Gicam et par ailleurs représentant de l'Ecosocc au Cameroun le précise.
«L'Union Africaine n'a pas une force supranationale et coercitive pour pouvoir les sanctionner directement. Pour le moment nous faisons davantage des recommandations et avec le temps, on verra s'il faut aller jusqu'à la suspension de ces Etats».
Parce que l'Ua tire la plus grande source de ses revenus, des états étrangers, son indépendance est également problématique. Il est cependant impossible pour les chefs d'Etats de prendre des décisions en toute liberté.
Une règle qui s'applique également aux organisations non gouvernementales dont les financements proviennent pour la plupart de l'occident.
Et c'est pour apporter une solution que l'Ua propose que les organisations non gouvernementales et de la société civile soient désormais financées par les Etats Africains.
Une proposition qui est soutenu par l'ancien président Nigérian, Olusegun Obasanjo qui recommande de ce fait, la taxe sur le billet d'avion. Celle-ci sera de l'ordre de 1300 à 1950 Fcfa sur les destinations vers l'Afrique et à l'intérieur du continent.
Il faut le rappeler l'Ecosocc a été créé au terme de l'article 5 et 22 de l'acte constitutif de l'Union Africaine, pour servir la plateforme pour l'établissement de partenariat entre les gouvernements et toutes les composantes de la société civile africaine.
Alain Blaise Batongue et Eugine Nyuydine sont les deux représentants du Cameroun élus en décembre 2014 pour un mandat de 4 ans.
______________
Lucienne Wouassi
Cameroonvoice
C'est une révélation du président du conseil économique, social et culturel (Ecosocc), de l'Union africaine, le mardi 10 mars 2015 au cours d'une conférence de presse à Douala.
La Nouvelle expression
En visite depuis quelques jours au Cameroun, le Zambien Joseph Chilengi était face à la presse ce mardi dans les locaux du groupement inter patronal du Cameroun (Gicam).
Une rencontre qui se fait suite à un entretien entre l'émissaire de cet organe de l'Union africaine et le premier ministre camerounais, Philemon Yang, qui était à Douala dans le cadre du Cameroun Business forum.
En effet, l'essentiel de cette rencontre porte sur la connaissance de l'Ua proprement dit. On apprend de ce pas, que l'Ua compte 9 organes, parmi lesquels l'Ecosocc.
Triste est alors de savoir que cette institution, dont les objectifs sont entre autres, défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance de ses Etats membres, et accélérer l'intégration politique et socio-économique du continent, est financée à 93 % par les états étrangers.
Et les 7 % restants par les Etats membres, seulement, «certains membres ne cotisent pas, et on est entrain de voir dans quelle mesure adopter des sanctions…», apprend-on.
Pourtant l'autonomie reste l'un des enjeux majeur de l'Ua. Une équation qui reste difficile à résoudre, car il est autant plus rude de contraindre les membres à s'acquitter de leur contribution.
D'ailleurs Alain Blaise Batonguè, secrétaire exécutif du Gicam et par ailleurs représentant de l'Ecosocc au Cameroun le précise.
«L'Union Africaine n'a pas une force supranationale et coercitive pour pouvoir les sanctionner directement. Pour le moment nous faisons davantage des recommandations et avec le temps, on verra s'il faut aller jusqu'à la suspension de ces Etats».
Parce que l'Ua tire la plus grande source de ses revenus, des états étrangers, son indépendance est également problématique. Il est cependant impossible pour les chefs d'Etats de prendre des décisions en toute liberté.
Une règle qui s'applique également aux organisations non gouvernementales dont les financements proviennent pour la plupart de l'occident.
Et c'est pour apporter une solution que l'Ua propose que les organisations non gouvernementales et de la société civile soient désormais financées par les Etats Africains.
Une proposition qui est soutenu par l'ancien président Nigérian, Olusegun Obasanjo qui recommande de ce fait, la taxe sur le billet d'avion. Celle-ci sera de l'ordre de 1300 à 1950 Fcfa sur les destinations vers l'Afrique et à l'intérieur du continent.
Il faut le rappeler l'Ecosocc a été créé au terme de l'article 5 et 22 de l'acte constitutif de l'Union Africaine, pour servir la plateforme pour l'établissement de partenariat entre les gouvernements et toutes les composantes de la société civile africaine.
Alain Blaise Batongue et Eugine Nyuydine sont les deux représentants du Cameroun élus en décembre 2014 pour un mandat de 4 ans.
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Lucienne Wouassi
Cameroonvoice
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