KINSHASA (RDCongo) (AFP) - 29.10.2010
Des agents des mines vont dresser un état de lieux dans les trois provinces minières de l'est de la RDC où l'exploitation artisanale est suspendue depuis début septembre, avant une décision sur la reprise des activités, a-t-on appris vendredi des autorités.
Des enfants dans une mine de cuivre à Kamatanda le 9 juillet 2010
Des agents des mines vont dresser un état de lieux dans les trois provinces minières de l'est de la RDC où l'exploitation artisanale est suspendue depuis début septembre, avant une décision sur la reprise des activités, a-t-on appris vendredi des autorités.
AFP/Archives - Gwenn Dubourthoumieu
Des agents des mines vont dresser un état de lieux dans les trois provinces minières de l'est de la RDC où l'exploitation artisanale est suspendue depuis début septembre, avant une décision sur la reprise des activités, a-t-on appris vendredi des autorités.
Le ministre des mines à Kinshasa a demandé aux gouverneurs des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema "de déployer des agents du secteur minier dans les sites d'exploitation pour faire l'état des lieux", a déclaré à l'AFP D'Assise Masika, la ministre provinciale des mines au Nord-Kivu.
"A partir des éléments qu'ils vont nous ramener, nous allons faire un rapport pour que le chef de l'Etat (Joseph Kabila) lève la mesure de suspension" de l'exploitation, prise par le président le 10 septembre, a-t-elle ajouté.
M. Kabila avait alors "fait le constat amer" que "l'ampleur" de l'exploitation minière dans cette région résultait "du fait des activités de groupes mafieux qui confortent (...) l'insécurité récurrente".
Il avait dénoncé "l'implication" d'autorités locales, provinciales, et nationales, civiles et militaires, dans l'exploitation et le commerce illicites des substances minérales dont la région regorge (cassitérite - minerai d'étain, utilisé dans la soudure, coltan - utilisé dans les téléphones et ordinateurs portables, or...).
Dans la foulée, l'armée congolaise avait mené des opérations dans le territoire enclavé de Walikale, au Nord-Kivu, où des mines sont exploitées illégalement par des groupes armés, mais aussi par certains officiers ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ralliée à Kinshasa début 2009.
"A Walikale, il n'y a plus de menace. Nos troupes sont là et ça évolue normalement. On fait le nettoyage partout", a affirmé à l'AFP un porte-parole militaire.
"La paralysie de l'économie de survie locale, l'absence de millions de dollars américains dans les circuits formels et informels, le chômage qui en découle et la pauvreté exacerbée des ménages font de la suspension des opérations minières une catastrophe aux conséquences néfastes", estimait récemment le Pole Institute, un organisme interculturel pour la paix dans la région des Grands Lacs, basé à Goma (Nord-Kivu).
Le ministre des mines à Kinshasa a demandé aux gouverneurs des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema "de déployer des agents du secteur minier dans les sites d'exploitation pour faire l'état des lieux", a déclaré à l'AFP D'Assise Masika, la ministre provinciale des mines au Nord-Kivu.
"A partir des éléments qu'ils vont nous ramener, nous allons faire un rapport pour que le chef de l'Etat (Joseph Kabila) lève la mesure de suspension" de l'exploitation, prise par le président le 10 septembre, a-t-elle ajouté.
M. Kabila avait alors "fait le constat amer" que "l'ampleur" de l'exploitation minière dans cette région résultait "du fait des activités de groupes mafieux qui confortent (...) l'insécurité récurrente".
Il avait dénoncé "l'implication" d'autorités locales, provinciales, et nationales, civiles et militaires, dans l'exploitation et le commerce illicites des substances minérales dont la région regorge (cassitérite - minerai d'étain, utilisé dans la soudure, coltan - utilisé dans les téléphones et ordinateurs portables, or...).
Dans la foulée, l'armée congolaise avait mené des opérations dans le territoire enclavé de Walikale, au Nord-Kivu, où des mines sont exploitées illégalement par des groupes armés, mais aussi par certains officiers ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ralliée à Kinshasa début 2009.
"A Walikale, il n'y a plus de menace. Nos troupes sont là et ça évolue normalement. On fait le nettoyage partout", a affirmé à l'AFP un porte-parole militaire.
"La paralysie de l'économie de survie locale, l'absence de millions de dollars américains dans les circuits formels et informels, le chômage qui en découle et la pauvreté exacerbée des ménages font de la suspension des opérations minières une catastrophe aux conséquences néfastes", estimait récemment le Pole Institute, un organisme interculturel pour la paix dans la région des Grands Lacs, basé à Goma (Nord-Kivu).
© 2010 AFP
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