mardi 5 octobre 2010

RDC : Hold up à la Banque Centrale du Congo

image Jean CLAUDE Masangu Mulongo
 

Voila quelques temps nous informions l’opinion nationale et internationale des problèmes qui se posaient au sein de notre banque nationale; notamment a la suite des actes de mauvaise gestion dans le chef de son Directeur General charge de l’Administration et des services techniques; le sieur Muderhwa Igulu
Mais voila qu’aujourd’hui nos sources au sein de cette maison nous apprennent un fait d’une extrême gravité survenu il y a moins de dix jours et que les journaux locaux ont été courtoisement priés de ne pas rapporter a leurs lecteurs par l expert en la matière; le si bien nommé Mulangu Pongola
Piratage. Simplement du piratage ni plus ni moins voila de quoi il est question.
Piratage du système informatique de la Banque Centrale du Congo intervenu dans la nuit du 16 au 17 septembre 2010 et qui a vu tout le système informatique devenir inopérant : le système comptable et financier dénommé Navision; les systèmes de la salle des marchés Acumen et Flexcube; le système de communication Outlook etc…
Selon la relation qui nous en a été faite; tout serait parti au démarrage de la journée lorsque en ouvrant le système les informaticiens ont vu apparaitre sur leurs écrans toute une série de message qui insultaient certains directeurs de la BCC tels que le tout nouveau retraité de la fonction publique Muderhwa Igulu; la directrice de la direction du changement Mlle Lebughe; la directrice de l Informatique partant a la retraite Nelly Kiwewa …
C’est en cherchant à comprendre ce qui se passait et de situer l’origine de cette attaque informatique que les informaticiens auraient constaté la destruction des fichiers et de toutes les bases de donnés ainsi que des serveurs; des serveurs back up dont le seul Directeur Gustave Bagayamukwe détient le mot de passe et enfin de l’ ensemble du système qui a vu partir toute la mémoire comptable et financière de la BCC et paralyser le fonctionnement de la BCC avec pour conséquence de retourner à l’ âge de la pierre taillée ; c est a dire le travail manuel. Comme si quelqu’un essayait d’effacer des traces comptables de certaines opérations.
Jusque là on ne peut que plaindre cette institution qui a énormément investi depuis plus de six années dans l’informatisation de ses procédures et ce au dépens de la population congolaise qui a ainsi payé les 50 millions de déficits budgétaires du compte d’exploitation qu’elle entrainait et l’enrichissement de certains cadres de l’informatique; de la comptabilité et même des consultants camerounais compte tenu du fait que les marchés étaient passés de gré à gré;
Mais ; car il y a un mais; au fur et a mesure que l’information transpirait ; on apprenait que cette attaque n était pas aussi innocente que l’on pouvait le croire; en effet; outre qu’une telle attaque entrainait de soi une sortie des fonds pour essayer d’enrayer les dégâts et mener les investigations; les différents directeurs étaient surpris d apprendre que les premières propositions du jeune et sémillant retraité de la fonction publique Muderhwa Igulu mais tout de même Directeur Général a la Banque consistaient plutôt a acheter de nouveaux équipements et de nouveaux logiciels … d une bagatelle somme de 25 millions de dollars américains plutôt qu’à rechercher et punir les coupables. Précipitation d’autant plus suspecte que les précitées seraient tous actionnaires dans les différentes maisons prestataires des services et matériels informatiques dont EU technologie RDC
En approfondissant les interrogations sur les rumeurs; on apprenait également que les dégâts survenus ont pu servir a cacher de manière radicale les différentes opérations de détournements de fonds tant au sein de la comptabilité interne de l’entreprise que dans les comptes de la banque dans une banque correspondantes et ce juste après le départ de la mission du FMI et pour dissimuler a jamais la gabegie au sein de cette institution
Mais c est dans la recherche de la compréhension de ce piratage informatique que de tels informations prennent de la consistance; pour arriver a ses fins le criminel cybernétique a du casser pour ainsi dire plusieurs barrières de protection constituées par les différents mots de passe des administrateurs du réseau de différents échelons ; soit cinq échelons en tout; les plus élevés étant ceux des directeurs Lusamba et Bagayamukwe.
C’est donc en premier lieu sur ces administrateurs du réseau que devaient donc se porter les soupçons en toute logique. Mais dans la foulée on apprenait que contrairement à toutes les règles de sécurité informatique une autorisation d'administrateur du niveau le plus élevé avait été accordée a un intervenant extérieur un certain Isaac. Et d un.
De deux cet administrateur extérieur travaille dans une société dénommée EU/RDC et dans laquelle MM Bagayamukwe; sa famille et quelques agents de la même direction ont des actions.
De là a rechercher les liens de causes a effet entre toutes ces informations; on peut se demander si les auteurs matériels et intellectuels de cette attaque n ont pas réussi un double coup; peu hésitent : la destruction du système entrainera la réhabilitation des infrastructures informatiques avec les commissions occultes en prime et la disparition des preuves de détournements opérés dans les comptes de la Banque. Et l on apprend que la réhabilitation couterait la bagatelle somme de 10 millions dollars quelle belle somme pour une deuxième retraite; A titre de rappel Cette banque continue a utiliser le plus grand nombre des retraites au plus haut niveau.
Mais pourquoi cette attaque subite ! Est-ce pour attaquer le numéro Un de la BCC Masangu Mulongo et du pays ! Car en effet et selon toute vraisemblance toutes les informations disparues des bases informatiques ne le sont pas pour les pirates : a ce jour; ils disposent d’une masse importante d’information sur les opérations du Trésor Public mais surtout des institutions présidentielles; gouvernementales et de de la BCC; de quoi faire chanter un grand nombre de gens. M Bagayamukwe et son ADIB aux financements flous n a pour seul véritable chef que le futur double retraité Muderhwa lui-même aux ordres du chef de la grande maffia congolaise logée à l’UDI on a des raisons d’avoir peur pour les katangais et le pouvoir de kabila à l’aube des élections. Et au delà du pays entier lorsque des congolais sont capables de telles forfaitures sans craintes et remords pour les conséquences pour le pays.
Mais comme d’habitude; l’attention a été détournée sur un autre sujet par le démarrage en trombe d’une campagne de billets alors que la RDC est devenue un pays sans monnaie son Franc Congolais étant devenu un sous multiple du dollar et des zones entières sont passées sous circulation du Francs Rwandais ; du Shilling Ougandais ou ……
Le procureur général; la tolérance zéro ont du pain sur la planche. A bon entendeur salut.
Par Jean Mobebisi

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