La question de l’intangibilité territoriale doit, pour une cause nationale, constituer le maître mot, de la préoccupation des autorités de notre pays. Il doit, également, en être autant pour nos élus qui, détenant entre autres un mandat relatif à la défense des intérêts du peuple congolais, ont intérêt d’en appeler de tous les moyens en leur possession pour que les frontières nationales, telles que nous léguées par la colonisation depuis 1960, doivent restées intactes. D’ailleurs, le président de la République s’en est déjà félicité pour l’avoir solennellement reconnu à travers une déclaration aux médias:
Cette prouesse est la même que l’on constate partout ailleurs à travers le monde où les responsables politiques de tous ces pays n’épargnent aucun effort pour la sauvegarde des frontières nationale de leurs pays respectifs quant on sait que le pays constitue une propriété exclusive de tout un peuple. Mais malgré toutes ces dispositions utiles, un constat non moins surprenant vient d’être fait par une délégation provinciale du Nord-Kivu qui a remarqué que les Ougandais ont, de leur gré, déplacé la frontière qui les sépare du territoire congolais au niveau de la rivière LUBIRIYAM en territoire de BENI, Notre source révèle que cette morose situation dure depuis plus de deux mois.
Un député provincial qui a fait partie de cette délégation regreffe amèrement que cette affaire n’ait pas été portée à la connaissance des autorités de la province. Ce qui, dans la gestion du territoire, ne peut nullement être possible car, il y a le village, le groupement, le secteur, le territoire, le district et enfin la province elle- même. Qu’ont-ils fait jusque là tous administratifs qui ont change l’administration du territoire et qui n’ont pas été capables de saisir leur hiérarchie respective. Et dire que la rivière LUBIRIYA, dispose d’une soixantaine de kilomètres à l’est de la ville de BENI qui est, en fait, une limite naturelle avec l’Ouganda volontairement déviée de son lit par des inconnus venus de l’Ouganda sur un rayon d’environ 20 hectares à l’intérieur du territoire congolais, du côté du parc national des Virunga.
Cette annexion pure et simple d’une portion des terres congolaises de BENI n’est ni plus ni moins une sérieuse interpellation de la part de ceux qui ont voix au chapitre notamment les membres qui composent la délégation des autorités congolaises de la province du Nord-Kivu qui ont fait une descente sur les lieux. Comme quoi, d’une manière ou autre, la solution doit être trouvée aussi bien du côté de BENI que dans les autres coins de notre pays où se posent encore avec pertinence le problème frontalier avec nos voisins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire