SACHONS-LE TOUS ET PARTICIPONS A LA MOBILISATION CITOYENNE DE NOS CONCITOYENS

par Jean Bana, dimanche 7 novembre 2010

Le Congo se retrouve encore une fois à la croisée de chemins. Comme lors de son indépendance en 1960, notre  peuple se trouve aujourd’hui à l’aube d’une prise en ses propres mains de sa destinée. Les prédateurs qui ont commis le premier holdup en 1965 n’ont depuis cessé d’inspirer les autres. Une succession de l’égoïsme caractérisé, l’inspiration des envahisseurs qui occupent aujourd’hui le Congo n’a fait que compromettre l’aspiration du peuple Congolais juste au moment où il s’apprêtait à célébrer sa victoire. Ce fût le cas en 1965 ainsi que lors du départ de celui qui s’était adjugé des titres taillés sur sa concupiscence.  

Ensuite, la stupidité d’une prétention individuelle de L. Kabila qui n’a pas eu des difficultés à se servir de ceux qui, pendant plus d’un quart de siècle ont rançonné le Congolais sous le régime mobutiste et qui présentement continuent à applaudir une aberration dirigeante conduite et instaurée par des étrangers semble attendre une fois encore l’occasion du maintien et de la continuité. Les manipulateurs de la « soi-disant » libération n’ont pas eu de la peine à se débarrasser de la marionnette qui était en ce temps le socle du mouvement. Sachons que suivre le même exemple conduira inévitablement  aux mêmes conséquences.

Ignorant le souhait latent du peuple Congolais qui rejette sans équivoque la politique partisane pratiquée par Mobutu et qui s’amplifie sous une fausse dynastie, sans tenir compte des vraies questions que se pose notre pays, voilà que d’autres opportunistes prétendent libérer la Nation en lui proposant une guerre dont ils ne mesurent pas les conséquences! Qu’ils sachent qu’une guerre ne se prépare pas du haut des cloches, ni au son des trompettes. Qu’ils laissent au peuple Congolais, qui ne se reconnaît plus dans une direction qui lui a été imposée par Louis Michel à des coups des millions, le choix de ses propres dirigeants. Confrontés à un groupe presque ethnique d’origine étrangère qui s’est tout approprié dans notre pays, il nous faut une stratégie unique et déterminée pour facilement nous en débarrasser.

Notre nation est sous tutelle étrangère qui gère et organise sa déstabilisation. La mondialisation est un terme qui cache un autre ; il s’agit tout simplement de l’occidentalisation du monde. Notre priorité doit être basée d’abord sur la reprise de notre souveraineté. Une multiplication de nombre des Partis politiques au Congo joue en défaveur de cet objectif ; devons-nous le savoir ! Certes, chacun vise ce but, mais le risque de confusion serait très grand et très préjudiciable pour l’intérêt de la Nation Congolaise. Nous lançons ainsi un appel à tous ceux qui se sentent capables de défendre notre pays de faire preuve de citoyenneté, l’avenir des générations futures étant en jeu ; il nous faut une cohérence dans l’unité. Beaucoup est déjà dit sur ce sujet, et nous pensons que chacun comprend de quoi il est question.