"Rien n'empêche le président Gbagbo de partir [...] Nous voulons qu'il parte. S'il veut venir ici, nous envisagerions bien sûr cette possibilité comme un moyen de résoudre la crise actuelle". "Ici", c’est-à-dire aux États-Unis, où Laurent Gbagbo a des parents, installés à Atlanta, dans l'État de Géorgie.
Cette proposition d’asile politique, émise par un haut responsable américain, n’est pas la première adressée au président ivoirien sortant. D’autres auraient été formulées plus tôt par le Nigeria ou l’Angola.
Mais pour les accepter, encore faudrait-il que Laurent Gbagbo se voit confirmer plusieurs garanties : sécurité financière et physique, immunité diplomatique, absence de représailles de la part de son successeur et, éventuellement, participation à la vie de la nation ivoirienne.
Si Laurent Gbagbo accepte de quitter le pouvoir et d’aller couler des jours plus paisibles dans un pays africain, ou en dehors du continent, il ne le fera probablement pas le cœur léger mais au moins pourra-t-il se pencher sur l’histoire politique africaine des 50 dernières années. Elle regorge d’exemples de chefs d’État, élus démocratiquement ou non, conduits de gré ou de force à abandonner le pouvoir et leur pays. Le plus célèbre d’entre eux : le maréchal Mobutu Sese Seko qui, après 32 ans de règne sans partage dans ce qu'il baptisa le Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo), choisit de finir sa vie au Maroc en 1997.
Cette proposition d’asile politique, émise par un haut responsable américain, n’est pas la première adressée au président ivoirien sortant. D’autres auraient été formulées plus tôt par le Nigeria ou l’Angola.
Mais pour les accepter, encore faudrait-il que Laurent Gbagbo se voit confirmer plusieurs garanties : sécurité financière et physique, immunité diplomatique, absence de représailles de la part de son successeur et, éventuellement, participation à la vie de la nation ivoirienne.
Si Laurent Gbagbo accepte de quitter le pouvoir et d’aller couler des jours plus paisibles dans un pays africain, ou en dehors du continent, il ne le fera probablement pas le cœur léger mais au moins pourra-t-il se pencher sur l’histoire politique africaine des 50 dernières années. Elle regorge d’exemples de chefs d’État, élus démocratiquement ou non, conduits de gré ou de force à abandonner le pouvoir et leur pays. Le plus célèbre d’entre eux : le maréchal Mobutu Sese Seko qui, après 32 ans de règne sans partage dans ce qu'il baptisa le Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo), choisit de finir sa vie au Maroc en 1997.
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