vendredi 7 janvier 2011

Les évêques de Côte d’Ivoire disent non à l’intervention armée


Les évêques de Côte d’Ivoire s’opposent à une intervention militaire pour la résolution de la crise post électorale dans le pays compte tenu des dangers que cette voie constitue non seulement pour la nation ivoirienne mais aussi pour la sous- région. Ils proposent le règlement du conflit par le dialogue et appellent à l’apaisement. Leurs propositions sont contenues dans le message qu’ils ont adressé aux populations, en date du lundi 3 janvier dernier, à Abidjan.

“Que nos frères les Africains de l’Union africaine (UA), de la CEDEAO se rappellent le principe de solidarité africaine qui veut que quand la case du voisin brûle on l’aide à éteindre l’incendie. Aussi voudrions-nous attirer leur attention sur les conséquences incalculables d’une intervention militaire pour le pays et la sous-région ouest africaine. Nous disons non à une telle intervention”, indique le communiqué.

Pour les évêques ivoiriens, l’ONU doit se conformer aux principes fondamentaux qui la régissent et qui sont respectueux des droits de l’homme. Et qu’elle se tienne strictement au maintien de la paix tout en respectant la souveraineté de la Côte d’Ivoire.
Les évêques demandent aux Ivoiriens de rechercher l’unité, la cohésion et de cultiver l’esprit de fraternité. “Il convient en ces moments critiques et difficiles de se laisser guider par le souci constant de la recherche de la paix ”, conseillent- ils. Les évêques demandent aux leaders politiques de régler la crise post électorale pacifiquement, par la voie du dialogue, pour éviter de mettre la vie des populations en danger. Ils exhortent les partisans des leaders politiques au calme.

“Cherchons à sauvegarder et à préserver la dignité et la souveraineté de notre pays en respectant et en faisant respecter ses institutions dans le dialogue vrai et dans la concertation fraternelle. Il est question de faire avancer notre pays sur la voie du développement et du progrès où les pauvres et les petits ne soient pas les laissés - pour- compte. La paix et l’espérance sont à ce prix” ont-ils conclu.

Les évêques n’ont pas manqué de déplorer les préjudices moraux et les dégâts humain et matériel de la crise ivoirienne.

Source Notre Voie

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