21 janvier, 2011
Le premier ministre kényan Raila Odinga
L’étape angolaise de la tournée du premier kényan est certainement la plus difficile que le médiateur de l’Union africaine a entrepris dans certains pays du continent africain en vue de couper le régime Gbagbo des maigres soutiens réels ou supposés dont il disposerait encore en Afrique.
L’amitié entre l’homme fort d’Abidjan et le régime angolais remonte à la guerre froide. Le président angolais s’était lié d’amitié avec celui qui était alors le chef de l’opposition ivoirienne.
Un mariage de raison puisque le pouvoir ivoirien de Houphouët Boigny - par alliance avec l’occident en plein guerre froide - avait déroulé le tapis rouge à la rébellion angolaise de l’UNITA.
L’alliance Dos Santos-Gbagbo s’est renforcée avec l’éclatement de la rébellion en Côte d’Ivoire en 2002. Selon différentes sources jamais démenties par les deux pays, Luanda fourni armes, divers équipements et conseillers militaires aux troupes de Laurent Gbagbo.
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