jeudi 6 janvier 2011

Règlement post-crise en Côte d’Ivoire - l’ONU a peur d’être humilié



"Le pire des scénarios serait que Gbagbo arrive à survivre à la crise, humiliant l`ONU et Ban personnellement. Cela enverrait le message que les forces de maintien de la paix n`ont pas de soutien politique et peuvent être ignorées".  
La  "confession" est de Richard Gowan, expert en sécurité multilatérale au Centre de coopération internationale de l`Université de New York.
Dans un entretien accordé à nos chers confères de L’AFP, Richard Gowan a relevé le zèle inhabituel du numéro Un des Nations-Unis, Ban Ki Moon,  dans la gestion du dossier  Côte d’Ivoire.
"Je dirais que Ban a été inhabituellement énergique sur la Côte d`Ivoire, même si son courage reflète le fait qu`il sait que la France, les Etats-Unis, la CEDEAO (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest) et même la Chine soutiennent sa ligne dure à l`égard de Gbagbo… mais, si les dirigeants africains ne réussissent pas à persuader Gbagbo de se retirer, Ban aura très peu de marge de manœuvre", souligne-t-il.
"Ban a été plus engagé personnellement (sur la Côte d`Ivoire) que sur tout autre problème", affirme un responsable de haut rang de l`ONU.
C’est donc aujourd’hui, une question d’honneur…pour ne pas dire d’orgueil ! Comme au temps ancien, Sir Ban, fouetté dans sa dignité de  chef de l’organisation mondiale la plus puissante refuse l’affront d’un pays de 322.426 km². 
Monté sur son destrier dont les narines fulminent de rage,  Sir Ban, lance l’assaut. Objectif, infliger une bonne leçon à ce petit pays de l’Afrique de l’ouest qui pense pouvoir sortir de ces longs siècles d’esclavage.
Et quand le président légitime, son excellence Laurent Gbagbo, constitutionnellement élu et apprécié de son peuple, donne de la voix et demande le retrait des casques plus chiffrés à plus de 9.500 dans le pays, le « brave » Ban dit niet, niet, niet ! Et décide d’en ramener  encore 1000 à 2000 autres na !
Mieux, il  assure d`un soutien "indéfectible" les ennemis de la république, reconnu par  ses sbires autrement nommés  communauté internationale.
Tout ça pour un tout petit pays de 322.462 km².  Quel valeureux chevalier vous faîtes là M. Ban !

Par Prunelle P.

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