Une victime des combats entre soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et partisans d' Alassane Ouattara, dans le quartier d'Abobo à Abidjan, le 23 février 2011.
Reuters / Luc Gnago
Jusque là, les habitants joints par téléphone ne signalent pas d’affrontements directs entre forces de l’ordre et insurgés armés. Mais il semble qu’après la violente embuscade tendue hier par ces derniers, les troupes loyales à Laurent Gbagbo aient décidé d’employer la manière forte dans cette commune frondeuse.
Témoignage d'un habitant du quartier N'Dotré, à la lisère d'Abobo, recueilli en début de soirée ce mercredi |
« Nous sommes tous réfugiés dans une des chambres de notre maison. Vous entendez derrière moi les coups feu? [coups de feux nourris en bruit de fonds] Cela dure comme cela depuis 14 heures. » |
Les actions menées à Abobo ressemblent chaque jour un peu plus à des opérations militaires Selon une source sécuritaire citée par l’AFP, mardi en fin d’après midi, 4 véhicules de l’unité d’élite du CECOS sont tombés dans une embuscade et tous les occupants sont morts. Suite à cette attaque, des tirs à l’arme lourde ont été entendus à Abobo. Pour l’heure, Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara, qui est également titulaire du portefeuille de la Défense dans ce gouvernement, dément la présence de soldats des Forces nouvelles dans cette commune, mais les actions menées quasi quotidiennement à Abobo ressemblent chaque jour un peu plus à des opérations militaires. D’après diverses sources, les affrontements de mardi entre FDS et des insurgés armés ont fait de nombreux morts, des civils mais aussi une dizaine de membres des forces de l’ordre loyales à Laurent Gbagbo. |
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