Une parade des gardes révolutionnaires libyens, lors de la célébration du 36e anniversaire de la révolution à Tripoli, le 1er septembre 2005.
AFP/ STR
Le colonel Kadhafi apparaît comme étant de plus en plus isolé, mais il a encore des troupes. Sur qui peut-il compter et quel crédit apporter à la rumeur qui signale des mercenaires noirs combattant auprès des forces loyase du «Guide supême» libyen ?
Avant le début des émeutes, le numéro un libyen pouvait s'appuyer sur les quelque 60.000 hommes de la sécurité intérieure et les quelque 30.000 miliciens du Mouvement des comités révolutionnaires. Combien lui sont restés fidèles ? Après l'entrée en dissidence de toute la Cyrénaïque, dans l'est du pays, la question se pose. Mais nul doute que le chef de ces comités révolutionnaires, le très dogmatique Ahmed Ibrahim, fait partie des faucons de l'entourage qui lui conseillent de tenir coûte que coûte.
En fait, le vrai pilier du régime, c'est la Garde de quelque 22.000 soldats d'élite dont s'est entouré le colonel. Mieux équipés que les hommes de l'armée régulière, ils appartiennent presque tous à la tribu du «Guide», la tribu des Gueddafi. A la tête de cette Garde, deux autres faucons : Abdallah Sénoussi, le beau-frère de Kadhafi, qui a été condamné par la justice française dans l'attentat du DC10 d'UTA, et Ahmed Kaddaf-Eddam, un cousin de Kadhafi, qui lui ressemble d'ailleurs comme deux gouttes d'eau.
Reste la grande énigme de l'armée régulière et de son chef, le ministre de la Défense Abou-Bakr Younis Jaber. Pour l'instant, elle semble rester fidèle au régime, mais les manifestants ne rêvent que d'une chose : son ralliement à la Révolution.
Des rumeurs circulent sur la présence de mercenaires aux côtés de forces loyales à Mouammar Kadhafi. Qu'en est-il?
Il est difficile de confirmer la véracité d'informations relayées essentiellement par internet d'autant que dans la guerre médiatique, les risques d'intoxication sont grands. La prudence s'impose donc…
Cela étant en cas de besoin le leader libyen pourrait compter sur des rebelles touaregs démobilisés du Niger ou du Mali, comme ceux du Malien Ibrahim Ag Bahanga par exemple. Les Touaregs bénéficient régulièrement de formations ou d'entraînements militaires à Obari, dans le Sud libyen.
Autres supplétifs potentiels : les Toubous du Tchad mais ils sont beaucoup moins redevables au chef de la «Jamahiriya» que les Touaregs...
Enfin, à cheval sur la frontière, les rebelles darfouris du JEM (Mouvement pour la justice et l’égalité) de Khalil Ibrahim ont l'habitude de circuler en territoire libyen notamment pour se ravitailler en essence. Ils peuvent eux aussi être mobilisés si nécessaire.
Quelques dizaines de mercenaires sont peut-être présents en ce moment sur le terrain mais Kadhafi a t-il besoin aujourd'hui d'appuis extérieurs ? Il n'y a pas eu jusqu'à maintenant beaucoup de défections dans les rangs des militaires et les grandes unités de l'armée qui sont en état d'alerte depuis quatre jours n'ont pas encore été sollicitées.
En fait, le vrai pilier du régime, c'est la Garde de quelque 22.000 soldats d'élite dont s'est entouré le colonel. Mieux équipés que les hommes de l'armée régulière, ils appartiennent presque tous à la tribu du «Guide», la tribu des Gueddafi. A la tête de cette Garde, deux autres faucons : Abdallah Sénoussi, le beau-frère de Kadhafi, qui a été condamné par la justice française dans l'attentat du DC10 d'UTA, et Ahmed Kaddaf-Eddam, un cousin de Kadhafi, qui lui ressemble d'ailleurs comme deux gouttes d'eau.
Reste la grande énigme de l'armée régulière et de son chef, le ministre de la Défense Abou-Bakr Younis Jaber. Pour l'instant, elle semble rester fidèle au régime, mais les manifestants ne rêvent que d'une chose : son ralliement à la Révolution.
Des rumeurs circulent sur la présence de mercenaires aux côtés de forces loyales à Mouammar Kadhafi. Qu'en est-il?
Il est difficile de confirmer la véracité d'informations relayées essentiellement par internet d'autant que dans la guerre médiatique, les risques d'intoxication sont grands. La prudence s'impose donc…
Cela étant en cas de besoin le leader libyen pourrait compter sur des rebelles touaregs démobilisés du Niger ou du Mali, comme ceux du Malien Ibrahim Ag Bahanga par exemple. Les Touaregs bénéficient régulièrement de formations ou d'entraînements militaires à Obari, dans le Sud libyen.
Autres supplétifs potentiels : les Toubous du Tchad mais ils sont beaucoup moins redevables au chef de la «Jamahiriya» que les Touaregs...
Enfin, à cheval sur la frontière, les rebelles darfouris du JEM (Mouvement pour la justice et l’égalité) de Khalil Ibrahim ont l'habitude de circuler en territoire libyen notamment pour se ravitailler en essence. Ils peuvent eux aussi être mobilisés si nécessaire.
Quelques dizaines de mercenaires sont peut-être présents en ce moment sur le terrain mais Kadhafi a t-il besoin aujourd'hui d'appuis extérieurs ? Il n'y a pas eu jusqu'à maintenant beaucoup de défections dans les rangs des militaires et les grandes unités de l'armée qui sont en état d'alerte depuis quatre jours n'ont pas encore été sollicitées.
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