La grève se poursuit à Ouagadougou.
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La tension était toujours perceptible à Fada N’Gourma ce matin du mardi 29 mars. Les boutiques, les banques, les stations service étaient fermées et des tirs se sont fait entendre.
Selon plusieurs témoignages, des pick-ups du régiment de la sécurité présidentielle ont quitté Ouagadougou hier soir en direction de Fada N’Gourma, signe que l'armée prend très au sérieux ce qui se passe dans cette caserne. Est-ce pour négocier ? Est-ce pour mater ce mouvement de protestation ? On ne le sait pas encore mais ces renforts resteraient pour le moment autour de la ville, selon un témoignage, aucune confrontation n'ayant été signalée.
La grève se poursuit à Ouagadougou
A Ouagadougou, la capitale, le calme prévalait ce matin. Hier soir, des gendarmes étaient visibles sur certains axes. « Les gens sont sur le qui-vive. On fait des provisions de carburant », explique un membre de la société civile, pendant que la grève des magistrats et des avocats se poursuit.
La semaine dernière, des militaires étaient sortis de deux casernes à Ouagadougou, avaient tiré en l'air dans les rues et pillé des boutiques en réaction à la condamnation de cinq des leurs dans une affaire de mœurs.
Les cinq condamnés avaient ensuite été libérés par les autorités, ce qui est intolérable pour tous ceux qui luttent contre l'impunité au Burkina Faso. D'où cette grève des personnels de justice.
Selon plusieurs témoignages, des pick-ups du régiment de la sécurité présidentielle ont quitté Ouagadougou hier soir en direction de Fada N’Gourma, signe que l'armée prend très au sérieux ce qui se passe dans cette caserne. Est-ce pour négocier ? Est-ce pour mater ce mouvement de protestation ? On ne le sait pas encore mais ces renforts resteraient pour le moment autour de la ville, selon un témoignage, aucune confrontation n'ayant été signalée.
La grève se poursuit à Ouagadougou
A Ouagadougou, la capitale, le calme prévalait ce matin. Hier soir, des gendarmes étaient visibles sur certains axes. « Les gens sont sur le qui-vive. On fait des provisions de carburant », explique un membre de la société civile, pendant que la grève des magistrats et des avocats se poursuit.
La semaine dernière, des militaires étaient sortis de deux casernes à Ouagadougou, avaient tiré en l'air dans les rues et pillé des boutiques en réaction à la condamnation de cinq des leurs dans une affaire de mœurs.
Les cinq condamnés avaient ensuite été libérés par les autorités, ce qui est intolérable pour tous ceux qui luttent contre l'impunité au Burkina Faso. D'où cette grève des personnels de justice.
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