lundi 14 mars 2011

En Côte d'Ivoire, on a tiré cette nuit à l'arme lourde dans le quartier de Yopougon



Des soldats patrouillent dans une rue de Yopougon, à Abidjan, le 18 décembre 2010.
Des soldats patrouillent dans une rue de Yopougon, à Abidjan, le 18 décembre 2010.
REUTERS/Luc Gnago
Par RFI
La tension est encore vive en Côte d'Ivoire ce 14 mars 2011. A Abidjan, après les violences de ce week-end dans le quartier d'Abobo, c'est désormais celui de Yopougon qui est touché. Des tirs ont été entendus dans cette commune majoritairement pro-Gbgabo.

Un habitant d'Adjamé témoigne de fusillades (nord d'Abidjan)
Ils sont en plein combat, vous entendez ? On a peur.

14/03/2011 par Cyril Bensimon
Les habitants de Yopougon ont eu le sommeil bien perturbé cette nuit par des tirs nourris dans un des quartiers de cette commune, la plus peuplée de l’agglomération d’Abidjan. En début de matinée, contrairement à l’ordinaire, rares étaient les véhicules qui s’aventuraient sur l’autoroute menant au centre-ville.
Selon des agences de presse, ces tirs, dont certains à l’arme lourde, une première à Yopougon, provenaient du quartier où le général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées ivoiriennes, possède une de ses résidences, ce que ne confirment pour l’instant, ni les témoignages recueillis par RFI, ni l’état-major.
Cette confusion à la mi-journée a de quoi alimenter une fois encore la rumeur au sujet du général Mangou. Ici, on l’avait dit un jour réfugié à la base française du bataillon Licorne. Là, on le disait réfugié à l’ambassade du Canada. Ce qui avait conduit l’intéressé à faire une déclaration très claire de fidèle soutien à Laurent Gbagbo, tordant ainsi le cou à toutes ces rumeurs circulant autour du très convoité général Philippe Mangou. Selon la dernière en date des rumeurs le concernant, justement, le chef d’état-major pourrait s’adresser à ses hommes très bientôt.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire