Mercredi, 16 Mars 2011
La grève se pour suit sans désemparer à la Société commerciale des ports et des transports, SCPT (ex-Onatra).Les travailleurs crachent méchamment sur l’appel à la trêve du conseil d’administration lancé le week-end. Lundi 14 mars, ils étaient massés devant le building administratif pour entendre la version du président syndical, André Vital Agbayo. Et comme pour montrer leur détermination à ne pas fléchir, ils ont brûlé un pneu et exposé un cercueil surmonté de trois bougies et d’une photo de l’Adga ai de l’ex Onatra, Serge Basaula.
Pourtant, vendredi 11 mars, le Bureau syndical de SCPT, l’intersyndicale des 27 syndicats non représentés au bureau, le G 27, ont conféré avec le comité de gestion de l’entreprise. Les deux parties ont examiné, sous la présidence du PCA Jean Beya wa Kabenga, les revendications des travailleurs. Il s’agit des arriérés de salaires, du 2ème palier du SMIG, la liquidation des décomptes des pensionnés debout, le réajustement des frais de transport et l’organisation du congrès syndical. Le Bureau avait présenté une deuxième revendication. Celle-ci portait sur la suspension de l’Adga Basaula.
Le PCA Beya a répondu à ses interlocuteurs que le conseil, lors de sa session du 8 février, avait anticipés sur les revendications des syndicalistes à travers les instructions données à la direction générale. Il était question d’apurer des arriérés de salaires au plus tard fin mars. Le conseil demandait aussi la liquidation progressive des clôtures de comptes des pensionnés. Quant à la date du congrès et au 2èrne palier du SMIG, les deux défis devaient encore faire l’objet de discussions.
Déficit de communication ou dialogue de sourds ? Les deux parties n’ont pas su accorder leurs violons. Pour calmer la tempête, le conseil a sollicité une trêve avec les travailleurs. Le temps d’examiner en profondeur la situation et de vérifier les allégations des uns et des autres. Rien n’y a fait. Le conseil tente alors de jouer avec le temps. Il promet d’apurer le mois de janvier le 16 mars et le mois de février à partir du 17 mars. A toutes ces propositions, les syndicats répondent invariablement « niet ». Pour eux, Basaula doit être suspendu et rendre le tablier à quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de compromis.
Tito M
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire