Le 06/07/11 par TRA BI Charles
Théodule Lia Bi Douyoua est amer. Le président du Conseil général de Sinfra, membre de la direction du Front populaire ivoirien (FPI), a dénoncé, dans un courrier dont nous avons reçu copie hier mercredi, les exactions et autres faits graves perpétrés sur les populations de son département depuis l’accession au pouvoir du président Alassane Ouattara. « Les populations de Sinfra souffrent le martyr. Des personnes sont enlevées, battues, torturées. D’importantes sommes d’argent sont extorquées aux populations en guise de rançon pour leur libération. 6 millions de francs CFA des populations de la Tribu Bindin emportés de manière crapuleuse par les forces rebelles », a accusé M. Lia BI Douayoua, dans cette lettre qu’il a rédigée depuis sa cachette. Ce proche de l’ancien président Gbagbo répondait en effet au maire Houga BI Gohoré, issu du RDR(parti d’Alassane Ouattara), qui l’avait accusé, dans un entretien à un journal de la place, d’avoir armé les populations gouro de Sinfra contre les allogènes malinké. « Que cela soit clair pour de bon. Je n’ai distribué aucune arme à aucune population du département de Sinfra », se défend Lia BI Douayoua. « Si donc vous avez choisi d’exterminer toute la population de Sinfra, vous êtes déjà sur la bonne voie. Ne nous attendez surtout pas pour vous accompagner dans cette entreprise funeste », a-t-il écrit, s’adressant au maire RDR Houaga BI qu’il a accusé d’avoir fait raser des villages pro-Gbagbo dans le département de Sinfra. «Houga bi Gohoré veut faire payer aux chefs Gouro de Sinfra d’avoir porté publiquement leur choix sur Laurent Gbagbo », a-t-il soutenu, avant de faire ces révélations: «Le chef de la Tribu Nanan accusé à tort de détenir des armes, a été défenestré le 28 novembre 2010. Un Général de notre armée, bien de chez nous (originaire de Sinfra), a conseillé au ministre Kata Kéké d’aller se réfugier à l’hôtel ”La Pergola” pour sa sécurité. Il a cru. Il y est allé. Il a aussitôt été pris dans le traquenard », a déploré l’ancien ministre de Gbagbo. «Houga BI Gohoré a gravé nos noms sur les calepins des rebelles chefs de guerre qui nous recherchent activement pour nous abattre. ...
Source: L'Inter
Théodule Lia Bi Douyoua est amer. Le président du Conseil général de Sinfra, membre de la direction du Front populaire ivoirien (FPI), a dénoncé, dans un courrier dont nous avons reçu copie hier mercredi, les exactions et autres faits graves perpétrés sur les populations de son département depuis l’accession au pouvoir du président Alassane Ouattara. « Les populations de Sinfra souffrent le martyr. Des personnes sont enlevées, battues, torturées. D’importantes sommes d’argent sont extorquées aux populations en guise de rançon pour leur libération. 6 millions de francs CFA des populations de la Tribu Bindin emportés de manière crapuleuse par les forces rebelles », a accusé M. Lia BI Douayoua, dans cette lettre qu’il a rédigée depuis sa cachette. Ce proche de l’ancien président Gbagbo répondait en effet au maire Houga BI Gohoré, issu du RDR(parti d’Alassane Ouattara), qui l’avait accusé, dans un entretien à un journal de la place, d’avoir armé les populations gouro de Sinfra contre les allogènes malinké. « Que cela soit clair pour de bon. Je n’ai distribué aucune arme à aucune population du département de Sinfra », se défend Lia BI Douayoua. « Si donc vous avez choisi d’exterminer toute la population de Sinfra, vous êtes déjà sur la bonne voie. Ne nous attendez surtout pas pour vous accompagner dans cette entreprise funeste », a-t-il écrit, s’adressant au maire RDR Houaga BI qu’il a accusé d’avoir fait raser des villages pro-Gbagbo dans le département de Sinfra. «Houga bi Gohoré veut faire payer aux chefs Gouro de Sinfra d’avoir porté publiquement leur choix sur Laurent Gbagbo », a-t-il soutenu, avant de faire ces révélations: «Le chef de la Tribu Nanan accusé à tort de détenir des armes, a été défenestré le 28 novembre 2010. Un Général de notre armée, bien de chez nous (originaire de Sinfra), a conseillé au ministre Kata Kéké d’aller se réfugier à l’hôtel ”La Pergola” pour sa sécurité. Il a cru. Il y est allé. Il a aussitôt été pris dans le traquenard », a déploré l’ancien ministre de Gbagbo. «Houga BI Gohoré a gravé nos noms sur les calepins des rebelles chefs de guerre qui nous recherchent activement pour nous abattre. ...
Source: L'Inter
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