Paris, France - La France appelle la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) à intensifier sa collaboration avec les autorités nationales et la société civile congolaise pour prévenir le renouvellement des crimes de viol dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), a déclaré vendredi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. S’exprimant lors d’un point de presse, M. Valero a estimé que la protection des Congolaises contre le viol est un élément du mandat de la MONUSCO tel qu’il est défini par la résolution 1991 du Conseil de sécurité des Nations unies.
'Les viols de masse commis en juin 2011 dans la région de Nakiele, dans la province du Sud-Kivu sont intolérables. La France condamne ces actes avec la plus grande fermeté et réitère son appel aux autorités congolaises à mettre tout en œuvre pour juger les responsables de ces crimes inacceptables', s’est indigné le porte-parole du Quai d’Orsay.
Il a également réaffirmé la condamnation de son pays des viols commis dans d’autres régions de la RDC, tout en appelant les autorités à traduire leurs auteurs au plus vite devant la justice.
'Dans la région de Walikale, les viols ont été utilisés comme armes de guerre et l’impunité dont jouissent jusqu’à présent les coupables présumés ne peut qu’encourager la répétition. Nous demandons aux autorités de prendre toutes les mesures utiles pour apporter une assistance appropriée aux victimes de violence sexuelle', a insisté M. Valero.
Dans un rapport publié mercredi à New York, les Nations unies affirment que près de 387 viols ont été commis en juillet 2010 dans la seule région de Walikale, dans l’est de la RDC.
Pana 09/07/2011
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