Par RICH NGAPI
Pourquoi autant de contestations à la Cour suprême de justice ? Il y aurait, selon les candidats eux-mêmes, des « députés nommés » et des « députés gommés ».
D’un côté, on a gommé la réalité. La réalité électorale. Celle de la vérité des urnes.
De l’autre côté, on a nommé des « courtisans et des enfants de course » pour siéger à l’hémicycle. Sans en avoir obtenu ni la confiance ni le mandat populaire. Ainsi fonctionne la « démocrature » à la congolaise.
Mais en amont, il y a une cause : le bureau de la CENI serait le « plus grand commun diviseur ». Ce bureau se serait transformé en « collège électoral » et ses membres en « grands électeurs ».
Ce langage peut paraître nouveau pour certains Congolais. Allons creuser en profondeur.
«Collège électoral» et «Grands électeurs», ces deux groupes de mots viennent des Etats-Unis. En effet, la présidentielle américaine est une élection au suffrage universel indirect.
Dans un tel système, les électeurs désignent des représentants qui sont ensuite chargés d’élire le président et le vice-président.
Le Collège électoral des Etats-Unis désigne l’ensemble de grands électeurs, représentants du peuple américain chargés d’élire le président des Etats-Unis. Il faut au moins 270 grands électeurs sur les 538 qui composent le Collège électoral pour être élu président.
Puisque nous ne sommes pas aux Etats-Unis d’Amérique, revenons en RDC. Parlons contentieux électoraux et regardons-nous dans les yeux.
On entend chaque jour des jérémiades (surtout du camp de la majorité au pouvoir) qu’on se demande, finalement, qui a réellement été élu aux urnes.
Tout le monde accuse tout le monde d’avoir triché. Les déchus, puisque déçus, accusent les gagnants d’être des « députés nommés ». Par qui ? (suivez mon regard…).
Une chose est certaine : à force de se regarder dans la glace, par narcissisme, la CENI a fini par découvrir sa laideur. Alors qu’à l’issue de la présidentielle, cette institution se targuait d’être blanche comme neige.
Chers Apostrophiles ; en attendant le début des procès à la Cour suprême, nous devons être sereins et confiants en l’avenir. Je sais qu’un jour ou l’autre, nos esprits, nos cœurs, nos intelligences et notre imagination devront dire non.
Car notre destin n’est pas d’être des peuples misérables, dominés, humiliés, ridiculisés, asservis, anéantis dans leur honneur et dans leur dignité.
En vérité, en vérité, je vous le dis : nous n’avons pas d’autre choix que d’affronter l’Ogre, de terrasser le monstre qui barre la route de notre accès à la vraie humanité, celle de nos choix politiques et économiques.
Pourquoi autant de contestations à la Cour suprême de justice ? Il y aurait, selon les candidats eux-mêmes, des « députés nommés » et des « députés gommés ».
D’un côté, on a gommé la réalité. La réalité électorale. Celle de la vérité des urnes.
De l’autre côté, on a nommé des « courtisans et des enfants de course » pour siéger à l’hémicycle. Sans en avoir obtenu ni la confiance ni le mandat populaire. Ainsi fonctionne la « démocrature » à la congolaise.
Mais en amont, il y a une cause : le bureau de la CENI serait le « plus grand commun diviseur ». Ce bureau se serait transformé en « collège électoral » et ses membres en « grands électeurs ».
Ce langage peut paraître nouveau pour certains Congolais. Allons creuser en profondeur.
«Collège électoral» et «Grands électeurs», ces deux groupes de mots viennent des Etats-Unis. En effet, la présidentielle américaine est une élection au suffrage universel indirect.
Dans un tel système, les électeurs désignent des représentants qui sont ensuite chargés d’élire le président et le vice-président.
Le Collège électoral des Etats-Unis désigne l’ensemble de grands électeurs, représentants du peuple américain chargés d’élire le président des Etats-Unis. Il faut au moins 270 grands électeurs sur les 538 qui composent le Collège électoral pour être élu président.
Puisque nous ne sommes pas aux Etats-Unis d’Amérique, revenons en RDC. Parlons contentieux électoraux et regardons-nous dans les yeux.
On entend chaque jour des jérémiades (surtout du camp de la majorité au pouvoir) qu’on se demande, finalement, qui a réellement été élu aux urnes.
Tout le monde accuse tout le monde d’avoir triché. Les déchus, puisque déçus, accusent les gagnants d’être des « députés nommés ». Par qui ? (suivez mon regard…).
Une chose est certaine : à force de se regarder dans la glace, par narcissisme, la CENI a fini par découvrir sa laideur. Alors qu’à l’issue de la présidentielle, cette institution se targuait d’être blanche comme neige.
Chers Apostrophiles ; en attendant le début des procès à la Cour suprême, nous devons être sereins et confiants en l’avenir. Je sais qu’un jour ou l’autre, nos esprits, nos cœurs, nos intelligences et notre imagination devront dire non.
Car notre destin n’est pas d’être des peuples misérables, dominés, humiliés, ridiculisés, asservis, anéantis dans leur honneur et dans leur dignité.
En vérité, en vérité, je vous le dis : nous n’avons pas d’autre choix que d’affronter l’Ogre, de terrasser le monstre qui barre la route de notre accès à la vraie humanité, celle de nos choix politiques et économiques.
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