Assassinat d’un autre défenseur des droits de l’homme en RDC L’Observatoire adresse une lettre de protestation à Joseph Kabila
L’Observatoire pour les défenseurs des droits de l’homme, un programme conjoint de la Fédération internationale de la ligue des droits de l’homme (FIDH) et de l’organisation mondiale contre la torture (OMCT) a adressé une correspondance hier mercredi au président de la République, Joseph Kabila Kabange, pour protester contre l’assassinat d’un défenseur des droits de l’homme en la personne de Mbatswe Mushunju de Credho à Kibai, dans la province du Nord Kivu.
En effet, l’Observatoire a été informé par des sources fiables de l’assassinat de Mbatswe Mushunju, membre du “ noyau de légitimité “ de Kibati du Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’Homme (CREDDHO) dans le groupement de Kibati, dans la province du Nord-Kivu.
Selon les informations reçues par cette plate-forme, dans la journée du 15 mars 2012, Mbatswe Mushunju e été assassiné à son domicile, à Kibati, par trois hommes armés non identifiés vêtus d’uniformes militaires.
L’activiste Mbatswe Mushunju était particulièrement actif dans la diffusion et la documentation de situations d’insécurité et de violations de droits de l’Homme commises sur le territoire de Nyiragongo par les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC), ainsi que d’autres groupes armés tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui sévissent dans cette région frontalière avec le Rwanda.
Pour rappel, en 2011, Mbatswe Mushunju avait reçu plusieurs menaces, et avait notamment fait l’objet d’un enlèvement par les FARDC du 802ème régiment, du 15 décembre 2011 au 5 janvier 2012, et dont le motif reste inconnu à ce jour.
L’Observatoire condamne l’assassinat de Mbatswe Mushunju, qui s’inscrit dans un contexte plus large d’intimidations et de répression contre l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme en RDC, et appelle les autorités congolaises à mener une enquête impartiale et indépendante sur l’assassinat de Mbatswe Mushunju, afin d’en identifier les auteurs, qu’ils soient dûment jugés et sanctionnés conformément à la loi congolaise et aux dispositions internationales en matière de protection des droits de l’Homme.
L’assassinat de ce défenseur des droits de l’homme à Kibati intervient dans un moment difficile avec le rapport rendu public par l’onu taxant la RDC comme le pays où les droits de l’homme sont complètement violés.
La francophonie étant un espace de démocratie et de respect de la liberté fondamentale de chaque citoyen, le pays de Joseph Kabila risque de voir ce Sommet délocalisé à cause de graves violations des droits de l’homme.
Après Floribert Chebeya et Fidèle Bazana assassinés à Kinshasa dans les installations de l’inspection Générale de la Police alors qu’ils étaient partis répondre à une invitation de l’inspecteur général de la Police, le général John Numbi Ntambo Banza, l’assassinat de cet autre défenseur des droits de l’homme allonge la liste des voix des sans voix tuées.
Jeudi, 22 Mars 2012
L’Observatoire pour les défenseurs des droits de l’homme, un programme conjoint de la Fédération internationale de la ligue des droits de l’homme (FIDH) et de l’organisation mondiale contre la torture (OMCT) a adressé une correspondance hier mercredi au président de la République, Joseph Kabila Kabange, pour protester contre l’assassinat d’un défenseur des droits de l’homme en la personne de Mbatswe Mushunju de Credho à Kibai, dans la province du Nord Kivu.
En effet, l’Observatoire a été informé par des sources fiables de l’assassinat de Mbatswe Mushunju, membre du “ noyau de légitimité “ de Kibati du Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’Homme (CREDDHO) dans le groupement de Kibati, dans la province du Nord-Kivu.
Selon les informations reçues par cette plate-forme, dans la journée du 15 mars 2012, Mbatswe Mushunju e été assassiné à son domicile, à Kibati, par trois hommes armés non identifiés vêtus d’uniformes militaires.
Une enquête aurait été ouverte par le commandant de la police nationale du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) dont les résultats n’ont à ce jour pas encore été révélés.
Pour rappel, en 2011, Mbatswe Mushunju avait reçu plusieurs menaces, et avait notamment fait l’objet d’un enlèvement par les FARDC du 802ème régiment, du 15 décembre 2011 au 5 janvier 2012, et dont le motif reste inconnu à ce jour.
L’Observatoire condamne l’assassinat de Mbatswe Mushunju, qui s’inscrit dans un contexte plus large d’intimidations et de répression contre l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme en RDC, et appelle les autorités congolaises à mener une enquête impartiale et indépendante sur l’assassinat de Mbatswe Mushunju, afin d’en identifier les auteurs, qu’ils soient dûment jugés et sanctionnés conformément à la loi congolaise et aux dispositions internationales en matière de protection des droits de l’Homme.
L’assassinat de ce défenseur des droits de l’homme à Kibati intervient dans un moment difficile avec le rapport rendu public par l’onu taxant la RDC comme le pays où les droits de l’homme sont complètement violés.
Cet assassinat risque de discréditer la Rdc qui est dans la fièvre de la préparation du sommet de la Francophonie qui sera organisé au mois de Septembre prochain à Kinshasa.
La francophonie étant un espace de démocratie et de respect de la liberté fondamentale de chaque citoyen, le pays de Joseph Kabila risque de voir ce Sommet délocalisé à cause de graves violations des droits de l’homme.
Cet assassinat rappelle encore celui de Pascal Kambungulu Kimbembe de l’Ongdh “ Héritiers de la Justice, Serge Maheshe Kasole et Didace Namujimbo, journalistes de radio okapi et Salvador Muhindo de l’ONG « le Bon samaritain » à Beni.
Le gouvernement Congolais devrait prendre des mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité des défenseurs des droits de l’homme à travers le pays.
TEMPETE DES TROPIQUES
GODE KALONJI MUKENDI
GODE KALONJI MUKENDI
Après Floribert Chebeya et Fidèle Bazana assassinés à Kinshasa dans les installations de l’inspection Générale de la Police alors qu’ils étaient partis répondre à une invitation de l’inspecteur général de la Police, le général John Numbi Ntambo Banza, l’assassinat de cet autre défenseur des droits de l’homme allonge la liste des voix des sans voix tuées.
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