mercredi 21 mars 2012

La MONUSCO complice de « Joseph Kabila » et du CNDP dans le dépeuplement de l’Est de la RDC !





Comme l’ONG Refugees International en 2010, l’Agence FIDES du Vatican dénonce l’opération du dépeuplement des deux Kivu en faveur des populations rwandaises ! 

Dans sa parution du 17 mars 2012, la très sérieuse agence du Vatican, réputée pour sa grande capacité de renseignement dans le monde, a dénoncé publiquement l’opération conjointe «Paix Parfaite» des FARDC et de la MONUSCO «lancée il y a quelques semaines dans le Sud Kivu et désormais étendue jusqu’au Nord-Kivu».

L’agence FIDES qui cite comme source l’Eglise locale à l’Est de la RDC s’inquiète de l’opacité de cette étrange opération qui se fait à l’abri de tout regard extérieur et des autres régions de la RDC : «Aucun journaliste ne suit directement ces offensives militaires qui sont désormais périodiques.

En l’absence de nouvelles indépendantes, les autorités congolaises et de l’ONU nous racontent ce qu’elles veulent » écrit-elle. Mais pourquoi ce mystère ? L’agence du Vatican en donne l’explication : « On n’a pas de nouvelles d’affrontements entre les forces congolaises et les rebelles mais il est certain que ces opérations militaires vident ces zones de leur population, probablement pour y installer quelqu’un d’autre à sa place ».

Selon ce qu’indique une correspondance du quotidien britannique « The Guardian », l’opération « Paix Parfaite » a contraint environ 100.000 civils à évacuer leurs villages.

Un chiffre que l’Agence FIDES considère comme crédible avant de donner sa conclusion qui sonne comme un avertissement au monde, et particulièrement aux Congolais, les premiers concernés : «L’armée congolaise fait du théâtre avec la complicité de la MONUSCO sous prétexte de réprimer les groupes rebelles tels que les FDLR alors qu’est en cours de mise en place un dessein stratégique visant à vider les deux Kivu de leur population pour en mettre une autre à sa place ».

L’œil du Patriote rappelle que l’ONG Refugees International dans un rapport publié le 20 avril 2010 http://www.refugeesinternational.org/node/4164 et dont nous reproduisons un large extrait plus bas, avait clairement décrit comment les militaires du CNDP (integrés désormais dans les FARDC) participaient activement et insidieusement à l’installation des populations en provenance du Rwanda dans des zones opportunément vidées de leur population autochtone rdcongolaise.

Ce rapport disait notamment ce qui suit: « Lors d'une mission récente au Nord Kivu, refugees International a appris que des rwandais essayaient de se faire passer pour des réfugiés congolais rentrant chez eux, dans les des zones sous la protection du CNDP.

A Bwiza, un représentant du CNDP a rapporté à RI qu'approximativement 5000 réfugiés spontanément étaient arrivés dans sa localité en provenance de camps du HCR au Rwanda. cependant, des sources locales ont appris à RI que plus de la moitié de cette population est en fait constituée de hutu rwandais, ce qui crée un doute sur le fait qu'il s'agisse bien de réfugiés rentrés chez eux étant donné que seuls des Tutsi congolais vivent dans les camps au Rwanda. »

Point n’est besoin de rappeler aux Congolais que les FARDC dans les deux provinces du Nord KIVU et du Sud KIVU ne sont constituées que des troupes rwandaises du CNDP de Kundabatware et de Ntaganda que Hyppolite Kanambe alias « joseph Kabila » a intégrées dans notre armée, et qui y opèrent officiellement sous l’uniforme de l’armée congolaise. Cette manœuvre de l’imposteur rwandais Kanambe que la mémoire collective (oh combien très courte!) de nombreux congolais semble déjà oubliée.

Dans un pays où les chiffres indiquent qu’en moyenne 1500 congolais meurent par jour rien qu’à l’est du pays et qu’en moyenne plus de 1100 femmes sont violées par jour, comment expliquer que des criminels, tels que Bosco Ntaganda , côtoient les forces onusiennes en toute quiétude malgré un mandat d’arrêt international lancé contre lui ?

Au vu des faits dénoncés par la FIDES et l’ONG Refugees International entre autres, comment interpréter le silence de la MONUSCO et son incapacité apparente à protéger réellement les populations civiles congolaises, malgré son mandat explicite à ce sujet ?

Comment ne pas qualifier de complice cette attitude de la MONUSCO qui se trouve pourtant aux premières loges des massacres à huis clos perpétrés contre les populations autochtones congolaises ?

Halte à la distraction des patriotes congolais!

Le combat pour lequel le Président de l’APARECO s’est mis debout pour convier les patriotes congolais en janvier 2001 est justement celui-là qui concerne le plan de l’ennemi pour occuper nos terres.

Le danger qu’il a dénoncé dans son livre « Crimes organisés en Afrique centrale – Révélations sur les réseaux rwandais » paru aux éditions Duboiris, avec de nombreuses preuves à l’appui, est justement celui que vient de dénoncer aujourd’hui l’agence du Vatican qui nous montre que l’ennemi est en train de remporter ce combat, au moment où des forces infiltrées dans les rangs des patriotes ces dernières années détournent l’attention des congolais en focalisant leur énergie sur les attaques puériles et malsaines entre les congolais, et plus particulièrement sur les leaders congolais de la résistance.

L’APARECO qui ne tombera jamais dans ce piège et ne se détournera pas de ses véritables objectifs qui sont et demeurent le combat contre les envahisseurs de la RDC, le combat contre la présence des étrangers au sommet et au sein de nos institutions nationales, et en fin le combat pour la libération totale de la RDC et le respect de notre souveraineté , appelle tous les patriotes congolais à se focaliser sur ce seul objectif vital pour l’avenir de notre patrie et de notre peuple .

Le leader de l’APARECO nous l’a répété à maintes reprises en guise d’avertissement : « le Congolais n’est pas notre ennemi, notre seul ennemi c’est l’occupant étranger ». Car la stratégie des Rwandais est d’occuper les Congolais à s’entredéchirer entre eux avec des diffamations et des injures de toutes sortes, afin qu’ils n’aient ni l’énergie, ni l’attention nécessaire, ni le temps de les empêcher de poursuivre paisiblement leur plan d’occupation de la RDC !

Aujourd’hui, le pouvoir d’occupation a réussi à infiltrer non seulement les patriotes congolais de la diaspora, mais aussi les armes de leur combat : Internet, Forums patriotiques, médias patriotiques de la résistance foisonnent aujourd’hui d’agents d’occupation qui n’ont pour cible que les réseaux de la résistance et les leaders qui menacent sérieusement l’entreprise diabolique de la balkanisation de la RDC et de son pillage.

Nous invitons plus que jamais les vrais patriotes congolais à regarder à ce seul vrai combat et à ne pas se laisser distraire par ceux qui viennent à peine de rejoindre la résistance avec pour mission de la diviser et de la détourner de son vrai combat de la libération de la RDC.

Paris, 20 mars 2012
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
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Extrait du rapport de l’ONG Refugees International daté du 20 avril 2010 intitulé :

« RD Congo : retours compromis dans les zones instables »

http://www.refugeesinternational.org/node/4164

(…) "Depuis un an, la stratégie militaire du CNDP a également été guidée par un désir de s'emparer et de rassembler des pâturages dans le territoire de Masisi.En plus de ces intérêts territoriaux, le CNDP cherche à garantir des caractéristiques démographiques avantageuses pour ses supporteurs hutu et tutsi, appelés "rwandophones" en politique.

Grace à des tactiques d'intimidation, le CNDP a réussi à forcer dehors la majorité des non-rwandophones de villes auparavant hétérogènes ethniquement, par exemple Rubaya et Mushake.

Lors d'une mission récente au Nord Kivu, refugees International a appris que des rwandais essayaient de se faire passer pour des réfugiés congolais rentrant chez eux, dans les des zones sous la protection du CNDP

A Bwiza, un représentant du CNDP a rapporté à RI qu'approximativement 5000 réfugiés spontanément étaient arrivés dans sa localité en provenance de camps du HCR au Rwanda. cependant, des sources locales ont appris à RI que plus de la moitié de cette population est en fait constituée de hutu rwandais, ce qui crée un doute sur le fait qu'il s'agisse bien de réfugiés rentrés chez eux étant donné que seuls des Tutsi congolais vivent dans les camps au Rwanda.

Les mouvements de population depuis le Rwanda semble renforcer le contrôle du CNDP à travers le territoire de Masisi ainsi que leur place aux élections locales prochaines. La proposition de création de différents niveaux de conseils et autres institutions administratives donnerait davantage d'autonomie et d'influence au CNDP sur les chefs traditionnels et d'autres groupes ethniques.

Historiquement, on ne connait pas de terre ancestrale aux Tutsi et Hutu dans l'Est de la RDC. Ils ont par conséquent du vivre en tant que visiteurs, sous l'autorité des chefs coutumiers d'autres groupes ethniques.

Cependant, grâce à sa stratégie pour le contrôle des terres et mouvement de population, le CNDP vise à créer des zones de facto indépendantes. Selon le HCR, le nombre de réfugiés dans les camps officiels au Rwanda n'a pas diminué.

Le gouvernement rwandais tente d'expliquer ces mouvements de population en prétendant que plus de 150.000 réfugiés congolais sans papiers vivent en dehors des camps officiels. Néanmoins, même s'il est vrai que certains d'entre eux ont été chassés de leurs terres situées dans la forêt de Gishwati, pas même Kunda, au plus fort de sa rébellion, n'a soutenu de tels chiffres.

Au bout du compte, c'est au gouvernement de la RDC qu'il incombe la responsabilité de vérifier l'identité de ceux qui prétendent être des citoyens congolais, mais de nombreux analystes ont fait remarquer que le gouvernement se préoccupe plutôt de ne pas compromettre les accords, publics et privés, qu'ils a avec le CNDP. Faisant allusion à la domination du CNDP, un diplomate étranger a dit à RI : Doit-on essayer de stabiliser l'occupation ? "(…)
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AFRICA
2012-03-17
AFRIQUE/RD CONGO - L’offensive « invisible » de l’armée congolaise contre les civils qu'elle devrait théoriquement protéger

Kinshasa (Agence Fides) – « On ne sait pratiquement rien de l’opération « Paix Parfaite » lancée voici quelques semaines dans le Sud Kivu et désormais étendue au Nord Kivu » indique à l’Agence Fides une source de l’Eglise locale de l’est de Bukavu, capitale du Sud Kivu.

Les deux Kivu sont des provinces orientales de la République démocratique du Congo, situées à la frontière avec le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda sur le territoire desquelles, depuis au moins 20 ans, sévissent différents groupes armés, certains locaux et d’autres d’origine étrangère.

Parmi ceux-ci, se trouvent les FDLR (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), les Mai-Mai et l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.

Périodiquement, les forces armées congolaises (FARDC) lancent des offensives militaires dont le but officiel est de donner la chasse à ces groupes, réunis sous l’appellation de « forces négatives ». Les FARDC bénéficient au coup par coup l’appui des Casques bleus de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) et des forces armées des pays voisins. Dans le cas de l’opération « Paix Parfaite », il semble que les FARDC opèrent seules, avec l’appui logistique des troupes de l’ONU.

« Aucun journaliste ne suit directement ces offensives militaires qui sont désormais périodiques. En l’absence de nouvelles indépendantes, les autorités congolaises et de l’ONU nous racontent ce qu’elles veulent » affirme la source de Fides.

« On n’a pas de nouvelles d’affrontements les entre forces congolaises et les rebelles mais il est certain que ces opérations militaires vident ces zones de leur population, probablement pour y installer quelqu’un d’autre à sa place ».

Selon ce qu’indique une correspondance du quotidien britannique « The Guardian », l’opération « Paix Parfaite » a contraint environ 100.000 civils à évacuer leurs villages. Un chiffre que notre source considère comme crédible.

« L’armée congolaise fait du théâtre avec la complicité de la MONUSCO sous prétexte de réprimer les groupes rebelles tels que les FDLR alors qu’est en cours de mise en place un dessein stratégique visant à vider les deux Kivu de leur population pour en mettre une autre à sa place » conclut la source de Fides.

(LM) Agence Fides 17/03/2012

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