Carte du Mali — DRSelon diverses sources, le Mnla procèderait t à la nomination des gouverneurs de régions, des directeurs des services des douanes et de la police, etc. Les rebelles touaregs auraient également mis en exécution leur menace de fermer leurs "frontières", notamment avec le « Mali ».
Cette menace avait été brandie dimanche par le Secrétaire général du Mnla, Bilal Ag Acherif, avait exhorté dimanche dernier, lors d’un point de presse animé à Gao, tous les cadres de Gao et ceux de l’Azawad à « se préparer pour occuper les nouveaux postes qui seront bientôt créés ».
Dimanche, une délégation malienne et des représentants du Mnla se sont rencontrés de façon officielle à Nouakchott, la capitale mauritanienne.
« Ce premier contact avec les émissaires du pouvoir malien a permis de confirmer notre disponibilité au dialogue, mais nous ne sommes pas rentrés dans les détails », a expliqué Hamma Ag Mahmoud, membre du bureau politique des rebelles.
M. Mahmoud précise toutefois qu’il n’était « pas question pour le MNLA de revenir sur la déclaration de l’indépendance de l’Azawad mais cette indépendance peut être négociée dans le cadre d’une fédération du Mali ».
Le Mali connaît une crise politico-militaire depuis mi-janvier aggravée par un « hallucinant » coup d’Etat, le 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré.
Depuis lors, les rebelles touaregs du Mnla épaulés des islamistes de Ansar Dine ont conquis plusieurs importantes villes du nord (Gao, Tombouctou et Kidal).
(AfriSCOOP Bamako) — Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), serait en train de mettre en place une administration afin de matérialiser « l’indépendance de l’Azawad », ont indiqué des sources concordantes proches de la rébellion citées par l’agence Xinhua.
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