21/05/2012
KABILA DEGAGE - Manif à Paris
La guerre ne veut pas dire, un appel à la violence. La guerre veut dire la prévenir par une préparation sérieuse à la guerre. La plupart des grands intellectuels du monde ont fait la guerre. Le Kivu est devenu le ventre mou de la Nation.
Le Rwanda en a fait une zone tampon. Le Congo actuel doit changer de doctrine militaire. Nous devons tendre vers l’armement général du peuple par le service militaire obligatoire à 18 ans pour notre survie. Le génocide du Congo, le monde n’en parle pas.
Ils ont plusieurs fois échoué, mais ils envisagent maintenant la somalisation de la RDC. Regardez le grand Mali ! Nos ennemis vont encore nous imposer une guerre totale d’anéantissement.
Senghor et Cheik Anta Diop disaient : «Si rien ne vient du Congo, rien ne viendra de l’Afrique.» Le but ultime de la guerre est la destruction des ressources morales d’un peuple. Nous en sommes là avec la honte que nous a infligée le Rwanda et ses alliés, puissants soient-ils.
Ceux qui combattent sont ceux qui vivent. La notion de combat doit être comprise à sa juste mesure. Nous avons l’obligation morale devant l’histoire et notre propre conscience de veiller à l’existence de notre Patrie.
Mobilisons-nous avant qu’il ne soit trop tard. Si nos ennemis, qui sont nombreux, nous divisent, ils vont nous affaiblir. Un des premiers atouts de notre pays est on étendue. L’URSS était l’ennemi juré des Etats-Unis entre autres à cause de son étendue.
Elle disparut avec son démantèlement. Nos ennemis se sont définis eux-mêmes lorsqu’on regarde notre histoire récente. L’étendue du Congo est la base qui peut nous permettre de résister longtemps contre n’importe qui. Une base s’étant aux ressources alimentaires, culturelles et autres.
La Constitution est l’expression juridique de notre obligation morale de protéger ce qui nous est chère, notre Patrie. Défendre l’individu notre pays. Si tu ne t’occupes pas de la politique, elle s’occupera de toi.
Si tu ne t’occupes pas de la guerre, elle s’occupera de toi. La politique est la guerre faite avec des moyens pacifiques, alors que la guerre la politique faite avec des moyens de destruction.
Soit on est fanatique, soit on est ennemi. Il n’y a pas de l’entre–deux. Tous ceux qui ne sont pas ennemis potentiels. Tous ceux qui ne sont les fanatiques de la RD Congo deviendront tôt ou tard ses ennemis. C’est une loi de la vie.
Le pouvoir et la richesse gouvernent le monde. Mobutu a créé l’Ecole de la Nation pour penser la stratégie de la Nation. La stratégie, c’est la guerre. Nous recommandons immédiatement les professeurs et intellectuels congolais de rejoindre l’Ecole de la Nation que nous venons de créer.
La guerre ne veut pas dire, un appel à la violence. La guerre veut dire la prévenir par une préparation sérieuse à la guerre. On arrête le pouvoir. La non-violence en fait partie. La violence est une forme politique qui se constitue pour arrêter la violence nue.
Nous devons inventer une nouvelle politique ayant des idéaux élevés. La classe politique du Nigéria, de l’Afrique du Sud, et même de l’Angola sans parler de la RD Congo. Il nous faut inventer une nouvelle politique de puissance pour rompre avec la politique de ventre.
Je lance un appel à la Nation, aux professeurs et aux intellectuels en général pour consolider notre puissance intellectuelle. Le gouvernement congolais n’est plus capable de mobiliser la Nation par son illégitimité morale, tant qu’il développe une violence massive et structurelle, et répand la terreur.
Cet appel à la Nation, aux professeurs et aux violences, mais l’exigence d’arrêter la violence nue de nos ennemis contre nous.
Nous devons organiser la résistance à la balkanisation qui, du reste, est déjà avancée. Nous devons forcer nos ennemis à sortir de leur tanière et de leur infiltration à tous les niveaux de la gestion de notre pays.
La plupart des grands intellectuels du monde ont fait la guerre. Le Kivu est devenu le ventre mou de la Nation. Le Rwanda en a fait une zone tampon. La guerre est le conflit de grands intérêts qui se règle par le sang.
Nous avons deux stratégies majeures pour mener une guerre ouverte. Les vertus défensives de la guerre sont louées par Carl Von Cluasewitz. On peut voir la défaite d’Hitler devant Staline.
Les troupes allemandes en s’enfonçant plus à l’intérieur de la Russie se sont ainsi coupées de leurs lignes de communication et de moyens de se ravitailler à cause de l’étendue de la Russie.
Les vertus offensives s’appliquent à Napoléon. Mobutu l’a fait. Il a attaqué le Rwanda. C’était le débarquement à Kigali. Il a envoyé des troupes au Tchad.
Le Congo actuel doit changer de doctrine militaire. Il n’y a pas de mauvaise troupe, il n’y a que de mauvais chef. Nous devons tendre vers l’armement général du peuple par le service militaire obligatoire à 18 ans pour notre survie.
On aurait dû se préparer à notre débarquement à Kigali.
Le génocide du Congo, le monde n’en parle pas. Ils ont plusieurs fois échoué, mais ils envisagent maintenant la somalisation de la RD Congo. Regardez le grand Mali !
Nos ennemis vont encore nous imposer une guerre totale d’anéantissement.
Comme puissance intellectuelle, le Congo a le devoir d’intervenir sur la scène internationale pour reparler de la course aux armements, d’assassinats ciblés de grandes puissances.
Ce sont des armes humainement immorales pour la paix dans le monde. Senghor et Cheik Anta Diop disaient : «Si rien ne vient du Congo, rien ne viendra de l’Afrique.»
Le but ultime de la guerre est la destruction des ressources morales d’un peuple. Nous en sommes là avec la honte que nous a infligée le Rwanda et ses alliés, puissants soient-ils.
Nous sommes une puissance intellectuelle redoutée dans la sous-région. Prévalons-nous de nos atouts.
Nous devons remplir le Congo d’une culture de la guerre bien comprise. L’Angola n’est pas une puissance régionale plus que la RD Congo parce que nous sommes une puissance intellectuelle de loin plus grande que lui.
Nous sommes une puissance mondiale de par notre puissance intellectuelle. Nous devons associer notre diaspora plus que jamais. Nous devons nous mettre debout pour nous adresser au monde d’une même voix sur toutes les questions qui concernent l’avenir du monde et la paix.
Notre diaspora s’est éveillée. Nous lui adressons cet appel pour l’unification intellectuelle de la nation.
Que les efforts convergent vers l’édification de la guerre contre tous nos ennemis. Nous devons laver la honte du Congo : c’est un objectif civique. Soit on est patriote, soit on est complice. L’intérêt supérieur de la Nation est notre existence, le refus de la balkanisation de notre pays.
Tous les Congolais doivent prendre leurs responsabilités devant l’état actuel de la Nation, qui n’a manifestement pas de politique de grandeur. Notre pays est sans ambition. Nous construisons nos maisons sans refuges alors que la Nation est en danger.
Mao a recouru à l’armement général du peuple. C’est la doctrine militaire de notre héro national, Mzee Laurent-Désiré Kabila. La Chine a battu ses ennemis puissants par le nombre. Nous sommes 120 millions d’habitants, s’il vous plaît. Mzee était partisan de Mao et de Clausewitz.
L’heure est venue de devenir partisan de Napoléon pour des guerres offensives et rapides. Nous aurions dû préparer le débarquement à Kigali.
Les guerres ont cinq grandes causes : l’industrie de l’armement, la perception de l’étranger, les matières premières stratégiques, la propriété et l’explosion démographique. Pensons au Congo comme une puissance industrielle.
Professeur Dr. Milala Lungala de l’Université de Kinshasa,
Faculté des Lettres et Sciences humaines, directeur du Centre de recherche en épistémologie des sciences sociale et humaine CRESSH/UNIKIN.
KABILA DEGAGE - Manif à Paris
La guerre ne veut pas dire, un appel à la violence. La guerre veut dire la prévenir par une préparation sérieuse à la guerre. La plupart des grands intellectuels du monde ont fait la guerre. Le Kivu est devenu le ventre mou de la Nation.
Le Rwanda en a fait une zone tampon. Le Congo actuel doit changer de doctrine militaire. Nous devons tendre vers l’armement général du peuple par le service militaire obligatoire à 18 ans pour notre survie. Le génocide du Congo, le monde n’en parle pas.
Ils ont plusieurs fois échoué, mais ils envisagent maintenant la somalisation de la RDC. Regardez le grand Mali ! Nos ennemis vont encore nous imposer une guerre totale d’anéantissement.
Senghor et Cheik Anta Diop disaient : «Si rien ne vient du Congo, rien ne viendra de l’Afrique.» Le but ultime de la guerre est la destruction des ressources morales d’un peuple. Nous en sommes là avec la honte que nous a infligée le Rwanda et ses alliés, puissants soient-ils.
Ceux qui combattent sont ceux qui vivent. La notion de combat doit être comprise à sa juste mesure. Nous avons l’obligation morale devant l’histoire et notre propre conscience de veiller à l’existence de notre Patrie.
Mobilisons-nous avant qu’il ne soit trop tard. Si nos ennemis, qui sont nombreux, nous divisent, ils vont nous affaiblir. Un des premiers atouts de notre pays est on étendue. L’URSS était l’ennemi juré des Etats-Unis entre autres à cause de son étendue.
Elle disparut avec son démantèlement. Nos ennemis se sont définis eux-mêmes lorsqu’on regarde notre histoire récente. L’étendue du Congo est la base qui peut nous permettre de résister longtemps contre n’importe qui. Une base s’étant aux ressources alimentaires, culturelles et autres.
La Constitution est l’expression juridique de notre obligation morale de protéger ce qui nous est chère, notre Patrie. Défendre l’individu notre pays. Si tu ne t’occupes pas de la politique, elle s’occupera de toi.
Si tu ne t’occupes pas de la guerre, elle s’occupera de toi. La politique est la guerre faite avec des moyens pacifiques, alors que la guerre la politique faite avec des moyens de destruction.
Soit on est fanatique, soit on est ennemi. Il n’y a pas de l’entre–deux. Tous ceux qui ne sont pas ennemis potentiels. Tous ceux qui ne sont les fanatiques de la RD Congo deviendront tôt ou tard ses ennemis. C’est une loi de la vie.
Le pouvoir et la richesse gouvernent le monde. Mobutu a créé l’Ecole de la Nation pour penser la stratégie de la Nation. La stratégie, c’est la guerre. Nous recommandons immédiatement les professeurs et intellectuels congolais de rejoindre l’Ecole de la Nation que nous venons de créer.
La guerre ne veut pas dire, un appel à la violence. La guerre veut dire la prévenir par une préparation sérieuse à la guerre. On arrête le pouvoir. La non-violence en fait partie. La violence est une forme politique qui se constitue pour arrêter la violence nue.
Nous devons inventer une nouvelle politique ayant des idéaux élevés. La classe politique du Nigéria, de l’Afrique du Sud, et même de l’Angola sans parler de la RD Congo. Il nous faut inventer une nouvelle politique de puissance pour rompre avec la politique de ventre.
Je lance un appel à la Nation, aux professeurs et aux intellectuels en général pour consolider notre puissance intellectuelle. Le gouvernement congolais n’est plus capable de mobiliser la Nation par son illégitimité morale, tant qu’il développe une violence massive et structurelle, et répand la terreur.
Cet appel à la Nation, aux professeurs et aux violences, mais l’exigence d’arrêter la violence nue de nos ennemis contre nous.
Nous devons organiser la résistance à la balkanisation qui, du reste, est déjà avancée. Nous devons forcer nos ennemis à sortir de leur tanière et de leur infiltration à tous les niveaux de la gestion de notre pays.
La plupart des grands intellectuels du monde ont fait la guerre. Le Kivu est devenu le ventre mou de la Nation. Le Rwanda en a fait une zone tampon. La guerre est le conflit de grands intérêts qui se règle par le sang.
Nous avons deux stratégies majeures pour mener une guerre ouverte. Les vertus défensives de la guerre sont louées par Carl Von Cluasewitz. On peut voir la défaite d’Hitler devant Staline.
Les troupes allemandes en s’enfonçant plus à l’intérieur de la Russie se sont ainsi coupées de leurs lignes de communication et de moyens de se ravitailler à cause de l’étendue de la Russie.
Les vertus offensives s’appliquent à Napoléon. Mobutu l’a fait. Il a attaqué le Rwanda. C’était le débarquement à Kigali. Il a envoyé des troupes au Tchad.
Le Congo actuel doit changer de doctrine militaire. Il n’y a pas de mauvaise troupe, il n’y a que de mauvais chef. Nous devons tendre vers l’armement général du peuple par le service militaire obligatoire à 18 ans pour notre survie.
On aurait dû se préparer à notre débarquement à Kigali.
Le génocide du Congo, le monde n’en parle pas. Ils ont plusieurs fois échoué, mais ils envisagent maintenant la somalisation de la RD Congo. Regardez le grand Mali !
Nos ennemis vont encore nous imposer une guerre totale d’anéantissement.
Comme puissance intellectuelle, le Congo a le devoir d’intervenir sur la scène internationale pour reparler de la course aux armements, d’assassinats ciblés de grandes puissances.
Ce sont des armes humainement immorales pour la paix dans le monde. Senghor et Cheik Anta Diop disaient : «Si rien ne vient du Congo, rien ne viendra de l’Afrique.»
Le but ultime de la guerre est la destruction des ressources morales d’un peuple. Nous en sommes là avec la honte que nous a infligée le Rwanda et ses alliés, puissants soient-ils.
Nous sommes une puissance intellectuelle redoutée dans la sous-région. Prévalons-nous de nos atouts.
Nous devons remplir le Congo d’une culture de la guerre bien comprise. L’Angola n’est pas une puissance régionale plus que la RD Congo parce que nous sommes une puissance intellectuelle de loin plus grande que lui.
Nous sommes une puissance mondiale de par notre puissance intellectuelle. Nous devons associer notre diaspora plus que jamais. Nous devons nous mettre debout pour nous adresser au monde d’une même voix sur toutes les questions qui concernent l’avenir du monde et la paix.
Notre diaspora s’est éveillée. Nous lui adressons cet appel pour l’unification intellectuelle de la nation.
Que les efforts convergent vers l’édification de la guerre contre tous nos ennemis. Nous devons laver la honte du Congo : c’est un objectif civique. Soit on est patriote, soit on est complice. L’intérêt supérieur de la Nation est notre existence, le refus de la balkanisation de notre pays.
Tous les Congolais doivent prendre leurs responsabilités devant l’état actuel de la Nation, qui n’a manifestement pas de politique de grandeur. Notre pays est sans ambition. Nous construisons nos maisons sans refuges alors que la Nation est en danger.
Mao a recouru à l’armement général du peuple. C’est la doctrine militaire de notre héro national, Mzee Laurent-Désiré Kabila. La Chine a battu ses ennemis puissants par le nombre. Nous sommes 120 millions d’habitants, s’il vous plaît. Mzee était partisan de Mao et de Clausewitz.
L’heure est venue de devenir partisan de Napoléon pour des guerres offensives et rapides. Nous aurions dû préparer le débarquement à Kigali.
Les guerres ont cinq grandes causes : l’industrie de l’armement, la perception de l’étranger, les matières premières stratégiques, la propriété et l’explosion démographique. Pensons au Congo comme une puissance industrielle.
Professeur Dr. Milala Lungala de l’Université de Kinshasa,
Faculté des Lettres et Sciences humaines, directeur du Centre de recherche en épistémologie des sciences sociale et humaine CRESSH/UNIKIN.
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