jeudi 10 mai 2012

RDC : Les turpitudes des prédateurs


09/05/2012
Joseph KABILA et son homologue rwandais Paul KAGAME, le 30 Juin 2012 a Kin.

A en croire diverses analyses sur la situation sociopolitique de la République démocratique du Congo, de fortes coalitions se sont constituées depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale pour faire rater à cet Etat toutes les occasions de répondre présent aux grands rendez-vous avec l’histoire.

Les rebellions ont été concoctées à chaque temps fort de l’histoire politique de cette nation mais celle-ci s’est toujours débattue pour en sortir vive.


L’opinion se souviendra qu’il y a plus de deux semaines que les Forces armées de la RDC (Fardc) se sont lancées à la poursuite de Bosco Ntaganda.

Encerclé, asphyxié et sans issue de secours, ce général dissident, profite de l’ultimatum de 5 jours, lancé à lui et à ses hommes, pour jouer à la diversion.

L’évolution de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC reste préoccupante en ce moment où le Premier ministre nouvellement nommé est en plein processus d’investiture de son équipe.


Investiture qui, sans doute, va être accordée au gouvernement Matata Mponyo à cause du programme d’action, combien ambitieux et réaliste, présenté par lui au vue des attentes de la population.

Laquelle a accordé à Joseph Kabila 5 années supplémentaires d’exercice du pouvoir tout en étant sûr à 100% que le Congo va s’engager dans la voie de la révolution de la modernité. Malgré tout, les ennemis de la Rdc n’ont jamais désarmé.

Les turpitudes des prédateurs

La Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo (Cidc), puisque c’est d’elle qu’il s’agit, ne ménage aucun effort pour faire rater au pays de Patrice Emery Lumumba l’occasion de décoller.

Depuis son accession à l’indépendance, la RDC a souffert des turpitudes de ses prédateurs qui jettent leur dévolu sur ses richesses.

Ceux qui ont toujours instauré la violence pour avoir la mainmise sur les acteurs au pouvoir et piller les richesses du sol et du sous-sol congolais. Aujourd’hui encore, les mêmes se sont levés.

Ils viennent d’annoncer la création d’un mouvement rebelle dénommé M23 (Mouvement du 23 mars). Et pour cause, créer l’insécurité dans le Kivu, obliger le gouvernement à négocier, monter les enchères et avoir certains privilèges.

Ce qui ne pourra être évident pour eux car, cette fois-ci, les Congolais et leur pouvoir ne sont pas prêts à céder au chantage et à l’intimidation.

Ils sont plus que déterminés à mettre hors d’état de nuire tout individu ou groupe d’individus qui s’hasarderait à saboter l’élan de paix et cohésion nationale instaurée au prix d’énormes sacrifices.

L’opinion se souviendra qu’il y a plus de deux semaines que les Forces armées de la RDC (Fardc) se sont lancées à la poursuite de Bosco Ntaganda.

Encerclé, asphyxié et sans issue de secours, ce Général dissident profite de l’ultimatum de 5 jours, lancé à lui et à ses hommes, pour jouer à la diversion.

Plutôt que de se rendre aux Fardc afin de mettre fin à l’insécurité dans la région et épargner les vies humaines, l’ex-Chef d’état major du Congrès national du peuple (Cndp) juge bon de revenir à la rébellion. Lui et ses proches créent le M23 et osent défier la force publique.

Et pourtant, au bout de quelques jours de traque contre les dissidents, les Fardc ont déjà montré de quoi ils sont capables.

Ajouter à cela, la détermination du gouvernement de la République, à travers le Premier ministre, de mettre fin à tout réflexe belliqueux tendant à semer ou à pérenniser l’insécurité sur le territoire national.

Grands rendez-vous avec l’histoire

A croire diverses analyses sur la situation sociopolitique de ce territoire, de fortes coalitions se sont constituées depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale pour faire rater au Congo belge toutes les occasions de répondre « présent » aux grands rendez-vous avec l’histoire.

Les rebellions ont été concoctées à chaque temps fort de l’histoire politique de cette nation mais celle-ci s’est toujours débattue pour en sortir tête haute.

Tels ont été les cas d’abord à l’indépendance avec la crise institutionnelle occasionnée par des divergences de vue entre le Président Kasa-Vubu et son Premier ministre Lumumba.

Cette situation ouvrira la voie au coup d’Etat et à la prise du pouvoir par le Général Joseph Désiré Mobutu. Ensuite le vent de l’alternance politique amené par la perestroïka et les exigences de la Conférence de la Baule vont échouer à cause de la trahison, l’égoïsme et la mauvaise stratégie de lutte politique adoptée par de faux opposants au Maréchal du Zaïre.

Et, enfin, l’assassinat crapuleux du Libérateur et Visionneur de la Révolution populaire de la RDC va être perçu comme la fin de l’histoire de cette nation en tant qu’Etat.

Comme par le hasard de l’histoire et par la conjonction des facteurs sociopolitiques déterminants, l’arrivée de Joseph Kabila Kabange à la tête de la RDC a marqué d’un tournant inattendu la vie de tout un peuple.

Avec lui, la paix et la cohésion nationale sont passées de rêves et simples slogans aux réalités palpables. L’ordre institutionnel, longtemps perturbé, a été rétabli avec comme conséquence : le lancement du processus de démocratisation de la vie politique avec la possibilité d’alternance au pouvoir par la voie des urnes.

C’est encore lui qui a redonné un nouveau souffle aux grands travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de base et au début de l’amélioration des conditions socioéconomiques de ses concitoyens.

Sur les railles

Autant de réalisations à mettre à l’actif du bilan du Raïs à qui tous les Congolais ont confié un deuxième mandat consécutif. Question de laisser au fils à M’zee le temps de mettre le pays sur les rails de la modernisation.

Ceci, en vue de permettre à la RDC d’entrer dans le cercle des nations émergentes à l’horizon 2030 et de celles développées à l’orée de 2060 ainsi que l’a aussi rappelé Matata Mponyo devant les élus du peuple.

Le Premier ministre a également promis de s’occuper de la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays.

A travers le programme de reforme de l’armée nationale congolaise, les poches de résistance, d’insécurité et les malfrats du genre Ntaganda et compagnons n’auront plus droit de cité sur ce territoire.

Et la redéfinition des axes prioritaires de la diplomatie de la RDC permettront à l’administration Kabila d’offrir aux partenaires bis et multilatéraux un espace d’échanges dans une perspective gagnant-gagnant.

Ainsi, les multinationales et autres acteurs des relations internationales ne trouveront plus aucune raison valable de s’inscrire dans la dynamique de la Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo. Les mouvements rebelles et autres formes d’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC seront coupés de leurs instigateurs.

Et, par conséquent, de leurs ravitailleurs. Au finish, plus personne ne parlera de l’insécurité dans l’est de la République démocratique du Congo.

Jean-Luc MUSHI-MPAKU
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