vendredi 6 juillet 2012

A propos du viol imputé à Diomi Ndongala, Me Richard Bondo est formel : « Un montage grossier et ridicule »

Jeudi, 05 Juillet 2012




Que s’est-il passé au Restaurant GREEN GARDEN le 26 juin dernier ? C’est la question à laquelle Me Richard BONDO a répondu hier au cours d’une conférence de presse tenue dans son cabinet situé dans l’immeuble Botour à Gombe.

Le 26 juin dernier, aux environs de 13 heures, a indiqué l’avocat de Eugène DIOMI Ndongala, le colonel KANYAMA accompagné de deux filles sont arrivés au Restaurant GREEN GARDEN situé à côté du siège social du parti politique Démocratie Chrétienne sur l’avenue Colonel EBEYA au N°7b.
En ce moment-là, DIOMI Ndongala était plongé dans les préparatifs de la cérémonie de la signature de la Charte de la Majorité Présidentielle populaire dont il est le porte-parole. En fait, il était en train de recevoir les différents responsables des partis politiques et associations ainsi que les personnalités indépendantes (69) voulant adhérer à cette plate-forme.
Vers 17 heures, Diomi Ndongala quitte le siège de son parti et prend place à bord d’une Jeep d’un ami membre de cette plate-forme. Curieusement vers 19 heures, les tenanciers du Restaurant GREEN GARDEN sont surpris par l’agitation d’un homme qui prétend avoir rattrapé ses deux filles dans ce restaurant sur l’invitation de DIOMI Ndongala. L’homme en question était dans tous ses états et s’était mis à frapper ses deux filles.

Pour préserver l’ordre public que de tapage nocturne risquait à perturber, les tenanciers ont essayé en vain de calmer cet homme qui criait si fort que les clients ont commencé à s’en aller. Il criait à tout celui qui voulait l’entendre que ses deux filles avaient été violées par Diomi Ndongala.

Curieusement, c’est à ce moment-là que le colonel KANYAMA a surgi brusquement en compagnie des éléments de la Police armés jusqu’aux dents, à la recherche du violeur Diomi Ndongala.

Montage grossier et ridicule

Selon Me Richard BONDO, il s’agit là d’un montage grossier et ridicule, du thêatre,  commandité par les services de la Police Nationale pour éliminer politiquement un adversaire coriace dont l’activisme, le courage et le patriotisme dérangent le pouvoir en place.

Tout d’abord, comment expliquer la présence dans la matinée du colonel KANYAMA accompagné de deux jeunes filles dans ce restaurant situé comme par hasard juste à côté du siège social de la Démocratie Chrétienne qui continue à réclamer la vérité des urnes ?

Pourquoi le soit disant père de ces deux jeunes filles refuse-t-il de présenter leur mère et l’adresse exacte du domicile familial ?

Qu’est ce qui explique l’irruption brusque du colonel KANYAMA  et de ses hommes en armes ainsi que des cameramen d’une télévision proche du pouvoir PPRD au restaurant GREEN GARDEN quelques minutes après le scénario macabre et indigeste du prétendu de ces deux jeunes filles ?

Alors que l’infraction pénale est réputée individuelle, pourquoi la Police a-t-elle procédé à l’arrestation de deux innocents qui ont le malheur d’être proches de l’honorable DIOMI Ndongala ?

Il s’agit là d’une prise d’otages pure et simple qui n’honore pas le pouvoir, en place, s’est écrié Me Richard BONDO. On cherche à donner à la fausseté des faits une apparence de vérité parce que l’on mobilise la presse audiovisuelle proche du régime en place, l’on instrumentalise les services de la Police nationale en postant deux éléments en armes et tenue devant le siège d’un parti politique et l’on met en branle l’appareil judiciaire tout aussi instrumentalisé à souhait.

Une véritable violation des droits de “homme doublée d’un mépris délibéré et éhonté de la dignité de la femme, a indiqué Me Richard BONDO.

Pire, a-t-il ajouté, les éléments de la Police nationale ont emporté les ordinateurs et autres instruments de travail trouvés au siège du parti politique Démocratie Chrétienne.

C’est pour ces raisons et bien d’autres que Me Richard BONDO, avocat conseil, de DIOMI Ndongala a formulés quelques exigences. Notamment un appel au Procureur Général de la République pour qu’il ait une approche impartiale dans le traitement de ce dossier en instruisant à décharge car le dossier du viol imputé à DIOMI Ndongala est vide et n’a aucun élément de cette infraction à sa charge.

Ensuite, la détention à la prison centrale de Makala du dénommé NTINU KOLOLO, ci-devant chef de chantier et de NSONI Eau, garde du corps procède de l’illégalité flagrante et de l’arbitraire.

Enfin, les poursuites dirigées contre DIOMI Ndongala doivent être rejetées et classées sans suite faute des éléments de preuve et parceque fausses.

Il en est de même de la saisine du bureau de l’Assemblée Nationale.

F.M.
LE PHARE, 05/07/2012


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