Au cours de l’assemblée générale organisée hier 3 juillet à la «Place Golgotha», la base de l’Administration publique, qui avait conditionné la consommation des billets de banque à valeur faciale élevée au paiement d’un nouveau salaire de 159 000 Fc au huissier et 1 590 000 au secrétaire général, a désapprouvé l’émission de ces billets. Raison invoquée : le gouvernement-employeur n’a pas répondu favorablement à sa demande.
Les agents et fonctionnaires de l’Etat se sont retrouvés hier 3 juillet à la «Place Golgotha» en assemblée générale. C’est à l’initiative de l’Intersyndicale nationale du secteur public de la République démocratique du Congo (INSP) et des syndicats indépendants de l’Administration publique (SIAP).
Cette assemblée générale a fait suite à celle organisée le 12 juin 2012 au même endroit. Lors de cette rencontre, la base avait conditionné la consommation des billets de banque à valeur faciale élevée au paiement du nouveau barème de 159 000 Fc au huissier et 1 590 000 Fc au secrétaire général de l’Administration publique de la République démocratique du Congo dans le cadre du budget de l’Etat pour l’exercice 2012.
La base s’était donnée rendez-vous le mardi 3 juillet 2012 pour constater si le gouvernement-employeur a répondu favorablement à son cahier des charges. Lors de cette rencontre, a constaté la base, le budget de l’Etat pour l’exercice 2012 ne prévoit aucune augmentation des salaires pour les agents et fonctionnaires de l’Etat.
La base a également constaté que jusqu’à la tenue de cette rencontre l’augmentation du salaire du huissier tant attendu n’a pas eu lieu. Par conséquent, elle a conclu à la mauvaise foi du gouvernement.
Réagissant à cela, les agents et fonctionnaires ont désapprouvé l’émission des billets de banque à valeur faciale élevée. Ils ont décidé de ne pas consommer ces billets qui sont, ont-ils soutenu, de nature à aggraver leurs conditions de vie.
La violation des droits des agents et fonctionnaires de l’Etat a figuré au menu de cette rencontre. A l’occasion, les syndicalistes ont relevé l’existence d’un projet de statut devant régir les agents et fonctionnaires de l’Etat.
Seulement, constatent-ils, ce projet est déjà en train d’être appliqué dans le cadre de l’organigramme mis sur pied par le ministère de la Fonction publique. «50% des agents et fonctionnaires de l’Etat perdront leur emploi à la suite de l’application de cet organigramme», se sont-ils indignés.
DIALOGUER AVEC LE PREMIER MINISTRE
Ils ont trouvé d’aberrant qu’on signe un arrêté et qu’on commence à appliquer ce qui se trouve dans un projet de statut, qui n’est pas encore adopté par l’Assemblée nationale et qui n’a pas été signé par le chef de l’Etat de l’Etat.
Autre violation constatée dans ce même statut : les secrétaires généraux de l’Administration publique deviennent des hors cadres, c’est-à-dire que désormais ils ne sont plus des fonctionnaires.
Dès lors, exigent les syndicats de l’Administration publique, les concernés devront perdre leur numéro matricule et l’on devra tirer toutes les conséquences par rapport à la retraite notamment.
Les cas d’agents et fonctionnaires de l’Etat révoqués, retraités arbitrairement, non affectés, réintégrés et bloqués (non payés) de tous les services de l’Etat ont été abordés par les syndicalistes qui ont plaidé pour que justice soit faite, c’est-à-dire que les uns et autres retrouvent leurs droits.
A noter que la base a décidé sur-le-champ de se rendre à la Primature. Objectif : rencontrer le Premier ministre qui, malheureusement était en voyage, a-t-elle appris.
Dans une lettre minutée à l’attention du Premier ministre, l’Intersyndicale nationale du secteur public et les Syndicats indépendants de l’Administration publique sollicitent le dialogue pour poser de vraies questions sur les conditions socioprofessionnelles des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Notamment sur le barème salarial, les violations des droits des fonctionnaires de l’Etat et le dialogue social.
Les agents et fonctionnaires de l’Etat veulent rencontrer le Premier ministre le vendredi 6 juillet 2012.
Fl. NL-NS
© Le Potentiel
Les agents et fonctionnaires de l’Etat se sont retrouvés hier 3 juillet à la «Place Golgotha» en assemblée générale. C’est à l’initiative de l’Intersyndicale nationale du secteur public de la République démocratique du Congo (INSP) et des syndicats indépendants de l’Administration publique (SIAP).
Cette assemblée générale a fait suite à celle organisée le 12 juin 2012 au même endroit. Lors de cette rencontre, la base avait conditionné la consommation des billets de banque à valeur faciale élevée au paiement du nouveau barème de 159 000 Fc au huissier et 1 590 000 Fc au secrétaire général de l’Administration publique de la République démocratique du Congo dans le cadre du budget de l’Etat pour l’exercice 2012.
La base s’était donnée rendez-vous le mardi 3 juillet 2012 pour constater si le gouvernement-employeur a répondu favorablement à son cahier des charges. Lors de cette rencontre, a constaté la base, le budget de l’Etat pour l’exercice 2012 ne prévoit aucune augmentation des salaires pour les agents et fonctionnaires de l’Etat.
La base a également constaté que jusqu’à la tenue de cette rencontre l’augmentation du salaire du huissier tant attendu n’a pas eu lieu. Par conséquent, elle a conclu à la mauvaise foi du gouvernement.
Réagissant à cela, les agents et fonctionnaires ont désapprouvé l’émission des billets de banque à valeur faciale élevée. Ils ont décidé de ne pas consommer ces billets qui sont, ont-ils soutenu, de nature à aggraver leurs conditions de vie.
La violation des droits des agents et fonctionnaires de l’Etat a figuré au menu de cette rencontre. A l’occasion, les syndicalistes ont relevé l’existence d’un projet de statut devant régir les agents et fonctionnaires de l’Etat.
Seulement, constatent-ils, ce projet est déjà en train d’être appliqué dans le cadre de l’organigramme mis sur pied par le ministère de la Fonction publique. «50% des agents et fonctionnaires de l’Etat perdront leur emploi à la suite de l’application de cet organigramme», se sont-ils indignés.
DIALOGUER AVEC LE PREMIER MINISTRE
Ils ont trouvé d’aberrant qu’on signe un arrêté et qu’on commence à appliquer ce qui se trouve dans un projet de statut, qui n’est pas encore adopté par l’Assemblée nationale et qui n’a pas été signé par le chef de l’Etat de l’Etat.
Autre violation constatée dans ce même statut : les secrétaires généraux de l’Administration publique deviennent des hors cadres, c’est-à-dire que désormais ils ne sont plus des fonctionnaires.
Dès lors, exigent les syndicats de l’Administration publique, les concernés devront perdre leur numéro matricule et l’on devra tirer toutes les conséquences par rapport à la retraite notamment.
Les cas d’agents et fonctionnaires de l’Etat révoqués, retraités arbitrairement, non affectés, réintégrés et bloqués (non payés) de tous les services de l’Etat ont été abordés par les syndicalistes qui ont plaidé pour que justice soit faite, c’est-à-dire que les uns et autres retrouvent leurs droits.
A noter que la base a décidé sur-le-champ de se rendre à la Primature. Objectif : rencontrer le Premier ministre qui, malheureusement était en voyage, a-t-elle appris.
Dans une lettre minutée à l’attention du Premier ministre, l’Intersyndicale nationale du secteur public et les Syndicats indépendants de l’Administration publique sollicitent le dialogue pour poser de vraies questions sur les conditions socioprofessionnelles des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Notamment sur le barème salarial, les violations des droits des fonctionnaires de l’Etat et le dialogue social.
Les agents et fonctionnaires de l’Etat veulent rencontrer le Premier ministre le vendredi 6 juillet 2012.
Fl. NL-NS
© Le Potentiel
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