Ces attaques sont à classer dans le cadre d’un plan général qui vise à s’éloigner de la frontière rwando-ougandaise pour tromper la vigilance de la future force internationale neutre et cacher ainsi les accointances du M23 avec le Rwanda
Et pourtant, les ministres de la Défense et Sécurité des pays membres de la CIRGL ont enjoint la rébellion du M23 à arrêter immédiatement toutes ses activités militaires, y compris le recrutement, l’approvisionnement en armes et munitions.
Le président en exercice de la CIRGL a été invité à instruire le M23 à retourner dans ses positions initiales d’avant le 30 juin dernier.
Une autre recommandation exige l’arrêt de toute activité anticonstitutionnelle du M23 et la mise en œuvre immédiate des activités du Mécanisme conjoint de vérification élargi dont les termes de référence sont en instance d’élaboration.
Depuis quelques temps, une certaine accalmie est constatée sur la ligne de front à Goma, à l’Est de la Rd Congo. Entre les deux parties, soit la Rd Congo et le Rwanda (M23), des affrontements ont cessé depuis que des pressions sont faites sur ce mouvement dont le soutien avéré du Rwanda n’est plus à démontrer.
Entre-temps, le Rwanda à travers le M23, a des ambitions démesurées dans son objectif de balkaniser le pays, celles de conquérir les villes de Masisi, Goma, Bukavu, Uvira, Kisangani, voire même la ville de Kinshasa.
Comment peuvent-ils y parvenir si et seulement si ils ne bénéficiaient pas du soutien des pays étrangers, en l’occurrence le Rwanda et le l’Ouganda ?
Masquer les accointances avec le Rwanda
Le Rwanda a tenté de se justifier au Conseil de Sécurité des Nations Unies, mais sans pour autant convaincre, au sujet de son implication dans le soutien et le financement du M23.
C’est ainsi que des stratégies sont étudiées pour voir dans quelle mesure il faut tout faire pour tromper la vigilance de tout le monde, surtout de la Communauté internationale.
C’est dans cet objectif qu’il faut situer la réunion du tout nouveau gouvernement du M23 qui a eu lieu le mardi 28 août 2012 vers 11h00’ à Bunagana.
L’objectif était simple : prendre Masisi et s’éloigner de la frontière rwando-ougandaise pour cacher les accointances réelles avec le Rwanda.
Il sied de souligner que tout est parti de la réunion tenue à Goma le 17 août 2012 par les ministres de la Défense et Sécurité de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Cette rencontre élargie au niveau des États-majors des pays de la sous-région se situait dans le prolongement du récent sommet des Chefs d’État de la CIRGL qui a eu lieu à Kampala, le 8 août.
Conformément au mandat qui leur est confié, les participants ont proposé des éléments précis sur l’opérationnalisation de la force internationale neutre tout en déterminant des moyens d’actions urgentes à mener pour aboutir à une cessation effective des combats dans l’Est de la RDC.
Par rapport à la force internationale neutre, elle sera dotée d’un mandat de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, comprenant des troupes des pays africains et d’autres partenaires bilatéraux ou multilatéraux.
Les ministres de la Défense des pays membres de la CIRGL ont, par ailleurs, enjoint la rébellion du M23 à « arrêter immédiatement toutes ses activités militaires, y compris le recrutement, l’approvisionnement en armes et munitions ».
Le président en exercice de la CIRGL a été invité à instruire le M23 à retourner dans ses positions initiales d’avant le 30 juin dernier.
Une autre recommandation exige l’arrêt de toute activité anticonstitutionnelle du M23 et la mise en œuvre immédiate des activités du Mécanisme conjoint de vérification élargi dont les termes de référence sont en instance d’élaboration.
Le danger pour le M23
Au M23 mouvement rebelle qui agit avec l’aide du Rwanda, on ne ferme pas du tout l’œil.
Des stratagèmes sont montés pour éviter les sanctions internationales à leur parrain.
Sachant bien que la décision prise par les ministres de la Défense et Sécurité, celle qui veut que le M23 retourne dans ses positions initiales du 30 juin dernier, avec comme conséquence de se voir reléguer à Runyonyi et à Mbuzi, deux collines proches du Rwanda.
Dans l’esprit et la lettre du communiqué final de cette réunion, s’il est permis que le M23 abandonne tous ces territoires conquis, il se retrouvera à Runyonyi et Mbuzi, deux collines qu’il a occupées avant le 30 juin dernier.
La conséquence est simple : en cas d’attaque de la force internationale neutre qui a reçu missions de protéger les frontières et d’éradiquer les rebelles du M23, ceux-ci seront obligés de fuir vers le Rwanda.
Ainsi, tout le monde pourra se rendre à l’évidence que réellement le Rwanda était derrière les mutins de M23.
Raison pour laquelle, grâce à environ 3.000 jeunes qui ont été recrutés et entraînés par un certain Séraphin Mirindi, le M23 veut conquérir les villes deMasisi, Goma, Bukavu, Uvira, Kisangani et plus tard la ville de Kinshasa.
Des mêmes sources, nous apprenons que le M23, à travers ce projet macabre, voudrait présenter une alternative crédible en Rd Congo.
Mais au regard des lourdes charges qui pèsent sur les cadres du M23 et compte tenu des massacres et autres faits infractionnels mis à leur charge, il est difficile de percevoir cette alternative.
Si alternative il y avait, le M23 devrait d’abord se débarrasser de tous ceux qui sont cités comme auteurs, complices et coauteurs de ces infractions.
Comme on peut bien s’en rendre compte, le M23 avec derrière lui le Rwanda, n’a pas respecté ni l’esprit ni la lettre du communiqué final de la réunion des ministres de la Défense et Sécurité, qui ont exigé l’arrêt de toute activité anticonstitutionnelle du M23.
Et regardant la situation sécuritaire en face, on peut affirmer que le M23 n’a pas du tout respecté ce communiqué final. Pour preuve, il y a eu composition du gouvernement (chefs de départements), sans oublier le recrutement des jeunes qui sont prêts à attaquer Masisi et reprendre ainsi les dernières positions du CNDP.
Que fait entre-temps le Gouvernement ?
En dépit du fait qu’il y a accalmie sur la ligne du front, la Rd Congo ne dort pas sur ses lauriers. L’illustration la plus parfaite, c’est le déplacement à New-York d’une délégation congolaise, présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda.
A cette délégation se sont jointecelle des chefs des confessions religieuses qui ont amené des preuves supplémentaires palpables de l’implication directe du Rwanda derrière les mutins du M23.
Au-delà de tout ce qui vient d’être dit, la Rd Congo doit intensifier ses pressions pour que des sanctions soient effectivement adoptées non seulement à l’encontre du Rwanda, mais aussi du M23 à cause de tout ce qu’ils ont causé comme préjudices matériels et moraux dans cette partie de la République.
Interrogé par la radio des Nations Unies, Raymond Tshibanda a indiqué que la situation que vit actuellement la Rd Congo est une interpellation de la conscience internationale, car elle s’est développée en violation des principes et règles qui régissent les Etats.
« Tout le monde sait aujourd’hui que le M23 n’est qu’une façade qui cache une agression d’un pays voisin, en l’occurrence le Rwanda », dit-il, avant d’ajouter que nous ne baissons pas les bras, nous continuerons à exploiter toutes les voies possibles.
Il a dit qu’il était le farouche partisan du dialogue qui provoque des résultats, mais pas un dialogue pendant qu’on finance une rébellion.
« Une action du Conseil de sécurité dans ce sens est importante si on veut obtenir un changement de comportement dans le chef du Rwanda », d’autant que les chefs d’Etat de la Région des Grands Lacs ont demandé que soit mise en place une force internationale neutre avec une double mission : protéger les frontières et éradiquer le M23 et les FDLR.
Il a rappelé que l’objectif pour son pays n’est pas de gagner la guerre, mais de gagner la paix.
« Nous voulons y arriver par une voie la moins coûteuse, qui permette d’obtenir une vraie paix et durable », dit-il.
Groupelavenir.cd
Le danger pour le M23
Au M23 mouvement rebelle qui agit avec l’aide du Rwanda, on ne ferme pas du tout l’œil.
Des stratagèmes sont montés pour éviter les sanctions internationales à leur parrain.
Sachant bien que la décision prise par les ministres de la Défense et Sécurité, celle qui veut que le M23 retourne dans ses positions initiales du 30 juin dernier, avec comme conséquence de se voir reléguer à Runyonyi et à Mbuzi, deux collines proches du Rwanda.
Dans l’esprit et la lettre du communiqué final de cette réunion, s’il est permis que le M23 abandonne tous ces territoires conquis, il se retrouvera à Runyonyi et Mbuzi, deux collines qu’il a occupées avant le 30 juin dernier.
La conséquence est simple : en cas d’attaque de la force internationale neutre qui a reçu missions de protéger les frontières et d’éradiquer les rebelles du M23, ceux-ci seront obligés de fuir vers le Rwanda.
Ainsi, tout le monde pourra se rendre à l’évidence que réellement le Rwanda était derrière les mutins de M23.
Raison pour laquelle, grâce à environ 3.000 jeunes qui ont été recrutés et entraînés par un certain Séraphin Mirindi, le M23 veut conquérir les villes deMasisi, Goma, Bukavu, Uvira, Kisangani et plus tard la ville de Kinshasa.
Des mêmes sources, nous apprenons que le M23, à travers ce projet macabre, voudrait présenter une alternative crédible en Rd Congo.
Mais au regard des lourdes charges qui pèsent sur les cadres du M23 et compte tenu des massacres et autres faits infractionnels mis à leur charge, il est difficile de percevoir cette alternative.
Si alternative il y avait, le M23 devrait d’abord se débarrasser de tous ceux qui sont cités comme auteurs, complices et coauteurs de ces infractions.
Comme on peut bien s’en rendre compte, le M23 avec derrière lui le Rwanda, n’a pas respecté ni l’esprit ni la lettre du communiqué final de la réunion des ministres de la Défense et Sécurité, qui ont exigé l’arrêt de toute activité anticonstitutionnelle du M23.
Et regardant la situation sécuritaire en face, on peut affirmer que le M23 n’a pas du tout respecté ce communiqué final. Pour preuve, il y a eu composition du gouvernement (chefs de départements), sans oublier le recrutement des jeunes qui sont prêts à attaquer Masisi et reprendre ainsi les dernières positions du CNDP.
Que fait entre-temps le Gouvernement ?
En dépit du fait qu’il y a accalmie sur la ligne du front, la Rd Congo ne dort pas sur ses lauriers. L’illustration la plus parfaite, c’est le déplacement à New-York d’une délégation congolaise, présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda.
A cette délégation se sont jointecelle des chefs des confessions religieuses qui ont amené des preuves supplémentaires palpables de l’implication directe du Rwanda derrière les mutins du M23.
Au-delà de tout ce qui vient d’être dit, la Rd Congo doit intensifier ses pressions pour que des sanctions soient effectivement adoptées non seulement à l’encontre du Rwanda, mais aussi du M23 à cause de tout ce qu’ils ont causé comme préjudices matériels et moraux dans cette partie de la République.
Interrogé par la radio des Nations Unies, Raymond Tshibanda a indiqué que la situation que vit actuellement la Rd Congo est une interpellation de la conscience internationale, car elle s’est développée en violation des principes et règles qui régissent les Etats.
« Tout le monde sait aujourd’hui que le M23 n’est qu’une façade qui cache une agression d’un pays voisin, en l’occurrence le Rwanda », dit-il, avant d’ajouter que nous ne baissons pas les bras, nous continuerons à exploiter toutes les voies possibles.
Il a dit qu’il était le farouche partisan du dialogue qui provoque des résultats, mais pas un dialogue pendant qu’on finance une rébellion.
« Une action du Conseil de sécurité dans ce sens est importante si on veut obtenir un changement de comportement dans le chef du Rwanda », d’autant que les chefs d’Etat de la Région des Grands Lacs ont demandé que soit mise en place une force internationale neutre avec une double mission : protéger les frontières et éradiquer le M23 et les FDLR.
Il a rappelé que l’objectif pour son pays n’est pas de gagner la guerre, mais de gagner la paix.
« Nous voulons y arriver par une voie la moins coûteuse, qui permette d’obtenir une vraie paix et durable », dit-il.
Groupelavenir.cd
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