13/08/2012 Par Jeune Afrique
La Suède a annoncé lundi 13 août avoir suspendu provisoirement une partie de son aide au développement envers le Rwanda. Une décision similaire à celle d'autres pays, dans l'attente d'un changement de politique de la part de Kigali, accusé par l'ONU de soutenir les rebelles du M23 dans l'est de la RDC.
La pression sur le Rwanda de paul Kagamé se fait chaque jour un peu plus forte pour qu’il cesse son soutien présumé aux mutins du Mouvement du 23 mars qui sévissent dans l’est de la RDC et menacent de marcher sur Goma, capitale du Nord-Kivu.
À l’instar des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et des Pays-Bas, la Suède a annoncé lundi 13 août avoir suspendu provisoirement une partie de son aide au Rwanda.
« Concernant l'aide, nous avons choisi d'attendre pour faire la lumière sur ce qui se passe au Congo et comment elles [les autorités rwandaises, NDLR] s'en mêlent. (…) Nous ne l'avons pas arrêtée, nous avons choisi de la geler », a déclaré la ministre suédoise de la Coopération Gunilla Carlsson à la radio publique SR. Non sans souligner que le Rwanda devait « prendre ses responsabilités pour le développement de la région ».
En 2011, la Suède a avait versé au Rwanda une aide de 215 millions de couronnes (26,1 millions d'euros).
Statu quo
Kigali a démenti à de multiples reprises tout soutien aux rebelles du M23, des accusations issues d’un rapport des experts de l’ONU. Le Rwanda a accusé en retour Kinshasa, qui nie, de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), rébellion hutu rwandaise opposée au régime de Paul Kagame et également active dans l'est de la RDC.
Un sommet des États des Grands Lacs, censé définir les contours d'une force neutre permettant d' « éradiquer » les groupes armés dans l'est de la RDC s'est achevé mercredi, sans résultat probant.
(Avec AFP)
La Suède a annoncé lundi 13 août avoir suspendu provisoirement une partie de son aide au développement envers le Rwanda. Une décision similaire à celle d'autres pays, dans l'attente d'un changement de politique de la part de Kigali, accusé par l'ONU de soutenir les rebelles du M23 dans l'est de la RDC.
La pression sur le Rwanda de paul Kagamé se fait chaque jour un peu plus forte pour qu’il cesse son soutien présumé aux mutins du Mouvement du 23 mars qui sévissent dans l’est de la RDC et menacent de marcher sur Goma, capitale du Nord-Kivu.
À l’instar des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et des Pays-Bas, la Suède a annoncé lundi 13 août avoir suspendu provisoirement une partie de son aide au Rwanda.
« Concernant l'aide, nous avons choisi d'attendre pour faire la lumière sur ce qui se passe au Congo et comment elles [les autorités rwandaises, NDLR] s'en mêlent. (…) Nous ne l'avons pas arrêtée, nous avons choisi de la geler », a déclaré la ministre suédoise de la Coopération Gunilla Carlsson à la radio publique SR. Non sans souligner que le Rwanda devait « prendre ses responsabilités pour le développement de la région ».
En 2011, la Suède a avait versé au Rwanda une aide de 215 millions de couronnes (26,1 millions d'euros).
Statu quo
Kigali a démenti à de multiples reprises tout soutien aux rebelles du M23, des accusations issues d’un rapport des experts de l’ONU. Le Rwanda a accusé en retour Kinshasa, qui nie, de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), rébellion hutu rwandaise opposée au régime de Paul Kagame et également active dans l'est de la RDC.
Un sommet des États des Grands Lacs, censé définir les contours d'une force neutre permettant d' « éradiquer » les groupes armés dans l'est de la RDC s'est achevé mercredi, sans résultat probant.
(Avec AFP)
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