mercredi 5 septembre 2012

16 janvier 2001: Sur conseil de Paul Kagamé, Bill Clinton téléphone M'zée Victor Mpoyo et lui propose Joseph Kabila pour succéder à M'zée Laurent-Désiré Kabila assassiné

mardi 4 septembre 2012

Onze ans après l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila, troisième Président de la République démocratique du Congo, aucun avancé sur son assassinat, 50 suspects, condamnés au terme d'un procès expéditif, croupissent toujours au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-prison de Makala.

Le 16 janvier 2001, dans la mi-journée, des coups de feu retentissent dans l'enceinte du Palais de Marbre, résidence du président Laurent-Désiré Kabila. RFI (Radio France International) parle de "quelque chose de très grave" qui s'est passé au palais présidentiel à Kinshasa.

La rumeur, principale source d'information dans la capitale congolaise, se met en marche. C'est Louis Michel "Big Loulou", ministre Belge des Affaires étrangères, qui le premier, intervenant sur les antennes de la radio mondiale, citant des sources crédibles à Kinshasa, annonce successivement la mort de Kabila des suites des balles tirées par un de ses gardes du corps.


La statue de M'zée Laurent-Désiré Kabila devant le palais de la nation à Kinshasa.

Kinshasa admet la fusillade mais dit que Kabila a été blessé et évacué à l'étranger pour des soins appropriés. Le Zimbabwe, principal allié du gouvernement congolais annonce le décès du président avant de se rétracter.

Le 18 janvier 2001 à 20 H00, le gouvernement congolais annonce à la télévision nationale, par la bouche du ministre de la communication, Dominique Sakombi Inongo "Buka Lokuta", la mort de M'zée Laurent-Désiré Kabila survenue ce jour là (18 janvier 2001) dans un hôpital de Harare au Zimbabwe.

Le président aurait eu le temps de laisser un testament que lira magistralement le ministre de la communication.


Joseph Kabila, usurpateur des voix des congolais à l'élection présidentielle du 28 novembre 2011, peine depuis 11 ans à convaincre sa filiation avec M'zée Laurent-Désiré Kabila. Photo Réveil-FM, archives

Toujours à Kinshasa, ce 16 janvier 2001, à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC, chaîne étatique) les émissions continuent normalement jusqu'à ce qu'apparais à l'écran le colonel Eddy Kapend, aide de camp du chef de l'Etat.

Les yeux hagards, les lèvres sèches, sur un ton sec et autoritaire, l'aide de camps du chef de l'Etat se présente : "(…) c'est le colonel Eddy Kapend qui vous parle de Kinshasa, capitale de la République (…).

Il ordonne à toute la hiérarchie militaire, citée nommément, de maintenir les troupes au calme et de fermer toutes les frontières du pays. Sur les raisons de cette déclaration aux allures d'un putsch, le colonel Eddy Kapend ne dit rien.

Il promet des informations supplémentaires pour plus tard. Il ne réapparaîtra plus à l'écran si ce n'est, le 23 janvier 2001, dans la garde d'honneur lors des funérailles officielles du président Kabila.



Sur conseil de Paul Kagamé, Bill Clinton en fin mandat a introduit un cheval de troie à la tête de la République démocratique du Congo: Joseph Kabila.

Le même 16 janvier 2001 dans la soirée, Bill Clinton, le quarante-deuxième président des États-Unis qui est en fin de son second mandat, sur instigation, de Paul Kagamé, le président rwandais, téléphone à M'zée Victor Mpoyo et lui propose Joseph Kabila pour remplacer M'zée Laurent-Désiré Kabila assassiné.

Raison évoquée: Pour éviter la course au pouvoir, Joseph Kabila est jeune, il a besoin d'être encadré et cela sera une continuité comme c'est le fils qui remplace le père !

Lorsque les M'zéeïstes: Gaëtan Kakuji, ministre d'Etat chargé des Affaires intérieures, dans l'ordre protocolaire, est, en effet, le numéro deux du régime; Mwenze Kongolo, minstre de la justice; Abdoulaye Yerodia qui devint par la suite le pleureur de la République, Théophile Bemba Fundu etc..C'est M'zée Victor Mpoyo, ministre d'Etat chargé du pétrole qui réussit sans beaucoup de peine à avaliser et à convaincre les autres sur la proposition de Bill Clinton dans le choix de Joseph Kabila.

Ce dernier, jusque-là chef de l'armée de terre, est rappelé de Lubumbashi pour succéder à M'zée Laurent-Désiré Kabila. Avant même son introduction, Joseph Kabila foulera le tapis réservé aux Chefs d'Etat, pour régagner Kinshasa. Des Zimbabwéens assurent sa protection dès son arrivée à Kinshasa, tandis que des unités congolaises sont désarmées.

Pourquoi Bill Clinton a-t-il appelé M'zée Victor Mpoyo plutôt qu'un autre ?

Richissime, Pierre Victor Mpoyo est un vrai patriote congolais. En 1997, il sera, aux côtés de M'zée Laurent-Désiré Kabila, le principal artisan financier et logistique de la chute du régime du maréchal Mobutu, dont il fut un inlassable opposant.

Il a ramené sa fortune personnelle et a financé l'Afdl pour chasser Mobutu du pouvoir. C'est avec son argent, qu'on a financé la sortie du franc congolais et payé les militaires et les fonctionnaires. En 1998, c'est lui qui a sollicité l'intervention des militaires Angolais, Zimbabwéens et Namibiens pour contraindre l'agression Ougando-Burundo-Rwandaise.

Cet échec Museveni Kanguta de l'Ouganda et Paul Kagamé du Rwanda n'ont jamais pardonné Pierre Victor Mpoyo. Sa voix compte en ce 16 janvier 20001. Non assoiffé du pouvoir, les Angolais lui disent c'est maintenant ou jamais, il réfuse et les Américains savent aussi qu'il souffre de la maladie de Parkinson.

Bill Clinton va jouer sur la fibre paternelle de Victor Mpoyo sur Joseph Kabila pour avaliser ce choix saugrénu. Surtout que Joseph Kabila passait son temps à la résidence de M'zée Victor Mpoyo pour quémander plusieurs services et l'appui auprès du président de la République, M'zée Laurent-Désiré Kabila.
Anguille sous roche ! Le Rwanda vient de réussir son infiltration et d'introduire son cheval de troie à la tête de la République démocratique du Congo. Car au fait Joseph Kabila est sous le contrôle de James Kabarebe et de Paul Kagmé. Un vrai punch contre la République démocratique du Congo.


M'zée Pierre Victor Mpoyo, un patriote congolais.

Quelques jours, après l'investiture de Joseph Kabila comme Président de la République démocratique du Congo, M'zée Victor Mpoyo sera nommé ministre d'Etat sans porteuille et il sera envoyé pour soins en Europe avec un billet aller simple.

Depuis, il a pris ses distances avec le pouvoir de Kinshasa. Si M'zée Laurent-Désiré Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001, qui a ordonné à l’avocat de la République démocratique du Congo de retirer la plainte déposée contre le Rwanda à la Cour internationale de Justice (CIJ), par lettre télécopiée, datée du 15 janvier 2001?

La Cour internationale de Justice (CIJ) est l’organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elle a été instituée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies et a entamé son activité en avril 1946.

La Cour a son siège au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas). C’est le seul des six organes principaux des Nations Unies à ne pas avoir son siège à New York (Etats-Unis d’Amérique).

La mission de la Cour est de régler, conformément au droit international, les différends d’ordre juridique qui lui sont soumis par les Etats et de donner des avis consultatifs sur les questions juridiques que peuvent lui poser les organes et les institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies autorisés à le faire.

La Cour se compose de quinze juges, qui sont élus pour un mandat de neuf ans par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Elle est assistée du Greffe, son organe administratif. Ses langues officielles sont le français et l’anglais.

En 1998, les soldats rwandais ont été chassés de la République démocratique du Congo, c'est depuis janvier 2001 que Paul Kagamé, dirige par procuration la République démocratique du Congo. Ne pas vouloir le dire ni le voir, c'est faire preuve de naïveté.

Le 30 juin 2010, lors des festivités du cinquantenaire du Congo, Joseph Kabila a contraint les personnalités présentes y compris Albert II, roi des Belges, d'attendre Paul Kagamé, qui est arrivé avec deux heurs de retard!

Déjà début février 2001, Joseph Kabila faisait une tournée remarquée en Europe (Belgique, France), puis les Etats-Unis, où il rencontra Georges Bush avec Paul kagamé.



2 févier 2001, George Bush s'entretient à Washington avec Joseph Kabila, Thabo Mbengi (Afrique du Sud) et Paul Kagamé (Rwanda).

En février 2004, Joseph Kabila effectue un voyage officiel en Belgique.

Lors de son allocution au Sénat belge il fait l'éloge de la colonisation belge : « L'histoire de la République démocratique du Congo, c'est aussi celle des Belges, missionnaires, fonctionnaires et entrepreneurs qui crurent au rêve du Roi Léopold II de bâtir, au centre de l'Afrique, un État.

Nous voulons rendre hommage à la mémoire de tous ces pionniers. » Cette prise de position lui a été reprochée et ses propos qualifiés de « révisionnistes ».

Depuis onze ans qu'il trône à la tête de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a commis plusieurs actes de "haute trahison" contre le Congo.

Freddy Mulongo
Réveil-FM
La première radio associative et communautaire de Kinshasa.

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