31/08/2012 | AFP
RDC: le Rwanda retire environ 280 soldats en accord avec Kinshasa © AFP
Le Rwanda a annoncé vendredi retirer du territoire de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) environ 280 de ses soldats qui étaient engagés dans des opérations conjointes de pacification avec l'armée de ce pays.
"A la suite de consultations avec la RDC et la Monusco (mission de l'ONU déployée dans ce pays), le Rwanda retire les deux compagnies de ses forces spéciales qui travaillaient aux côtés de leurs homologues des FARDC (forces armées de RDC) dans un bataillon conjoint opérant à Rutshuru, dans le Nord Kivu", indique un communiqué du ministère rwandais de la Défense, précisant que les soldats rwandais retourneront dès samedi sur le sol rwandais.
Le Rwanda ne précise pas le nombre exact de soldats concernés, mais une compagnie est constituée d'environ 140 hommes en général.
A Kinshasa, un porte-parole militaire congolais a déclaré à l'AFP "pouvoir confirmer" ce départ.
Kinshasa avait "exprimé aux autorités rwandaises" son "souhait" de voir les soldats rwandais partir, a précisé pour sa part à l'AFP le ministre de la Défense de RDC, Alexandre Luba Ntambo.
"La présence de ces troupes ne se justifie plus dans le cadre du mécanisme nouveau qui a été mis en place en vue de combattre les forces négatives dans la région", a ajouté le ministre.
Le ministre fait ainsi allusion aux récentes décisions de principe de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, une organisation des Etats de la région, de déployer une "force neutre" de plusieurs milliers de soldats pour mettre un terme aux agissements de plusieurs milices armées dans l'Est de la RDC.
"A la suite des affrontements entre les FARDC et (le mouvement rebelle) M23, l'environnement opérationnel a changé et en conséquence nous avons planifié et négocié notre retrait depuis un certain temps", a commenté de son côté le général Joseph Nzabamwita, porte-parole de l'armée rwandaise.
Le bataillon conjoint composé de deux compagnies rwandaises et deux compagnies de soldats des FARDC était en place depuis mars 2011, précise le communiqué rwandais.
Le retrait des soldats rwandais apparaît comme un geste de détente de Kigali à l'égard de Kinshasa, après les tensions de ces derniers mois nées des accusations de l'ONU selon lesquelles le Rwanda soutenait militairement un mouvement rebelle dans l'Est de la RDC, le mouvement du 23 mars (M23), ce que Kigali dément catégoriquement.
La nouvelle force internationale neutre actuellement en discussion doit notamment viser à neutraliser cette guérilla.
L'armée congolaise combat depuis mai les mutins du M23, issus d'une ex-rébellion congolaise: le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui a été intégré dans l'armée en 2009.
L'armée rwandaise était intervenue début 2009 sur le sol de la RDC, aux côtés des FARDC, dans le cadre des opérations intitulées Kimia II et Umoja Wetu, pour combattre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Cette milice est composée de rebelles hutu rwandais, dont certains sont impliqués dans le génocide perpetré contre la minorité tutsi au Rwanda en 1994.
"Le Rwanda et la RDC ont menées des opérations conjointes depuis les opérations Umoja Wetu de janvier février 2009", affirme le ministère rwandais de la Défense, à propos de la présence à ce jour de ses soldats sur le sol de RDC.
Ce mécanisme conjoint, "public" et "officiel", a "succédé" aux opérations militaires de 2009 et les troupes rwandaises restées jusqu'à présent avaient un mandat "d'observation" des mouvements des FDLR au Nord-Kivu, où cette milice commet des exactions contre les civils, a précisé de son côté à l'AFP le ministre de la Défense de RDC Alexandre Luba Ntambo.
RDC: le Rwanda retire environ 280 soldats en accord avec Kinshasa © AFP
Le Rwanda a annoncé vendredi retirer du territoire de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) environ 280 de ses soldats qui étaient engagés dans des opérations conjointes de pacification avec l'armée de ce pays.
"A la suite de consultations avec la RDC et la Monusco (mission de l'ONU déployée dans ce pays), le Rwanda retire les deux compagnies de ses forces spéciales qui travaillaient aux côtés de leurs homologues des FARDC (forces armées de RDC) dans un bataillon conjoint opérant à Rutshuru, dans le Nord Kivu", indique un communiqué du ministère rwandais de la Défense, précisant que les soldats rwandais retourneront dès samedi sur le sol rwandais.
Le Rwanda ne précise pas le nombre exact de soldats concernés, mais une compagnie est constituée d'environ 140 hommes en général.
A Kinshasa, un porte-parole militaire congolais a déclaré à l'AFP "pouvoir confirmer" ce départ.
Kinshasa avait "exprimé aux autorités rwandaises" son "souhait" de voir les soldats rwandais partir, a précisé pour sa part à l'AFP le ministre de la Défense de RDC, Alexandre Luba Ntambo.
"La présence de ces troupes ne se justifie plus dans le cadre du mécanisme nouveau qui a été mis en place en vue de combattre les forces négatives dans la région", a ajouté le ministre.
Le ministre fait ainsi allusion aux récentes décisions de principe de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, une organisation des Etats de la région, de déployer une "force neutre" de plusieurs milliers de soldats pour mettre un terme aux agissements de plusieurs milices armées dans l'Est de la RDC.
"A la suite des affrontements entre les FARDC et (le mouvement rebelle) M23, l'environnement opérationnel a changé et en conséquence nous avons planifié et négocié notre retrait depuis un certain temps", a commenté de son côté le général Joseph Nzabamwita, porte-parole de l'armée rwandaise.
Le bataillon conjoint composé de deux compagnies rwandaises et deux compagnies de soldats des FARDC était en place depuis mars 2011, précise le communiqué rwandais.
Le retrait des soldats rwandais apparaît comme un geste de détente de Kigali à l'égard de Kinshasa, après les tensions de ces derniers mois nées des accusations de l'ONU selon lesquelles le Rwanda soutenait militairement un mouvement rebelle dans l'Est de la RDC, le mouvement du 23 mars (M23), ce que Kigali dément catégoriquement.
La nouvelle force internationale neutre actuellement en discussion doit notamment viser à neutraliser cette guérilla.
L'armée congolaise combat depuis mai les mutins du M23, issus d'une ex-rébellion congolaise: le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui a été intégré dans l'armée en 2009.
L'armée rwandaise était intervenue début 2009 sur le sol de la RDC, aux côtés des FARDC, dans le cadre des opérations intitulées Kimia II et Umoja Wetu, pour combattre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Cette milice est composée de rebelles hutu rwandais, dont certains sont impliqués dans le génocide perpetré contre la minorité tutsi au Rwanda en 1994.
"Le Rwanda et la RDC ont menées des opérations conjointes depuis les opérations Umoja Wetu de janvier février 2009", affirme le ministère rwandais de la Défense, à propos de la présence à ce jour de ses soldats sur le sol de RDC.
Ce mécanisme conjoint, "public" et "officiel", a "succédé" aux opérations militaires de 2009 et les troupes rwandaises restées jusqu'à présent avaient un mandat "d'observation" des mouvements des FDLR au Nord-Kivu, où cette milice commet des exactions contre les civils, a précisé de son côté à l'AFP le ministre de la Défense de RDC Alexandre Luba Ntambo.
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