Lundi, 08 Octobre 2012
Kinshasa attend cette semaine une trentaine de chefs d’Etats. Durant 3 jours, la capitale congolaise va devenir l’épicentre mondial de toutes les intriques et de toutes conspirations.
Pays hôte du XIVème sommet de la Francophonie, la RDC possède la lourde charge de veiller à ce que rien de fâcheux n’arrive à un seul de ces invités, ceux de premier rang particulièrement.
Il faudra donc veiller plus qu’au grain pour parvenir à sécuriser au maximum les différents chefs d’Etats qui vont séjourner à Kinshasa, 3 jours durant.
C’est à ce niveau qu’une unité spécialisée des Fardc se trouve intensément et exclusivement sollicitée. C’est sur elle que repose tout le poids de la sécurité dévolue aux chefs d’Etats.
La Garde Républicaine (GR), puisque c’est d’elle qu’il s’agit, à la lourde mission de veiller à l’intégrité physique de chacun des chefs d’Etats attendus le vendredi 12 octobre courant.
Suivant les normes internationales en vigueur, la sécurité de tout président de la République en déplacement incombe avant tout et principalement au pays hôte.
Dans leurs pays respectifs, les différents chefs d’Etats possèdent au maximum une division pour assurer leur sécurité.
Il s’agit d’une moyenne entre 10 à 15 mille hommes, répartis sur toute l’étendue du pays (le cliché est fondamentalement valable pour l’Afrique).
Mais lorsqu’ils se déplacent vers un pays donné, les chefs d’Etats ne sauraient dépasser le quota d’une section pour leur sécurité personnelle. C’est entre 10 et 15 éléments. Il existe, certes, des exceptions lorsqu’il s’agit d’une visite dans un cadre strictement bilatéral.
Moyennant quelques accords préalables entre parties, un président visiteur peut se permettre d’emmener plus d’éléments que convenus pour sa sécurité.
Ce fut ainsi le cas lors de la visite de Georges Bush Junior au Sénégal dans un contexte post 11 septembre 2001.
Préséance
S’agissant du Sommet, un tel dépassement ne peut avoir lieu. Les quotas sécuritaires sont strictement fixés à la taille d’une section. Même pour François Hollande !
Or, une fois sur le terrain, il faut au minimum une compagnie pour sécuriser un chef d’Etat et parer ainsi contre toute éventualité. Une moyenne comprise entre 30 et 45 éléments.
La Garde Républicaine devra ainsi s’atteler à mettre à la disposition de chaque chef d’Etat ce quota sécuritaire qui va interagir avec la section accompagnant les différents présidents de la République.
Lourde responsabilité. Très lourde en tout cas.
A la GR, on ne ferme pas l’œil. La capitale est placée sous très haute surveillance. Au-delà des éléments qui seront affectés à la sécurité de chaque chef d’Etat, l’Etat-Major de l’unité de la Sécurité présidentielle, congolaise a lancé sur le terrain des commandos d’assaut.
Ces derniers investissent les centres névralgiques avec des consignes très particulières.
Entre-temps, le Bureau II de cette prestigieuse unité est devenu hyper opérationnel sur le terrain. Suivant une méthode particulière, il passe Kinshasa au peigne fin.
Dès aujourd’hui, la sécurité des chefs d’Etats hôtes a préséance sur toute autre aspect vital pour le Sommet.
Il s’ensuit que la GR, bien qu’étant une unité à part entières des Fardc, a préséance sur toutes les autres en ce moment très particulier.
LP
Kinshasa attend cette semaine une trentaine de chefs d’Etats. Durant 3 jours, la capitale congolaise va devenir l’épicentre mondial de toutes les intriques et de toutes conspirations.
Pays hôte du XIVème sommet de la Francophonie, la RDC possède la lourde charge de veiller à ce que rien de fâcheux n’arrive à un seul de ces invités, ceux de premier rang particulièrement.
Il faudra donc veiller plus qu’au grain pour parvenir à sécuriser au maximum les différents chefs d’Etats qui vont séjourner à Kinshasa, 3 jours durant.
C’est à ce niveau qu’une unité spécialisée des Fardc se trouve intensément et exclusivement sollicitée. C’est sur elle que repose tout le poids de la sécurité dévolue aux chefs d’Etats.
La Garde Républicaine (GR), puisque c’est d’elle qu’il s’agit, à la lourde mission de veiller à l’intégrité physique de chacun des chefs d’Etats attendus le vendredi 12 octobre courant.
Suivant les normes internationales en vigueur, la sécurité de tout président de la République en déplacement incombe avant tout et principalement au pays hôte.
Dans leurs pays respectifs, les différents chefs d’Etats possèdent au maximum une division pour assurer leur sécurité.
Il s’agit d’une moyenne entre 10 à 15 mille hommes, répartis sur toute l’étendue du pays (le cliché est fondamentalement valable pour l’Afrique).
Mais lorsqu’ils se déplacent vers un pays donné, les chefs d’Etats ne sauraient dépasser le quota d’une section pour leur sécurité personnelle. C’est entre 10 et 15 éléments. Il existe, certes, des exceptions lorsqu’il s’agit d’une visite dans un cadre strictement bilatéral.
Moyennant quelques accords préalables entre parties, un président visiteur peut se permettre d’emmener plus d’éléments que convenus pour sa sécurité.
Ce fut ainsi le cas lors de la visite de Georges Bush Junior au Sénégal dans un contexte post 11 septembre 2001.
Préséance
S’agissant du Sommet, un tel dépassement ne peut avoir lieu. Les quotas sécuritaires sont strictement fixés à la taille d’une section. Même pour François Hollande !
Or, une fois sur le terrain, il faut au minimum une compagnie pour sécuriser un chef d’Etat et parer ainsi contre toute éventualité. Une moyenne comprise entre 30 et 45 éléments.
La Garde Républicaine devra ainsi s’atteler à mettre à la disposition de chaque chef d’Etat ce quota sécuritaire qui va interagir avec la section accompagnant les différents présidents de la République.
Lourde responsabilité. Très lourde en tout cas.
A la GR, on ne ferme pas l’œil. La capitale est placée sous très haute surveillance. Au-delà des éléments qui seront affectés à la sécurité de chaque chef d’Etat, l’Etat-Major de l’unité de la Sécurité présidentielle, congolaise a lancé sur le terrain des commandos d’assaut.
Ces derniers investissent les centres névralgiques avec des consignes très particulières.
Entre-temps, le Bureau II de cette prestigieuse unité est devenu hyper opérationnel sur le terrain. Suivant une méthode particulière, il passe Kinshasa au peigne fin.
Dès aujourd’hui, la sécurité des chefs d’Etats hôtes a préséance sur toute autre aspect vital pour le Sommet.
Il s’ensuit que la GR, bien qu’étant une unité à part entières des Fardc, a préséance sur toutes les autres en ce moment très particulier.
LP
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