PARIS - Le président François Hollande, qui se rend ce week-end à Kinshasa pour un sommet de la Francophonie, a estimé mardi que la situation était tout à fait inacceptable sur le plan de la démocratie en République démocratique du Congo.
La situation dans ce pays est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l'opposition, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse commune avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Une vingtaine de chefs d'Etats et de gouvernements sont attendus ce week-end à Kinshasa pour le premier sommet de la Francophonie organisé en Afrique centrale. Il devrait se dérouler dans un climat tendu, l'opposition congolaise appelant à la contestation.
Après avoir hésité cet été, M. Hollande a finalement décidé de se rendre à Kinshasa, où il a promis de rencontrer l'opposition politique, les militants associatifs, la société civile et de tout dire partout.
L'autre préoccupation est l'agression dont ce pays est l'objet, venant de l'extérieur, sur ses frontières, et notamment au Kivu, a par ailleurs déclaré M. Hollande, en se prononçant pour la protection des frontières de la RDC.
Une rébellion de soldats mutins baptisée le M23 sème la terreur depuis près de six mois dans l'est de la RDC. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, et ses soupçons sont largement partagés par la communauté internationale.
Kigali pour sa part dément catégoriquement soutenir le M23.
Lors de la conférence de presse à l'Elysée, François Hollande a expliqué que son premier voyage de président en Afrique avait pour but, non pas de se différencier de ces prédécesseurs, mais de porter un message de confiance aux Africains, un message de solidarité par rapport à leur développement, un message d'amitié car nous avons besoin d'une Afrique dynamique.
Avant Kinshasa, le chef de l'Etat est attendu vendredi à Dakar où il doit s'exprimer devant l'Assemblée nationale sénégalaise et se rendre également sur l'île de Gorée, lieu de mémoire de la traite négrière.
Cette étape à Dakar devrait donner l'occasion à François Hollande de marquer sa différence avec son prédécesseur. En juillet 2007, à Dakar, pour son premier voyage de chef d'Etat en Afrique, Nicolas Sarkozy avait déploré que l'homme africain ne soit pas assez entré dans l'Histoire.
Concernant le sommet de la francophonie, François Hollande y voit l'occasion de dire aux Africains que la langue française leur appartient mais qu'elle suppose aussi des valeurs, des principes parmi lesquels il y a la démocratie, (...) la bonne gouvernance, la lutte contre toutes les corruptions, a-t-il aussi déclaré.
©AFP - 09 octobre 2012
La situation dans ce pays est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l'opposition, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse commune avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Une vingtaine de chefs d'Etats et de gouvernements sont attendus ce week-end à Kinshasa pour le premier sommet de la Francophonie organisé en Afrique centrale. Il devrait se dérouler dans un climat tendu, l'opposition congolaise appelant à la contestation.
Après avoir hésité cet été, M. Hollande a finalement décidé de se rendre à Kinshasa, où il a promis de rencontrer l'opposition politique, les militants associatifs, la société civile et de tout dire partout.
L'autre préoccupation est l'agression dont ce pays est l'objet, venant de l'extérieur, sur ses frontières, et notamment au Kivu, a par ailleurs déclaré M. Hollande, en se prononçant pour la protection des frontières de la RDC.
Une rébellion de soldats mutins baptisée le M23 sème la terreur depuis près de six mois dans l'est de la RDC. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, et ses soupçons sont largement partagés par la communauté internationale.
Kigali pour sa part dément catégoriquement soutenir le M23.
Lors de la conférence de presse à l'Elysée, François Hollande a expliqué que son premier voyage de président en Afrique avait pour but, non pas de se différencier de ces prédécesseurs, mais de porter un message de confiance aux Africains, un message de solidarité par rapport à leur développement, un message d'amitié car nous avons besoin d'une Afrique dynamique.
Avant Kinshasa, le chef de l'Etat est attendu vendredi à Dakar où il doit s'exprimer devant l'Assemblée nationale sénégalaise et se rendre également sur l'île de Gorée, lieu de mémoire de la traite négrière.
Cette étape à Dakar devrait donner l'occasion à François Hollande de marquer sa différence avec son prédécesseur. En juillet 2007, à Dakar, pour son premier voyage de chef d'Etat en Afrique, Nicolas Sarkozy avait déploré que l'homme africain ne soit pas assez entré dans l'Histoire.
Concernant le sommet de la francophonie, François Hollande y voit l'occasion de dire aux Africains que la langue française leur appartient mais qu'elle suppose aussi des valeurs, des principes parmi lesquels il y a la démocratie, (...) la bonne gouvernance, la lutte contre toutes les corruptions, a-t-il aussi déclaré.
©AFP - 09 octobre 2012
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