Mercredi, décembre 12, 2012
Barack Obama
Le Premier ministre développe, pour y arrive, une théorie tout à fait objective pour repartir d’un bon pied. À l’exemple des pays émergents, le développement de la RDC passera inévitablement par son industrialisation.
Dans une correspondance adressée au président américain Barack Obama, des ONG américaines proposent notamment l’envoi d’un émissaire spécial dans la région des Grands lacs dont la mission consistera à coordonner la réponse des États-Unis d’Amérique à la crise en cours dans l’est de la RDC.
Elles envisagent des sanctions du gouvernement américain contre les contrevenants de l’embargo sur les armes des Nations unies sur la RDC, la rupture de l’assistance militaire et la suspension de toute autre aide non humanitaire au gouvernement du Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23.
Ces ONG saluent les efforts de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl), et l’implication des acteurs régionaux à trouver une solution à la crise mais reconnaissent cependant la faiblesse des différentes approches pour la résolution du conflit congolais et craignent que le dialogue actuel entre le gouvernement de la RDC et le M23 n’entraîne la réintégration des criminels de guerre dans l’armée congolaise.
Enfin, elles estiment que les efforts pour parvenir à une paix durable doivent être menés non par ceux qui continuent à perpétuer le conflit, mais plutôt par un processus crédible internationalement facilité.
La détérioration spectaculaire de la situation sur le terrain est l’élément déclencheur de cette nouvelle initiative américaine contre l’enlisement de crise en RDC. À cet effet, les intéressés notent que les raisons notamment sécuritaires avancées par le Rwanda ne suffisent pas à justifier la violation répétée de la souveraineté de la RDC et les graves violations des droits humains y dénoncés.
Pour mettre un terme à l’insécurité dans la partie est de la RDC, il est souhaité que les États-Unis soutiennent les sanctions de l’ONU et en impose autant à toutes les personnes citées par le rapport du groupe d’experts des Nations unies, y compris de hauts responsables du gouvernement rwandais.
Pour les ONG américaines, l’émissaire spécial du président américain devrait être un haut responsable bénéficiant d’une expérience et des relations dans la région des Grands lacs et devrait s’assurer de la pleine coopération de toutes les parties à un processus politique international.
Il devrait aussi travailler étroitement avec l’envoyé de l’ONU dans la région dont Washington doit inciter la désignation avec comme mision principale de piloter ledit processus international qui doit répondre aux cycles continus de violence et d’ingérence régionale en collaboration avec l’UA et d’autres institutions régionales et sous-régionales.
Jules Tambwe Itagali
Oeil d'Afrique
Barack Obama
Le Premier ministre développe, pour y arrive, une théorie tout à fait objective pour repartir d’un bon pied. À l’exemple des pays émergents, le développement de la RDC passera inévitablement par son industrialisation.
Dans une correspondance adressée au président américain Barack Obama, des ONG américaines proposent notamment l’envoi d’un émissaire spécial dans la région des Grands lacs dont la mission consistera à coordonner la réponse des États-Unis d’Amérique à la crise en cours dans l’est de la RDC.
Elles envisagent des sanctions du gouvernement américain contre les contrevenants de l’embargo sur les armes des Nations unies sur la RDC, la rupture de l’assistance militaire et la suspension de toute autre aide non humanitaire au gouvernement du Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23.
Ces ONG saluent les efforts de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl), et l’implication des acteurs régionaux à trouver une solution à la crise mais reconnaissent cependant la faiblesse des différentes approches pour la résolution du conflit congolais et craignent que le dialogue actuel entre le gouvernement de la RDC et le M23 n’entraîne la réintégration des criminels de guerre dans l’armée congolaise.
Enfin, elles estiment que les efforts pour parvenir à une paix durable doivent être menés non par ceux qui continuent à perpétuer le conflit, mais plutôt par un processus crédible internationalement facilité.
La détérioration spectaculaire de la situation sur le terrain est l’élément déclencheur de cette nouvelle initiative américaine contre l’enlisement de crise en RDC. À cet effet, les intéressés notent que les raisons notamment sécuritaires avancées par le Rwanda ne suffisent pas à justifier la violation répétée de la souveraineté de la RDC et les graves violations des droits humains y dénoncés.
Pour mettre un terme à l’insécurité dans la partie est de la RDC, il est souhaité que les États-Unis soutiennent les sanctions de l’ONU et en impose autant à toutes les personnes citées par le rapport du groupe d’experts des Nations unies, y compris de hauts responsables du gouvernement rwandais.
Pour les ONG américaines, l’émissaire spécial du président américain devrait être un haut responsable bénéficiant d’une expérience et des relations dans la région des Grands lacs et devrait s’assurer de la pleine coopération de toutes les parties à un processus politique international.
Il devrait aussi travailler étroitement avec l’envoyé de l’ONU dans la région dont Washington doit inciter la désignation avec comme mision principale de piloter ledit processus international qui doit répondre aux cycles continus de violence et d’ingérence régionale en collaboration avec l’UA et d’autres institutions régionales et sous-régionales.
Jules Tambwe Itagali
Oeil d'Afrique
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