12/12/2012
Antipas MBUSA NYAMWISI
Récemment, de la semaine du 7 au 14 juillet 2012, Mbusa Nyamwisi a été vu en Ouganda et déjà des voix se sont levées pour stigmatiser ses tentatives de faire les yeux doux aux mutins du M-23 pour qu’il chapote leur rébellion.
Les terroristes du M-23 auront-ils eu de la facilité de progression dans les zones qu’ils occupent par suite de la trahison à grande échelle des gens comme Nyamwisi natifs du coin et connaisseurs de cette partie du pays ? Beaucoup porte à y croire.
Après la traque de Roger Lumbala, Nyamwisi a choisi de se réfugier en Afrique du Sud d’où il rendait ses services au mouvement terroriste du M-23 dans les coulisses. Le voilà resurgi à l’occasion des négociations entre le gouvernement de Kinshasa et le M-23 en qualités du Ministres des affaires étrangères.
Un homme du devoir et des principes, qui ne trahit pas sa conscience, respecte les valeurs, les engagements pris et va droit son chemin. Un homme tortueux prend des chemins sinueux et des zones d’ombre règnent sur sa conduite et son parcours.
Comme tout finit par se savoir et que des phénomènes sont annoncés par leurs signes avant-coureurs, à quoi peut-on s’attendre à partir de turpitudes, de la passion du pouvoir et de l’égoïsme des politiques congolais ?
Mbusa Nyamwisi est à Kampala où, à côté des terroristes du M-23, il s’est fait inviter à la table des négociations entre le gouvernement congolais et les terroristes du M-23.
Cette présence, qui est lourde de sens aux yeux des observateurs, prouve que Mbusa Nyamwisi espère un « Sun City »II lui qui, par l’étrangeté et la force des armes, est devenu Ministre des affaires étrangères du M-23.
Y a-t-il des politiciens au Congo?
Le cas d’école de Mbusa nous plonge de plein fouet dans cette interrogation. Après son passage au ministère des affaires étrangères puis à celui de l’intérieur où il n’a convaincu personne et surtout après son échec cuisant au scrutin présidentiel du 28 novembre 2011, Mbusa s’est signalé à l’est de la RDC peu après la publication des résultats de la présidentielle.
Avant cet épisode, lui qui a fait partie du gouvernement de la première mandature de Joseph Kabila, a, juste après son limogeage in extrémis du gouvernement alors qu’il ne restait plus qu’un mois pour que le scrutin présidentiel du 28 novembre ait lieu, Mbusa a tenu une conférence de presse où il s’est attaqué au pouvoir kinois sans le moindre ménagement.
Alors qu’il en faisait partie et que lui aussi devait répondre des résultats réalisés par l’ensemble de cette équipe gouvernementale. Ainsi, par ce pamphlet et d’autres prises de position hostiles, il s’est introduit dans le cercle des opposants à Kabila.
Récemment, de la semaine du 7 au 14 juillet 2012, Mbusa Nyamwisi a été vu en Ouganda et déjà des voix se sont levées pour stigmatiser ses tentatives de faire les yeux doux aux mutins du M-23 pour qu’il chapote leur rébellion.
Les terroristes du M-23 auront-ils eu de la facilité de progression dans les zones qu’ils occupent par suite de la trahison à grande échelle des gens comme Nyamwisi natifs du coin et connaisseurs de cette partie du pays ?
Beaucoup porte à y croire. Venu de la composante RCD /K-ML et basée à Béni, Nyamwisi a pourtant, à l’époque du déchirement de la RDC entre 1998 et 2003, eu à collaborer avec la composante gouvernement de Kinshasa.
Après la traque de Roger Lumbala, Nyamwisi a choisi de se réfugier en Afrique du Sud d’où il rendait ses services au mouvement terroriste du M-23 dans les coulisses. Le voilà resurgi à l’occasion des négociations entre le gouvernement de Kinshasa et le M-23 en qualités du Ministres des affaires étrangères.
Ainsi l’affairisme, la passion du pouvoir continuel et l’égocentrisme mettent en déroute les acteurs politiques de la RDC qui sont plus des demandeurs d’emploi que de braves gens motivés pour la cause nationale.
Sans tenir compte de leurs turpitudes, ils veulent rester au pouvoir et tout leur est bon pour s’y accrocher.
L’appartenance de Mbusa Nyamwisi au M-23 est un cas sidérant et intrigant qui démontre que ce sont plus les visées égocentriques qui motivent les acteurs politiques congolais.
Samy BOSONGO
© KongoTimes
Antipas MBUSA NYAMWISI
Récemment, de la semaine du 7 au 14 juillet 2012, Mbusa Nyamwisi a été vu en Ouganda et déjà des voix se sont levées pour stigmatiser ses tentatives de faire les yeux doux aux mutins du M-23 pour qu’il chapote leur rébellion.
Les terroristes du M-23 auront-ils eu de la facilité de progression dans les zones qu’ils occupent par suite de la trahison à grande échelle des gens comme Nyamwisi natifs du coin et connaisseurs de cette partie du pays ? Beaucoup porte à y croire.
Après la traque de Roger Lumbala, Nyamwisi a choisi de se réfugier en Afrique du Sud d’où il rendait ses services au mouvement terroriste du M-23 dans les coulisses. Le voilà resurgi à l’occasion des négociations entre le gouvernement de Kinshasa et le M-23 en qualités du Ministres des affaires étrangères.
Un homme du devoir et des principes, qui ne trahit pas sa conscience, respecte les valeurs, les engagements pris et va droit son chemin. Un homme tortueux prend des chemins sinueux et des zones d’ombre règnent sur sa conduite et son parcours.
Comme tout finit par se savoir et que des phénomènes sont annoncés par leurs signes avant-coureurs, à quoi peut-on s’attendre à partir de turpitudes, de la passion du pouvoir et de l’égoïsme des politiques congolais ?
Mbusa Nyamwisi est à Kampala où, à côté des terroristes du M-23, il s’est fait inviter à la table des négociations entre le gouvernement congolais et les terroristes du M-23.
Cette présence, qui est lourde de sens aux yeux des observateurs, prouve que Mbusa Nyamwisi espère un « Sun City »II lui qui, par l’étrangeté et la force des armes, est devenu Ministre des affaires étrangères du M-23.
Y a-t-il des politiciens au Congo?
Le cas d’école de Mbusa nous plonge de plein fouet dans cette interrogation. Après son passage au ministère des affaires étrangères puis à celui de l’intérieur où il n’a convaincu personne et surtout après son échec cuisant au scrutin présidentiel du 28 novembre 2011, Mbusa s’est signalé à l’est de la RDC peu après la publication des résultats de la présidentielle.
Avant cet épisode, lui qui a fait partie du gouvernement de la première mandature de Joseph Kabila, a, juste après son limogeage in extrémis du gouvernement alors qu’il ne restait plus qu’un mois pour que le scrutin présidentiel du 28 novembre ait lieu, Mbusa a tenu une conférence de presse où il s’est attaqué au pouvoir kinois sans le moindre ménagement.
Alors qu’il en faisait partie et que lui aussi devait répondre des résultats réalisés par l’ensemble de cette équipe gouvernementale. Ainsi, par ce pamphlet et d’autres prises de position hostiles, il s’est introduit dans le cercle des opposants à Kabila.
Récemment, de la semaine du 7 au 14 juillet 2012, Mbusa Nyamwisi a été vu en Ouganda et déjà des voix se sont levées pour stigmatiser ses tentatives de faire les yeux doux aux mutins du M-23 pour qu’il chapote leur rébellion.
Les terroristes du M-23 auront-ils eu de la facilité de progression dans les zones qu’ils occupent par suite de la trahison à grande échelle des gens comme Nyamwisi natifs du coin et connaisseurs de cette partie du pays ?
Beaucoup porte à y croire. Venu de la composante RCD /K-ML et basée à Béni, Nyamwisi a pourtant, à l’époque du déchirement de la RDC entre 1998 et 2003, eu à collaborer avec la composante gouvernement de Kinshasa.
Après la traque de Roger Lumbala, Nyamwisi a choisi de se réfugier en Afrique du Sud d’où il rendait ses services au mouvement terroriste du M-23 dans les coulisses. Le voilà resurgi à l’occasion des négociations entre le gouvernement de Kinshasa et le M-23 en qualités du Ministres des affaires étrangères.
Ainsi l’affairisme, la passion du pouvoir continuel et l’égocentrisme mettent en déroute les acteurs politiques de la RDC qui sont plus des demandeurs d’emploi que de braves gens motivés pour la cause nationale.
Sans tenir compte de leurs turpitudes, ils veulent rester au pouvoir et tout leur est bon pour s’y accrocher.
L’appartenance de Mbusa Nyamwisi au M-23 est un cas sidérant et intrigant qui démontre que ce sont plus les visées égocentriques qui motivent les acteurs politiques congolais.
Samy BOSONGO
© KongoTimes
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