04/04/2013
François Hollande bat des records d'impopularité en France, mais pas au Mali. © Reuters
Choquant. C'est ce que pensent de nombreux responsables politiques maliens et observateurs africains d'une phrase prononcée par François Hollande, lors de son interview télévisée du 27 mars dernier.
Une petite phrase de François Hollande lors de son interview télévisée du 27 mars sur France 2 a fait bondir une partie de la classe politique bamakoise - et nombre d'observateurs africains.
Interrogé sur la tenue d'élections au Mali en 2013, le président français a répondu : « Nous voulons qu'il y ait des élections au Mali à la fin du mois de juillet. Et ça, nous serons intraitables là-dessus. »
Outre le fait qu'organiser une consultation générale en moins de quatre mois paraît irréaliste aux yeux de la plupart des responsables politiques maliens et du secrétaire général de l'ONU lui-même, le ton et la forme ont choqué.
« Il y a là une ingérence qui rappelle la Françafrique et un côté comminatoire assez sarkozien, s'étonne un chef de parti. Que compte faire M. Hollande si le délai qu'il a fixé n'est pas respecté ? »
Jeune Afrique
François Hollande bat des records d'impopularité en France, mais pas au Mali. © Reuters
Choquant. C'est ce que pensent de nombreux responsables politiques maliens et observateurs africains d'une phrase prononcée par François Hollande, lors de son interview télévisée du 27 mars dernier.
Une petite phrase de François Hollande lors de son interview télévisée du 27 mars sur France 2 a fait bondir une partie de la classe politique bamakoise - et nombre d'observateurs africains.
Interrogé sur la tenue d'élections au Mali en 2013, le président français a répondu : « Nous voulons qu'il y ait des élections au Mali à la fin du mois de juillet. Et ça, nous serons intraitables là-dessus. »
Outre le fait qu'organiser une consultation générale en moins de quatre mois paraît irréaliste aux yeux de la plupart des responsables politiques maliens et du secrétaire général de l'ONU lui-même, le ton et la forme ont choqué.
« Il y a là une ingérence qui rappelle la Françafrique et un côté comminatoire assez sarkozien, s'étonne un chef de parti. Que compte faire M. Hollande si le délai qu'il a fixé n'est pas respecté ? »
Jeune Afrique
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