jeudi 4 avril 2013

RDC : L’arrestation de «Joseph KABILA» c’est pour bientôt ?

04/04/2013

Joseph KABILA - President sortant de RDC

Dans une réunion sécrète à Lubumbashi, plusieurs officiers de souche Katangaise en colère contre les assassinats ciblés de leurs frères, ainsi que les attaques répétées de la ville de Lubumbashi ont décidé la mise en exécution du plan d’arrestation de J. Kabila accusé comme responsable de la déstabilisation de la province et du désordre en République Démocratique du Congo.

Cette information fournie par le service de l’ANR, se sentant en danger, J. Kabila vient de faire appel aux éléments Rwandophones de 211ème régiment qui était basé à Kindu et le 212ème régiment actuellement au Kananga pour sécuriser le périmètre du Palais de Marbre à Kinshasa.

L’attentat du 18 octobre 2012 vers GLM contre le Chef de la Majorité au pouvoir, suivi des exécutions des éléments de la GR ont provoqué une atmosphère de méfiance au sein des rangs des « fameux mourras » à Kinshasa.

Ajouté à cela le mécontentement des officiers suite au système de la bancarisation de la paie des militaires instauré par le gouvernement Matata. Ces officiers manipulent, influencent les militaires particulièrement dans la GR à une mutinerie.

Il y a quelques semaines deux hauts responsables de la Garde républicaine congolaise, «Le major Adamo et le colonel Christian de la Garde républicaine (GR) ont, dans leurs rapports, fait état du climat actuel au sein de cette unité chargée de la sécurité de J. Kabila qui n’est pas stable», a rapporté le journal, ajoutant qu’un «complot qui viserait J. Kabila en personne ne donnent qu’une possibilité au Raïs : procéder au changement de tous les bataillons au sein de la GR pour une meilleure garantie de sécurité à Kinshasa.

Sans cela, une fois à Kinshasa, J. Kabila risque d’être assassiné comme Mzée par ses propres gardes».

D’autres informations font état d’un large mouvement de manipulation des militaires, derrière lequel des officiers seraient impliqués. Kabila est, en fait, dans une position inconfortable, car il doit mettre fin à la rébellion qui secoue depuis la mi-avril la province du Nord-Kivu où plusieurs groupes rebelles, à leur tête le mouvement du 23 mars (M23), font régner la loi dans plusieurs zones qu’ils contrôlent, provoquant un flux de déplacés que les organisations humanitaires peinent à maitriser.

S’y ajoute l’implication d’autres mouvements rebelles extérieurs comme celui des Forces nationales de libération, un groupe burundais qui a commis plusieurs carnages dans les villages frontaliers, précisément dans ceux de hauts-plateaux d’Uvira, au Sud-Kivu.

[Yves KONGOLO]
© KongoTimes!

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