Bamako, Mopti, Tombouctou, puis à l'est sur la frontière
mauritanienne et au sud-ouest du pays... Entre le 15 janvier et le 20
février 2013, Stephen Dock est resté un mois au Mali. Un reportage aux
premiers jours de l'engagement des armées françaises, mais sans être
embarqué auprès d'elles.
Les images du front ne l'intéressent pas : « On ne peut pas accéder aux zones de combat, et à part quatre pick-up calcinés, on ne peut rien photographier. Il y a une vraie volonté, surtout du côté de l'armée malienne, de ne pas voir des photographes au front. »
Alors Stephen Dock est parti seul. À 25 ans, il est familier des reportages de guerre : en 2011 et 2012, il s'est rendu plusieurs fois en Syrie et il nous a présenté, en décembre dernier, son reportage à Gaza, que l'on peut toujours voir ici.
Les images du front ne l'intéressent pas : « On ne peut pas accéder aux zones de combat, et à part quatre pick-up calcinés, on ne peut rien photographier. Il y a une vraie volonté, surtout du côté de l'armée malienne, de ne pas voir des photographes au front. »
Alors Stephen Dock est parti seul. À 25 ans, il est familier des reportages de guerre : en 2011 et 2012, il s'est rendu plusieurs fois en Syrie et il nous a présenté, en décembre dernier, son reportage à Gaza, que l'on peut toujours voir ici.
© Stephen Dock / VU
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Dans le dispensaire d'Yirimadio,
un village sur la route du nord, juste avant d'arriver à Bamako. Cette
femme est venue se réfugier ici avec son enfant qui souffre de
malnutrition.
© Stephen Dock / VU
02
Fin janvier, à l'entrée de Tombouctou. À travers la carcasse d'un pick-up carbonisé, « la seule chose qui témoigne visuellement d'un conflit », précise Stephen Dock, des femmes reviennent en ville, chargées de provision.
© Stephen Dock / VU
03
Des démineurs du 6e régiment d'Angers ont été appelés par le gardien de l'ancien centre d'étude des manuscrits du désert (institut
Ahmed Baba) de Tombouctou. Cet homme a caché des manuscrits afin qu'ils
échappent à l'autodafé perpétré par les djihadistes, le 25 janvier.
L'équipe de déminage n'a trouvé aucune trace d'explosifs.
© Stephen Dock / VU
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Le directeur par intérim du nouveau centre Ahmed Baba,
financé notamment par l'Afrique du Sud, fait l'inventaire des
manuscrits brûlés par les djihadistes avant qu'ils ne quittent la ville.
© Stephen Dock / VU
05
Cette femme était l'une des archivistes
du centre Ahmed Baba. Elle est restée cloîtrée chez elle, avec son
enfant, pendant les dix mois d'occupation de la ville par les
djihadistes.
© Stephen Dock / VU
06
L'imam de la mosquée Sankoré à Tombouctou devant un manuscrit qu'il avait caché. « S'ils l'avaient brûlé, j'aurais eu le même sentiment que s'ils m'avaient brûlé, moi », a-t-il expliqué à Stephen Dock.
© Stephen Dock / VU
07
Dans le centre-ville de Tombouctou, alors que les armées françaises et maliennes patrouillent non loin.
© Stephen Dock / VU
08
À Bamako, le long du fleuve Niger, à la mi-janvier. C'est l'un des quartiers les plus pauvres de la capitale malienne.
© Stephen Dock / VU
09
Des membres de l'association malienne des expulsés, l'AME.
Au départ, cette association créée en 1996 portait assistance aux
expulsés de France et d'ailleurs. Aujourd'hui, elle se concentre sur les
réfugiés de l'intérieur et, en partenariat avec des ONG, dispense des
soins et propose quelques travaux.
© Stephen Dock / VU
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À Mopti, au centre-est du Mali. Deux femmes devant le fleuve Niger. Les pirogues autrefois très prisées des touristes sont aujourd'hui désertées.
© Stephen Dock / VU
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À Niamana, au nord de Bamako, cette petite fille venue du Nord a trouvé refuge avec sa famille dans un centre chrétien.
© Stephen Dock / VU
12
Dans ce même centre de Niamana,
ces trois chrétiennes ont trouvé asile alors qu'elles fuyaient les
zones de combats. Au moment du reportage, une ou deux familles
musulmanes s'y étaient aussi réfugiées.
© Stephen Dock / VU
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Au marché à Mopti, fin janvier-début février.
© Stephen Dock / VU
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Sur les berges du fleuve Niger à Bamako,
la zone des bidonvilles. Les plus pauvres, qui pouvaient trouver de
menus travaux dans les hôtels, ou subsister tant bien que mal en vendant
des objets au marché de l'artisanat, n'ont plus de quoi survivre depuis
que le pays est entré en guerre et que les touristes l'évitent.Stephen Dock
En partenariat avec
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