22/05/2013
![](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ufF30-0YztuZxK9DNIjWUnPIHb6JcSyOq2OPbMrElahQK5fw9FaOO3vvoUx4GjnYJfoTALQQdnXAYpMpaq_YWluyyRhm7poChO2CMltE8TbRrCjWzsQMJzJY3TMUgFb5cE2X_Tz5JY182zTDvWYHPqrCjeU1I9HIR2pOIqEWGmFPN1IqRx0Snpy40=s0-d)
Jim YONG KIM
Pour avoir tenté de sauver le Congo, un pasteur croupisse dans la prison centrale de Kinshasa. Le patron de la banque mondiale en séjour à Kinshasa se donne le même idéal, et le moyen de plus sûr qu’il a trouvé après plusieurs réflexions, « c’est Kabila dégage ».
D’après une sagesse Kinoise la vérité ne prends jamais l’ascenseur mais elle arrive toujours à la destination. A la tête de la République pendant plus de 10 ans, J. Kabila atout promis aux congolais, même le feu du ciel.
Aujourd’hui l’heure du bilan a sonné, ses créanciers veulent voir le compte. Après plusieurs invitations, le gouvernement de Kinshasa a toujours trouvé des excuses pour fuir les patrons de la banque mondiale.
Ceci, il le faisait pour plusieurs raisons : La RDC, à ce jour, est confrontée à deux pôles de dettes extérieures. Le premier pôle porte sur des marchés secrets conclus sur les minerais du pays par des Kabilistes avec des clients obscurs.
C’est ce pôle de marché qui veut la balkanisation de la province du Nord-Kivu à titre de paiement de la facture de cette dette.
Le deuxième pôle concerne toutes les transactions financières conclues avec la Banque Mondiale et le FMI. Ici le constat est amer, le bilan du COPIREP (Comité de Pilotage de la Reforme des entreprises Publiques), organe créé par la Banque mondiale, est un fiasco.
La Gécamines qui intervenait à hauteur de 76 % dans la formation du budget national, a été morcelée en une vingtaine d’entreprise d’économie mixte avec des actionnaires aux capitaux bidons constituées des Kabilistes, amis, cousins, neveux, niecèttes du Raïs, qui s’enrichissent en un clin d’œil.
L’ONATRA, unique entreprise de transport multimodal en RDC, débaptisée « SCTOP » dont les fonds décaissés par la banque mondiale ont été mis sur les plats des vautours, dinosaures du régime actuel.
La SNEL, REGIDESO, LAC, MIBA, SOMINKI, OKIMO… toujours dans la logique de destruction afin de trouver un motif de liquidation, ces entreprises ont été sauvagement pillées.
Ainsi, en séjour de travail à Kinshasa, les gérants les plus puissants de la planète, apportent un message clair et cru à J. Kabila « tu dois partir » c’est l’unique moyen de stopper le coulage des recettes des entreprises publiques.
En 12 ans de règne, J. Kabila a fait pire que Mobutu en 32 ans de pouvoir, avec transformation de la RDC en un vaste et interminable champ de bataille à l’Est, avec des programmes secrets de sa balkanisation en complicité avec le Rwanda, ajouté à cela des trahisons contre les FARDC.
La RDC avec ses 97 % des chômeurs est classée « dernière de la classe » dans tous les classements mondiaux sur différents domaines pendant que Matata Ponyo récite ses fables macroéconomiques.
Face à ceux coréens, J. Kabila et ses acolytes de la MP n’ont pas d’autre choix que de répondre Amen, s’ils veulent sauver leur peau. Car après le passage de cette forte délégation de la Communauté Internationale, Kingakati doit s’attendre à une tornade aux conséquences désastreuses.
A bon entendeur, salut !
[Yves Kongolo]
© KongoTimes
Jim YONG KIM
Pour avoir tenté de sauver le Congo, un pasteur croupisse dans la prison centrale de Kinshasa. Le patron de la banque mondiale en séjour à Kinshasa se donne le même idéal, et le moyen de plus sûr qu’il a trouvé après plusieurs réflexions, « c’est Kabila dégage ».
D’après une sagesse Kinoise la vérité ne prends jamais l’ascenseur mais elle arrive toujours à la destination. A la tête de la République pendant plus de 10 ans, J. Kabila atout promis aux congolais, même le feu du ciel.
Aujourd’hui l’heure du bilan a sonné, ses créanciers veulent voir le compte. Après plusieurs invitations, le gouvernement de Kinshasa a toujours trouvé des excuses pour fuir les patrons de la banque mondiale.
Ceci, il le faisait pour plusieurs raisons : La RDC, à ce jour, est confrontée à deux pôles de dettes extérieures. Le premier pôle porte sur des marchés secrets conclus sur les minerais du pays par des Kabilistes avec des clients obscurs.
C’est ce pôle de marché qui veut la balkanisation de la province du Nord-Kivu à titre de paiement de la facture de cette dette.
Le deuxième pôle concerne toutes les transactions financières conclues avec la Banque Mondiale et le FMI. Ici le constat est amer, le bilan du COPIREP (Comité de Pilotage de la Reforme des entreprises Publiques), organe créé par la Banque mondiale, est un fiasco.
La Gécamines qui intervenait à hauteur de 76 % dans la formation du budget national, a été morcelée en une vingtaine d’entreprise d’économie mixte avec des actionnaires aux capitaux bidons constituées des Kabilistes, amis, cousins, neveux, niecèttes du Raïs, qui s’enrichissent en un clin d’œil.
L’ONATRA, unique entreprise de transport multimodal en RDC, débaptisée « SCTOP » dont les fonds décaissés par la banque mondiale ont été mis sur les plats des vautours, dinosaures du régime actuel.
La SNEL, REGIDESO, LAC, MIBA, SOMINKI, OKIMO… toujours dans la logique de destruction afin de trouver un motif de liquidation, ces entreprises ont été sauvagement pillées.
Ainsi, en séjour de travail à Kinshasa, les gérants les plus puissants de la planète, apportent un message clair et cru à J. Kabila « tu dois partir » c’est l’unique moyen de stopper le coulage des recettes des entreprises publiques.
En 12 ans de règne, J. Kabila a fait pire que Mobutu en 32 ans de pouvoir, avec transformation de la RDC en un vaste et interminable champ de bataille à l’Est, avec des programmes secrets de sa balkanisation en complicité avec le Rwanda, ajouté à cela des trahisons contre les FARDC.
La RDC avec ses 97 % des chômeurs est classée « dernière de la classe » dans tous les classements mondiaux sur différents domaines pendant que Matata Ponyo récite ses fables macroéconomiques.
Face à ceux coréens, J. Kabila et ses acolytes de la MP n’ont pas d’autre choix que de répondre Amen, s’ils veulent sauver leur peau. Car après le passage de cette forte délégation de la Communauté Internationale, Kingakati doit s’attendre à une tornade aux conséquences désastreuses.
A bon entendeur, salut !
[Yves Kongolo]
© KongoTimes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire