samedi 4 mai 2013
L’envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs d’Afrique Mary Robinson a déploré la situation « inacceptable » des victimes des conflits armés qu’elle a rencontrées mardi 30 avril à l’hôpital Heal Africa de Goma (Nord-Kivu).
« J’ai demandé d’aller à l’hôpital après la rencontre avec le gouverneur (de province), pour comprendre davantage ce qui se passe ici. C’est inacceptable ! », s’est-elle indignée lors du point de presse qu’elle a animé à l’aéroport de Goma, avant son départ pour Kigali (Rwanda).
Elle a souhaité une solution politique, diplomatique, mais aussi, le renforcement de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) « pour la protection des civils ».
« Il est important de comprendre qu’il y a unlien entre l’accord-cadre d’Addis-Abeba, la résolution 2098 du Conseil de sécurité et mon mandat comme envoyée spéciale », a-t-elle souligné.
La République démocratique du Congo (RDC), a-t-elle indiqué, « a encore beaucoup à faire sur le plan de la réforme du système de sécurité et l’autorité de l’Etat. Elle doit fonctionner comme un vrai Etat, bon pour chaque endroit dans le pays », a insisté Mary Robinson.
« Changer l’approche et ne pas soutenir les groupes armés»
Parlant de sa visite au Rwanda, Mme Robinson pense que l’objet de sa visite était de comprendre le discours de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikwabo, d’écouter la société civile et la ligue des femmes sur les communautés régionales.
Elle a insisté sur le respect de la souveraineté nationale de chaque pays et de l’Accord-cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba par 11 pays de la région des Grands Lacs, appelant à « changer l’approche et ne pas soutenir les armées parallèles aux gouvernements ».
« A Goma, on m’a dit que le Rwanda ne respecte pas les mesures des Nations unies pour la protection des populations dans les zones en conflits, la lutte contre les violations des droits de femmes, les violations sexuelles.
Et cela continue depuis que j’étais Haut-commissaire aux Droits de l’homme. Alors, je comprends la nécessité de renforcer la protection des civils et la sécurité qui n’est pas encore là avec la présence des groupes armés », a insisté Mme Mary Robinson.
Elle était en visite à Goma en 2009, quand elle était Haut-commissaire aux Droits de l’homme. Mais, « c’est ma première visite à Goma, comme envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs », a-t-elle indiqué.
Mme Mary Robinson a plaidé pour l’application par les pays signataires de l’Accord-cadre, au motif qu’« il faut que cet accord-cadre puisse fonctionner, que la brigade internationale joue pleinement son rôle ».
« Pour moi, j’ai réfléchi sur cet accord et j’ai décidé de l’appeler l’accord de l’espoir. Parce que le peuple du Kivu a besoin d’espoir et du futur avec la paix, la sécurité et le développement économique », a-t-elle expliqué.
Stanislas Ntambwe
Le Potentiel
L’envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs d’Afrique Mary Robinson a déploré la situation « inacceptable » des victimes des conflits armés qu’elle a rencontrées mardi 30 avril à l’hôpital Heal Africa de Goma (Nord-Kivu).
« J’ai demandé d’aller à l’hôpital après la rencontre avec le gouverneur (de province), pour comprendre davantage ce qui se passe ici. C’est inacceptable ! », s’est-elle indignée lors du point de presse qu’elle a animé à l’aéroport de Goma, avant son départ pour Kigali (Rwanda).
Elle a souhaité une solution politique, diplomatique, mais aussi, le renforcement de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) « pour la protection des civils ».
« Il est important de comprendre qu’il y a unlien entre l’accord-cadre d’Addis-Abeba, la résolution 2098 du Conseil de sécurité et mon mandat comme envoyée spéciale », a-t-elle souligné.
La République démocratique du Congo (RDC), a-t-elle indiqué, « a encore beaucoup à faire sur le plan de la réforme du système de sécurité et l’autorité de l’Etat. Elle doit fonctionner comme un vrai Etat, bon pour chaque endroit dans le pays », a insisté Mary Robinson.
« Changer l’approche et ne pas soutenir les groupes armés»
Parlant de sa visite au Rwanda, Mme Robinson pense que l’objet de sa visite était de comprendre le discours de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikwabo, d’écouter la société civile et la ligue des femmes sur les communautés régionales.
Elle a insisté sur le respect de la souveraineté nationale de chaque pays et de l’Accord-cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba par 11 pays de la région des Grands Lacs, appelant à « changer l’approche et ne pas soutenir les armées parallèles aux gouvernements ».
« A Goma, on m’a dit que le Rwanda ne respecte pas les mesures des Nations unies pour la protection des populations dans les zones en conflits, la lutte contre les violations des droits de femmes, les violations sexuelles.
Et cela continue depuis que j’étais Haut-commissaire aux Droits de l’homme. Alors, je comprends la nécessité de renforcer la protection des civils et la sécurité qui n’est pas encore là avec la présence des groupes armés », a insisté Mme Mary Robinson.
Elle était en visite à Goma en 2009, quand elle était Haut-commissaire aux Droits de l’homme. Mais, « c’est ma première visite à Goma, comme envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs », a-t-elle indiqué.
Mme Mary Robinson a plaidé pour l’application par les pays signataires de l’Accord-cadre, au motif qu’« il faut que cet accord-cadre puisse fonctionner, que la brigade internationale joue pleinement son rôle ».
« Pour moi, j’ai réfléchi sur cet accord et j’ai décidé de l’appeler l’accord de l’espoir. Parce que le peuple du Kivu a besoin d’espoir et du futur avec la paix, la sécurité et le développement économique », a-t-elle expliqué.
Stanislas Ntambwe
Le Potentiel
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