13/05/2013
Armée tanzanienne - Gén.Maj. Mwabulanga (gauche) en consultation avec le Lt Col. Bitega
Après le commandant de la Brigade d’intervention James Mwakibolwa, arrivé le 23 avril dernier à Goma, plusieurs éléments de l’état-major ainsi que 1.280 militaires tanzaniens chargés de neutraliser les groupes armés sur le territoire congolais sont arrivés depuis quelques jours à Goma.
L’armée malawite et celle de terre d’Afrique du Sud les rejoignent cette semaine. Peu avant le départ des tanzaniens pour la Rdc, le président Kikwete a présidé une cérémonie officielle au cours de laquelle il leur a exhorté d’être dignes et disciplinés.
Quant aux soldats sud-africains, ils ont organisé un entraînement au cours duquel ils ont simulé la guerre et les batailles de brousse avec l’infanterie appuyée par les hélicoptères de combat, des lance-missiles, … question de monter la force de frappe de l’armée sud-africaine.
Et comme les choses sérieuses commencent, Joseph Kabila a pris acte de l’arrivée de ces militaires dans le cadre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La Brigade d’intervention de la Monusco, Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo prend de plus en plus corps dans l’Est de la Rdc.
Le commandant de ladite Brigade, James Mwakibolwa est arrivé le 23 avril dernier à Goma. Et le jeudi passé, près d’une centaine d’éléments de l’état-major ainsi que 1 280 militaires tanzaniens chargés de neutraliser les groupes armés sur le territoire congolais l’y ont rejoint.
Une mission ardue
En attendant des précisions sur les Malawites, les soldats de l’armée de terre d’Afrique du Sud rejoindront les Tanzaniens cette semaine. Des militaires sud-africains ont organisé un entraînement en simulant la guerre et les batailles de brousse avec l’infanterie appuyée par les hélicoptères de combat et des lance-roquettes.
L’armée de la République sud-africaine a voulu ainsi montrer sa force de frappe.
Les hommes de la force de la Brigade d’intervention sont partis jeudi 9 mai 2013 de Dar-es-Salam à destination de la République démocratique du Congo. Ce, en vue du démarrage effectif, dans les tout prochains jours, des activités relatives à leur mission.
Cette mission réputée ardue, mais pas impossible, consiste à neutralistes les forces négatives, y compris le M 23.
Avant leur départ, le président tanzanien Jakaya Kikwete a présidé une cérémonie officielle au cours de laquelle il a dit à ses soldats, qui avait le drapeau de leur pays en mains, d’avoir un comportement exemplaire, de rester dignes, de se soumettre aux ordres de la hiérarchie et d’honorer leur pays qui a une bonne réputation en Afrique et dans le concert des nations du monde.
Le porte-parole de la Monusco avait reconnu l’arrivée des officiers : "(…) aujourd’hui effectivement, un certain nombre de soldats tanzaniens sont arrivés avec des équipements.
Environ une centaine d’éléments sont déjà en place. Ce sont des officiers, des éléments d’état-major, donc des personnes chargées de la planification qui sont arrivés", a affirmé Madnodje Mounoubai.
Le commandant de cette brigade était déjà sur place, avec certains éléments d’état-major de la force qui devra être déployée sur le territoire congolais pour neutraliser les groupes armés. James Mwakibolwa y était arrivé à Goma depuis le 23 avril, dans l’est de la RDC, toujours selon M. Mounoubai.
Et d’ajouter : "le site qui doit accueillir ces éléments est déjà bien avancé dans les travaux d’aménagement. Au fur et à mesure que le site sera prêt, on va activer la cadence, pour que dans le délai le moins long possible, tous les éléments soient en place". C’est à ce mouvement que l’on assiste actuellement.
Pour rappel, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté le 28 mars la résolution 2098 de la création de la Brigade de la Monusco. Constituée de 3069 membres, cette force est dotée d’un mandat offensif, contrairement à ce que certains pêcheurs en eaux troubles, parlant le langage de Paul Kagame, ont fait entendre dernièrement aux oreilles du Conseil de sécurité.
En effet, la Brigade vient neutraliser les groupes armés opérant dans l’Ets de la RDC. Sans quoi, elle n’aurait pas de raison d’être.
Bientôt arrivent les Sud-africains
L’armée sud-africaine est déterminée à en découdre avec la guerre en Rdc.
Elle profitera certes de l’occasion pour redorer l’image de marque du pays de Nelson Mandela, image dernièrement ternie avec la mort de 13 de ses hommes en Centrafrique.Selon les informations dignes de foi, le jeudi 9 mai 2013, armée de l’air d’Afrique du Sud.
La mission de cette brigade internationale est essentiellement offensive qui consiste à annihiler toutes les forces négatives de la région y compris les M23.
Les Sud-Africains ont montré leur force de frappe en organisant un entraînement au cours duquel ils ont simulé et les batailles de brousse guerre avec l’infanterie appuyée par les hélicoptères de combat, des lance-missiles.
Ainsi, toutes les forces négatives doivent prendre leur disposition pour déposer les armes et abandonner toute velléité de combattre la brigade d’intervention.
Maintenant que les choses sérieuses vont commencer, en dépit du scepticisme de Kigali et de son cousin germain Kampala, quel sera la nouvelle manœuvre des détracteurs des Congolais ?
Une vigilance tous azimuts doit être de mise car c’est généralement lorsqu’on dit ‘’paix’’ qu’on est encore en proie à la guerre. Et ce n’est pas Kagame, Museveni ou encore les tireurs de ficelles multinationales qui sont à cours de stratégies machiavéliques contre la Rdc.
Kabila prend acte
Au cours de sa réunion du vendredi dernier autour du Chef de l’Etat, les membres du Conseil supérieur de la Défense ont pris acte de l’arrivée en Rdc des éléments constituant la Brigade internationale d’intervention appelée à se déployer à l’Est du pays pour traquer tous les groupes armés infestés dans la région et parmi lesquels notamment les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda
Le Conseil supérieur de la Défense, présidé par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a pris acte de l’arrivée sur le territoire national des éléments constituant la Brigade internationale d’intervention, en rapport avec l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le communiqué publié à l’issue de cette réunion indique que le Conseil a jugé "globalement satisfaisante" la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, nonobstant "certaines perturbations" observées par ci- par là, avant de prendre également acte de la bonne attitude prise par certains membres des groupes armés de déposer les armes et de se rendre aux forces gouvernementales, en vue de consolider la paix.
Aussi, un appel a-t-il été vivement lancé à ceux qui hésitent encore, tout en demandant au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour leur encadrement.
Le Conseil a, après adoption de la présentation des textes juridiques relatifs à la réforme des FARDC, instruit le Gouvernement de continuer la mise en œuvre de la réforme du système sécuritaire déjà engagé.
La séance de travail du Conseil supérieur de la Défense a réuni autour du Chef de l’Etat le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le Vice-premier ministre, ministre de la Défense et des Anciens Combattants Alexandre Luba Ntambo ; le ministre de Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie Raymond Tshibanda N’Tungamulongo ; le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Richard Muyej Mangez.
[L’Avenir]
Armée tanzanienne - Gén.Maj. Mwabulanga (gauche) en consultation avec le Lt Col. Bitega
Après le commandant de la Brigade d’intervention James Mwakibolwa, arrivé le 23 avril dernier à Goma, plusieurs éléments de l’état-major ainsi que 1.280 militaires tanzaniens chargés de neutraliser les groupes armés sur le territoire congolais sont arrivés depuis quelques jours à Goma.
L’armée malawite et celle de terre d’Afrique du Sud les rejoignent cette semaine. Peu avant le départ des tanzaniens pour la Rdc, le président Kikwete a présidé une cérémonie officielle au cours de laquelle il leur a exhorté d’être dignes et disciplinés.
Quant aux soldats sud-africains, ils ont organisé un entraînement au cours duquel ils ont simulé la guerre et les batailles de brousse avec l’infanterie appuyée par les hélicoptères de combat, des lance-missiles, … question de monter la force de frappe de l’armée sud-africaine.
Et comme les choses sérieuses commencent, Joseph Kabila a pris acte de l’arrivée de ces militaires dans le cadre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La Brigade d’intervention de la Monusco, Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo prend de plus en plus corps dans l’Est de la Rdc.
Le commandant de ladite Brigade, James Mwakibolwa est arrivé le 23 avril dernier à Goma. Et le jeudi passé, près d’une centaine d’éléments de l’état-major ainsi que 1 280 militaires tanzaniens chargés de neutraliser les groupes armés sur le territoire congolais l’y ont rejoint.
Une mission ardue
En attendant des précisions sur les Malawites, les soldats de l’armée de terre d’Afrique du Sud rejoindront les Tanzaniens cette semaine. Des militaires sud-africains ont organisé un entraînement en simulant la guerre et les batailles de brousse avec l’infanterie appuyée par les hélicoptères de combat et des lance-roquettes.
L’armée de la République sud-africaine a voulu ainsi montrer sa force de frappe.
Les hommes de la force de la Brigade d’intervention sont partis jeudi 9 mai 2013 de Dar-es-Salam à destination de la République démocratique du Congo. Ce, en vue du démarrage effectif, dans les tout prochains jours, des activités relatives à leur mission.
Cette mission réputée ardue, mais pas impossible, consiste à neutralistes les forces négatives, y compris le M 23.
Avant leur départ, le président tanzanien Jakaya Kikwete a présidé une cérémonie officielle au cours de laquelle il a dit à ses soldats, qui avait le drapeau de leur pays en mains, d’avoir un comportement exemplaire, de rester dignes, de se soumettre aux ordres de la hiérarchie et d’honorer leur pays qui a une bonne réputation en Afrique et dans le concert des nations du monde.
Le porte-parole de la Monusco avait reconnu l’arrivée des officiers : "(…) aujourd’hui effectivement, un certain nombre de soldats tanzaniens sont arrivés avec des équipements.
Environ une centaine d’éléments sont déjà en place. Ce sont des officiers, des éléments d’état-major, donc des personnes chargées de la planification qui sont arrivés", a affirmé Madnodje Mounoubai.
Le commandant de cette brigade était déjà sur place, avec certains éléments d’état-major de la force qui devra être déployée sur le territoire congolais pour neutraliser les groupes armés. James Mwakibolwa y était arrivé à Goma depuis le 23 avril, dans l’est de la RDC, toujours selon M. Mounoubai.
Et d’ajouter : "le site qui doit accueillir ces éléments est déjà bien avancé dans les travaux d’aménagement. Au fur et à mesure que le site sera prêt, on va activer la cadence, pour que dans le délai le moins long possible, tous les éléments soient en place". C’est à ce mouvement que l’on assiste actuellement.
Pour rappel, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté le 28 mars la résolution 2098 de la création de la Brigade de la Monusco. Constituée de 3069 membres, cette force est dotée d’un mandat offensif, contrairement à ce que certains pêcheurs en eaux troubles, parlant le langage de Paul Kagame, ont fait entendre dernièrement aux oreilles du Conseil de sécurité.
En effet, la Brigade vient neutraliser les groupes armés opérant dans l’Ets de la RDC. Sans quoi, elle n’aurait pas de raison d’être.
Bientôt arrivent les Sud-africains
L’armée sud-africaine est déterminée à en découdre avec la guerre en Rdc.
Elle profitera certes de l’occasion pour redorer l’image de marque du pays de Nelson Mandela, image dernièrement ternie avec la mort de 13 de ses hommes en Centrafrique.Selon les informations dignes de foi, le jeudi 9 mai 2013, armée de l’air d’Afrique du Sud.
La mission de cette brigade internationale est essentiellement offensive qui consiste à annihiler toutes les forces négatives de la région y compris les M23.
Les Sud-Africains ont montré leur force de frappe en organisant un entraînement au cours duquel ils ont simulé et les batailles de brousse guerre avec l’infanterie appuyée par les hélicoptères de combat, des lance-missiles.
Ainsi, toutes les forces négatives doivent prendre leur disposition pour déposer les armes et abandonner toute velléité de combattre la brigade d’intervention.
Maintenant que les choses sérieuses vont commencer, en dépit du scepticisme de Kigali et de son cousin germain Kampala, quel sera la nouvelle manœuvre des détracteurs des Congolais ?
Une vigilance tous azimuts doit être de mise car c’est généralement lorsqu’on dit ‘’paix’’ qu’on est encore en proie à la guerre. Et ce n’est pas Kagame, Museveni ou encore les tireurs de ficelles multinationales qui sont à cours de stratégies machiavéliques contre la Rdc.
Kabila prend acte
Au cours de sa réunion du vendredi dernier autour du Chef de l’Etat, les membres du Conseil supérieur de la Défense ont pris acte de l’arrivée en Rdc des éléments constituant la Brigade internationale d’intervention appelée à se déployer à l’Est du pays pour traquer tous les groupes armés infestés dans la région et parmi lesquels notamment les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda
Le Conseil supérieur de la Défense, présidé par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a pris acte de l’arrivée sur le territoire national des éléments constituant la Brigade internationale d’intervention, en rapport avec l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le communiqué publié à l’issue de cette réunion indique que le Conseil a jugé "globalement satisfaisante" la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, nonobstant "certaines perturbations" observées par ci- par là, avant de prendre également acte de la bonne attitude prise par certains membres des groupes armés de déposer les armes et de se rendre aux forces gouvernementales, en vue de consolider la paix.
Aussi, un appel a-t-il été vivement lancé à ceux qui hésitent encore, tout en demandant au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour leur encadrement.
Le Conseil a, après adoption de la présentation des textes juridiques relatifs à la réforme des FARDC, instruit le Gouvernement de continuer la mise en œuvre de la réforme du système sécuritaire déjà engagé.
La séance de travail du Conseil supérieur de la Défense a réuni autour du Chef de l’Etat le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le Vice-premier ministre, ministre de la Défense et des Anciens Combattants Alexandre Luba Ntambo ; le ministre de Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie Raymond Tshibanda N’Tungamulongo ; le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Richard Muyej Mangez.
[L’Avenir]
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