13/06/2013
Jean-Pierre Lisanga Bonganga
Tirant les leçons des «manoeuvres» qui ont conduit a la désignation de l'abbé MALUMALU à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le coordinateur des Forces Acquises au Changement (FAC) alerte contre la tentative d’une révision de la Constitution.
Jean-Pierre Lisanga Bonganga n'est pas allé par le dos de la cuillère pour alerter l'opinion sur une éventuelle révision de la Constitution.
Au nom de ses pairs des Forces acquises au changement (FAC), ce membre de l'Opposition voit, à travers la " désignation cavalière " de l'Abbé Malumalu à la CENI, " une manœuvre dilatoire de la Majorité tendant à soumettre le peuple congolais à un référendum visant à permettre au chef de l'Etat Joseph Kabila, dont l’actuel mandat prend fin le 6 décembre 2016 à minuit, de se représenter à la Présidentielle de 2016 ".
Le coordonnateur des FAC part du fait qu' "en politique il n'y a pas d'action sans intérêt ". De ce fait, il révèle l'agenda caché de la Majorité " qui tient mordicus à nous gérer par défi et par procuration au-delà de l'échéance constitutionnelle fatidique de 2016 ".
Raison pour laquelle, Lisanga Bonganga fustige " la démarche pernicieuse de la Majorité présidentielle qui, assurée de la CENI à sa solde, s'apprête à initier incessamment le projet d'une nouvelle Constitution sur mesure à soumettre au référendum populaire ".
Cela, explique ce ténor des FAC, " afin de changer la Constitution actuelle et ainsi permettre au Président de la République d'obtenir un troisième mandat à la magistrature suprême ".
Face à ce qu’on considère comme des manœuvres diligentées par la Majorité, aux FAC on croit dure comme fer que " que le mandat présidentiel de Joseph Kabila à la tête de la RDC prend définitivement fin le 6 décembre 2013 à minuit.
C'est cela, poursuit-ton, qui est prévu par la Constitution et il n'est pas question de toucher encore à la loi. Lisanga Bonganga initie déjà un décompactage.
Dans ses calculs, " il reste encore 1272 jours pour que le Président Kabila fasse la remise et reprise avec le nouveau chef de l'Etat qui sortira des urnes en 2016 ".
IMCOMPATIBILITE
La désignation de l'Abbé Malumalu à la tête de la CENI écœure les FAC. Lisanga Bonganga a, au cours d'une conférence de presse au siège de sa plate-forme politique, donné les raisons qui prouvent qu'Apollinaire Malumalu " ne peut en aucun cas représenter la Société civile en qualité de président de cette institution d'appui à la démocratie ".
Primo, il dit ne pas comprendre que celui qui a échoué à la défunte CEI et remplacé par conséquent par Ngoy Mulunda revienne aux affaires dans la même entreprise.
D'où la question : " Si Malumalu avait bien travaillé à la CEI, pourquoi la Majorité l'avait démis de ses fonctions ? ".
Secundo, Lisanga Bonganga considère que l'Abbé Malumalu, en sa qualité de membre de la délégation du Gouvernement aux pourparlers de Kampala, " avait déjà perdu son étiquette de la Société civile pour briguer un poste à la CENI ".
Tertio enfin, les opposants réunis dans les FAC voient mal que Malumalu, responsable du STAREC à l'Est du pays et activiste politique avéré, représente la Société civile.
BRAS DE FER
D'une manière ou d'une autre, Lisanga Bonganga constate que la Majorité, à travers le " dossier Malumalu ", " engage un bras de fer contre un front intérieur à travers l'Eglise catholique et met l'Abbé concerné en porte-à-faux avec la hiérarchie de son église et va à l'encontre des dispositions canoniques de l'Eglise catholique (cfr. Canon 287, 672 et 739) ".
ESPOIR TOUT DE MEME
Sur un autre registre, Lisanga Bonganga est d’avis que Ban Ki-moon, en nommant un nouveau représentant spécial en RDC, rencontre les revendications des FAC. En effet, cette plate-forme de l’Opposition espère que l’Allemand Kobler s’inscrira dans l’application effective de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU, spécialement en son point 14b.
Celui-ci donne au Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies la mission de «promouvoir, dans notre pays, un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes susceptibles de favoriser la réconciliation, la démocratisation et d’encourager l’organisation d’élections provinciales et locales».
[Rachidi MABANDU]
© KongoTimes
Jean-Pierre Lisanga Bonganga
Tirant les leçons des «manoeuvres» qui ont conduit a la désignation de l'abbé MALUMALU à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le coordinateur des Forces Acquises au Changement (FAC) alerte contre la tentative d’une révision de la Constitution.
Jean-Pierre Lisanga Bonganga n'est pas allé par le dos de la cuillère pour alerter l'opinion sur une éventuelle révision de la Constitution.
Au nom de ses pairs des Forces acquises au changement (FAC), ce membre de l'Opposition voit, à travers la " désignation cavalière " de l'Abbé Malumalu à la CENI, " une manœuvre dilatoire de la Majorité tendant à soumettre le peuple congolais à un référendum visant à permettre au chef de l'Etat Joseph Kabila, dont l’actuel mandat prend fin le 6 décembre 2016 à minuit, de se représenter à la Présidentielle de 2016 ".
Le coordonnateur des FAC part du fait qu' "en politique il n'y a pas d'action sans intérêt ". De ce fait, il révèle l'agenda caché de la Majorité " qui tient mordicus à nous gérer par défi et par procuration au-delà de l'échéance constitutionnelle fatidique de 2016 ".
Raison pour laquelle, Lisanga Bonganga fustige " la démarche pernicieuse de la Majorité présidentielle qui, assurée de la CENI à sa solde, s'apprête à initier incessamment le projet d'une nouvelle Constitution sur mesure à soumettre au référendum populaire ".
Cela, explique ce ténor des FAC, " afin de changer la Constitution actuelle et ainsi permettre au Président de la République d'obtenir un troisième mandat à la magistrature suprême ".
Face à ce qu’on considère comme des manœuvres diligentées par la Majorité, aux FAC on croit dure comme fer que " que le mandat présidentiel de Joseph Kabila à la tête de la RDC prend définitivement fin le 6 décembre 2013 à minuit.
C'est cela, poursuit-ton, qui est prévu par la Constitution et il n'est pas question de toucher encore à la loi. Lisanga Bonganga initie déjà un décompactage.
Dans ses calculs, " il reste encore 1272 jours pour que le Président Kabila fasse la remise et reprise avec le nouveau chef de l'Etat qui sortira des urnes en 2016 ".
IMCOMPATIBILITE
La désignation de l'Abbé Malumalu à la tête de la CENI écœure les FAC. Lisanga Bonganga a, au cours d'une conférence de presse au siège de sa plate-forme politique, donné les raisons qui prouvent qu'Apollinaire Malumalu " ne peut en aucun cas représenter la Société civile en qualité de président de cette institution d'appui à la démocratie ".
Primo, il dit ne pas comprendre que celui qui a échoué à la défunte CEI et remplacé par conséquent par Ngoy Mulunda revienne aux affaires dans la même entreprise.
D'où la question : " Si Malumalu avait bien travaillé à la CEI, pourquoi la Majorité l'avait démis de ses fonctions ? ".
Secundo, Lisanga Bonganga considère que l'Abbé Malumalu, en sa qualité de membre de la délégation du Gouvernement aux pourparlers de Kampala, " avait déjà perdu son étiquette de la Société civile pour briguer un poste à la CENI ".
Tertio enfin, les opposants réunis dans les FAC voient mal que Malumalu, responsable du STAREC à l'Est du pays et activiste politique avéré, représente la Société civile.
BRAS DE FER
D'une manière ou d'une autre, Lisanga Bonganga constate que la Majorité, à travers le " dossier Malumalu ", " engage un bras de fer contre un front intérieur à travers l'Eglise catholique et met l'Abbé concerné en porte-à-faux avec la hiérarchie de son église et va à l'encontre des dispositions canoniques de l'Eglise catholique (cfr. Canon 287, 672 et 739) ".
ESPOIR TOUT DE MEME
Sur un autre registre, Lisanga Bonganga est d’avis que Ban Ki-moon, en nommant un nouveau représentant spécial en RDC, rencontre les revendications des FAC. En effet, cette plate-forme de l’Opposition espère que l’Allemand Kobler s’inscrira dans l’application effective de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU, spécialement en son point 14b.
Celui-ci donne au Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies la mission de «promouvoir, dans notre pays, un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes susceptibles de favoriser la réconciliation, la démocratisation et d’encourager l’organisation d’élections provinciales et locales».
[Rachidi MABANDU]
© KongoTimes
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