A l’occasion de sa récente randonnée dans «sa» région des goulags et des bénéficiaires du rattrapage ethnique, le Criminel-Bourreau Ouattara a osé dire, de façon péremptoire, qu’il attend du FPI une demande publique de pardon aux ivoiriens.
Cette sortie de route amène à se demander ce qui justifie de tels propos; car le pardon résulte d’une faute, d’une offense et traduit un vif regret de l’acte posé.
Quel péché le FPI aurait-il commis pour justifier une repentance auprès des victimes de la barbarie des rebelles? Et plus précisément auprès du Moro Ouattara?
A la vérité, Ouattara voudrait que les ivoiriens lui demandent pardon; ceux-ci savent très bien quelle est la source de leurs maux et n’accepteront jamais le travestissement de l’histoire de leur pays.
Les véritables criminels-bourreaux sont sûrement inscrits en lettres noires dans les livres des morts de la République. Ce ne sont pas les grossiers mensonges servis itérativement pas les tenants du pouvoir actuel qui les innocenteront devant les tribunaux de l’histoire et du Dieu Vivant.
C’est à Ouattara, Soro, leurs rebelles chefs de guerre et autres miliciens dozos d’implorer le pardon des ivoiriens.
En effet, l’intrusion en 1989 d’ADO sur l’échiquier politique ivoirien et ses déclarations aux relents ethno-religieux ont été la source de la fracture sociale ayant conduit au coup d’état de 1999, à la rébellion et à la guerre avec ces nombreux morts. N’est-ce pas lui qui pérorait:
- «on ne veut pas que je sois candidat parce que je suis musulman et du Nord»;
- «je frapperai ce régime moribond et il tombera»;
- «je rendrai ce pays ingouvernable» ?
De plus, ne s’est-il pas empressé de transformer ses forces rebelles MPCI en FRCI devenues du coup ses sauveurs de la République? Ouattara a-t-il une fois demandé pardon au peuple ivoirien victime de la barbarie de ses terroristes-rebelles?
Pourquoi donc Ouattara voudrait-il que le parti de Gbagbo demande pardon à lui et aux ivoiriens?
Est-ce pour l’assassinat de Balla Kéita, perpétré au Burkina Faso, par les soins de Compaoré, le parrain-délégué de la Françafrique dans la sous région, à la veille de la tentative du coup d’état de septembre 2002 transformée en rébellion et dont les chefs se réclamaient ouvertement être le bras armé de l’actuel chef de l’état ivoirien?
Est-ce donc pour cette rébellion confiée à la responsabilité apparente de Soro par la France et Ouattara?
Est-ce pour les nombreux crimes perpétrés à Korhogo (les morts par étouffement dans les conteneurs de Fofié, Djah Gao, Zakaria, Wattao) et les massacres des gendarmes et des danseuses d’Adjanou de Bouaké et Sakassou, fiefs de Chérif Ousmane?
Est-ce aussi pour ces nombreux massacres de Petit Duékoué, Pélézi, Dania, Guitrozon, Carrefour, Nahibly, Anonkoua kouté, Yopougon, Abobo perpétrés par les rebelles et autres dozos de Ouattara?
Est-ce pour le génocide des wès perpétré par les criminels-bourreaux de Ouattara que cet homme méchant réclame le pardon du FPI?
Est-ce pour le choix du recomptage paisible des voix proposé par Gbagbo contrairement à celui de la guerre ouverte exécuté par Ouattara et ses parrains ?
Est-ce pour ces nombreuses razzias destructrices de vies humaines et de villages entiers sur tout le territoire ivoirien, effectuées par les forces dozos-fétichistes au service de Ouattara?
Est-ce pour cette gouvernance ethno-tribale aux résultats dévastateurs?
Est-ce pour l’instauration de cette dictature féroce semblable au nazisme d’Hitler que Ouattara exerce allègrement?
Est-ce pour l’actuel bâillonnement des partis politiques et de la presse?
Est-ce encore pour les autres motifs suivants:
- gels des comptes de tous les pro-Gbagbo;
- exil et rapatriements forcés des ivoiriens;
- expropriations et occupations des terres, des plantations, des maisons d’honnêtes citoyens;
- enlèvements et emprisonnements injustifiés;
- casses de la BCEAO et les milliards volés aux ivoiriens par les rebelles avec leur blanchissement par la complicité de dirigeants politiques de pays de la sous région;
- marchés offerts sans appel d’offre et les surfacturations qui les accompagnent;
- exportations frauduleuses de matières premières agricoles et minières;
- rattrapage ethnique et les licenciements qui en résultent;
Voilà des justificatifs valables d’une demande de pardon de la part des auteurs de ces crimes de guerre, génocide, viols, crimes contre l’humanité perpétrés contre les paisibles populations ivoiriennes par les criminels de Ouattara.
A l’analyse, l’homme imposé au peuple de Côte d’Ivoire s’est foutu le doigt dans l’œil, car si quelqu’un doit demander pardon aux ivoiriens c’est bien lui et lui seul. Car il est l’auteur de la rébellion et le cerveau de tous ces crimes et manquements graves à la démocratie.
Que Ouattara aille jusqu'à demander au FPI de se repentir atteste, qu’il nargue les ivoiriens et est l’incarnation du mal. C’est pourquoi, il ne peut prendre conscience de la grande souffrance qu’il a infligée aux ivoiriens. Vivement que l’Eternel Dieu mette fin à la misère des ivoiriens!
NANWOULET G. Simone
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