Friday, 02 August 2013
« Des actions de grande envergue seront menées pour pousser cette brigade à agir. Faute de quoi, la population du Nord-Kivu va se désolidariser d’elle.
Pour la Coordination de la Société civile du Nord-Kivu,
-M. Thomas d’Aquin Muiti
Président
- Maître Omar Kavota
Vice-président et Porte-parole
- Mme Justine Masika
2e vice-présidente
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by Jack Maliro Katson avec Le Potentiel
La société civile du
Nord-Kivu a menacé jeudi 1er août 2013 de pousser la Brigade
d’intervention de l’ONU « à plier ses bagages » si elle ne réussit pas à
« lancer l’action offensive contre les forces négatives dans une
semaine ».
« Des actions de grande envergue seront menées pour pousser cette brigade à agir. Faute de quoi, la population du Nord-Kivu va se désolidariser d’elle.
La Société civile
considère que la Brigade d’intervention de la MONUSCO, plutôt que de se
mettre en action de traque contre les forces négatives en province,
cherche à nous endormir débout et continue à passer son temps, oubliant
qu’elle n’a qu’un mandat d’une année », a-t-elle fait remarquer dans une
déclaration signée par le président Thomas d’Aquin, le vice-président
et porte-parole Omar Kavota et la 2ème vice-présidente Justine Masikita.
Qualifiant de « dilatoire »
l’immobilisme de cette force de la MONUSCO qui n’a qu’un mandat d’une
année, la coordination des forces vives du Nord-Kivu « invite la
population à la vigilance, dénonce les tentatives de trêve imposée aux
FARDC au profit des pourparlers de Kampala entre le gouvernement
congolais et le M23 ».
« La société civile s’oppose à
l’ultimatum adressé aux forces négatives autour de Goma. Cela est loin
d’être une réponse aux attentes des populations du Nord-Kivu. La
population souhaite l’accélération de formation des nouvelles recrues au
sein des FARDC », dit la Déclaration.
Aux termes de la Résolution 2098 adoptée
à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le 28 mars
2013 à New York, la Brigade spéciale d’intervention est formée de «
trois bataillons d’infanterie, assistés d’une compagnie d’artillerie et
d’une compagnie de reconnaissance et de forces spéciales ».
« La Résolution propose une approche
nouvelle et globale en vue de s’attaquer aux causes profondes de
l’instabilité dans l’Est de la RDC », selon le secrétaire général de
l’Onu Ban Ki-moon.
Elle comptera 3.069 hommes, venus
d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi et devrait être «
opérationnelle d’ici juillet », avait annoncé le secrétaire général
adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé
Ladsous.
Déclaration de la Société civile
Déclaration de la Société civile
« La Coordination de la Société Civile
du Nord-Kivu a suivi avec attention le Communiqué du Commandant de la
Force de la MONUSCO, donnant un ultimatum de 48 heures à toute personne
détenant une arme et ne faisant pas partie des forces nationales de
sécurité au tour de la Ville de GOMA et SAKE à pouvoir la déposer.
Notre Structure, après avoir recueilli
les réactions des ses composantes quant à ce, réalise avec amertume que
cette décision est bien loin une réponse aux attentes de la population
Nord-Kivutienne, à proie à l’activisme du M23, des FDLR, des
ADF-NALU/AL-SHABAAB et d’autres milices locales.
Elle fustige par ailleurs la position du
Gouvernement Congolais consistant à saluer cette décision de la
MONUSCO, alors qu’il sait pertinemment que la zone ciblée par la Mission
est déjà conquise par les FARDC.
La Coordination de la Société Civile du
Nord-Kivu qualifie des manœuvres dilatoires cette action de la Force de
la MONUSCO et invite de ce fait toute la population à la vigilance.
Elle dénonce par ailleurs, toute
éventuelle tentative des trêves imposées aux FARDC, au profit de «
soi-disant » pourparlers avec M23, pourtant réputé Forces Négatives.
Et, à dater de ce jour, la Société
Civile du Nord-Kivu donne une semaine à la Brigade d’Intervention (FIB)
pour qu’elle débute son action offensive. Faute de quoi, elle demandera à
la population de se désolidariser d’elle et de mener des actions de
grande envergure devant la pousser à agir, si non, à plier bagage.
Les Forces Vives de la Province, tout en
réitérant leur soutien aux FARDC, appellent les Congolais vivant au
pays ainsi que ceux de la diaspora à apporter leur contribution tant
morale, matérielle que financière en faveur des militaires engagés sur
les fronts et qui témoignent en ces jours de leur bravoure, honorant la
Nation congolaise.
Enfin, notre Coordination demande au
Gouvernement Central d’accélérer la Formation des recrues, pour qu’elles
viennent renforcer, un peu plus tôt, leurs aînés dans l’action de
libération du Territoire national contre l’agression rwando-ougandaise
».
Ainsi fait à Goma, le 1er août 2013
-M. Thomas d’Aquin Muiti
Président
- Maître Omar Kavota
Vice-président et Porte-parole
- Mme Justine Masika
2e vice-présidente
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by Jack Maliro Katson avec Le Potentiel
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