21/08/2013
FARDC
Huit jours seulement après avoir fait défection des FARDC avec une soixantaine d’hommes, quelques officiers et une cargaison de munitions, cet officier vient d’être tué par les vaillantes forces régulières de la RDC.
Un signale fort en direction de la Monusco et qui confirme que si cette mission onusienne n’avait pas fait ralentir les forces régulières, le M23 se conjuguerait aujourd’hui au passé.
La nouvelle n’a pas fini de défrayer la chronique qu’elle se trouve déjà à son épilogue. Il y a seulement huit jours, soit le 12 août dernier, que le Colonel Richard Bisamaza, commandant intérimaire du premier secteur des FARDC à Beni, faisait défection avec une soixante d’éléments ainsi que quelques officiers.
Les déserteurs avaient emporté une quantité de munitions estimée importante et comptaient rejoindre le M23 à Rutshuru pour combattre contre les forces régulières.
En s’enfuyant, Bisamaza se savait déjà dans le collimateur des instances disciplinaires et de l’armée et devaient répondre à une convocation de sa hiérarchie à Kinshasa.
Il avait plutôt préféré se retirer à Eringeti, village où est le 807e régiment des FARDC, une unité que le fugitif dirigeait avant qu’il n’assure l’intérim du commandant du premier secteur de l’armée congolaise à Beni, deuxième ville plus importante de la province du Nord-Kivu.
Mal en a pris à Bisamaza qui n’a pas su évaluer le niveau d’efficacité que les FARDC ont atteint à ce jour. Pas plus tard qu’hier, en effet, le Colonel Bisamaza a péri dans des combats entre les FARDC et sa bande dans le secteur de Bapere au nord-ouest du territoire de Beni.
Pour l’heure, le reste de ses hommes font l’objet d’une traque des forces régulières, mais le commandant des opérations dans la région les invite à regagner les rangs de l’armée nationale.
La mésaventure que vient de connaître Bisamaza devrait donner l’indication de l’organisation qui s’est installée au sein des FARDC pour lui conférer une efficacité à toute épreuve, et ainsi prévenir tous les traitres quant au sort qui peut être le leur en cas d’aventure.
Ce n’est donc pas pour rien que les populations du Nord-Kivu et de l’ensemble du pays jusqu’au sein de la diaspora se sont rangées derrière l’armée nationale de laquelle elles attendent l’anéantissement définitive de l’aventure rwandaise en RDC à travers les FARDC.
Tout le mérite revient au Commandant suprême des FARDC, Joseph Kabila Kabange, dont la détermination à préserver l’intégrité territoriale produit aujourd’hui des fruits reconnus par tous et toutes tendances politiques confondues.
Pour la première fois, en effet, une unanimité se dégage quant à la reconnaissance de la montée en puissance des FARDC, une montée qui redonne confiance et fonde les nouveaux espoirs des Congolais quant à un avenir paisible pour le développement de leur pays.
Cette nouvelle donne devrait interpeller la communauté internationale en général et la Monusco en particulier quant à la nécessité d’éradiquer au plus tôt la menace M23.
Tout le monde s’accorde pour dire, en effet, que si la mission onusienne n’avait pas ralenti l’élan des forces régulières, ce mouvement pro-rwandais se conjuguerait aujourd’hui au passé.
Les Congolais sont de plus en plus convaincus qu’en définitive, l’instabilité de la RDC est un fonds de commerce pour certaines puissances qui veulent que la mission onusienne s’éternise en RDC pour en tirer de macabres prébendes sur les cadavres des Congolais.
_________________
[Pascal Debré Mpoko]
© KongoTimes
FARDC
Huit jours seulement après avoir fait défection des FARDC avec une soixantaine d’hommes, quelques officiers et une cargaison de munitions, cet officier vient d’être tué par les vaillantes forces régulières de la RDC.
Un signale fort en direction de la Monusco et qui confirme que si cette mission onusienne n’avait pas fait ralentir les forces régulières, le M23 se conjuguerait aujourd’hui au passé.
La nouvelle n’a pas fini de défrayer la chronique qu’elle se trouve déjà à son épilogue. Il y a seulement huit jours, soit le 12 août dernier, que le Colonel Richard Bisamaza, commandant intérimaire du premier secteur des FARDC à Beni, faisait défection avec une soixante d’éléments ainsi que quelques officiers.
Les déserteurs avaient emporté une quantité de munitions estimée importante et comptaient rejoindre le M23 à Rutshuru pour combattre contre les forces régulières.
En s’enfuyant, Bisamaza se savait déjà dans le collimateur des instances disciplinaires et de l’armée et devaient répondre à une convocation de sa hiérarchie à Kinshasa.
Il avait plutôt préféré se retirer à Eringeti, village où est le 807e régiment des FARDC, une unité que le fugitif dirigeait avant qu’il n’assure l’intérim du commandant du premier secteur de l’armée congolaise à Beni, deuxième ville plus importante de la province du Nord-Kivu.
Mal en a pris à Bisamaza qui n’a pas su évaluer le niveau d’efficacité que les FARDC ont atteint à ce jour. Pas plus tard qu’hier, en effet, le Colonel Bisamaza a péri dans des combats entre les FARDC et sa bande dans le secteur de Bapere au nord-ouest du territoire de Beni.
Pour l’heure, le reste de ses hommes font l’objet d’une traque des forces régulières, mais le commandant des opérations dans la région les invite à regagner les rangs de l’armée nationale.
La mésaventure que vient de connaître Bisamaza devrait donner l’indication de l’organisation qui s’est installée au sein des FARDC pour lui conférer une efficacité à toute épreuve, et ainsi prévenir tous les traitres quant au sort qui peut être le leur en cas d’aventure.
Ce n’est donc pas pour rien que les populations du Nord-Kivu et de l’ensemble du pays jusqu’au sein de la diaspora se sont rangées derrière l’armée nationale de laquelle elles attendent l’anéantissement définitive de l’aventure rwandaise en RDC à travers les FARDC.
Tout le mérite revient au Commandant suprême des FARDC, Joseph Kabila Kabange, dont la détermination à préserver l’intégrité territoriale produit aujourd’hui des fruits reconnus par tous et toutes tendances politiques confondues.
Pour la première fois, en effet, une unanimité se dégage quant à la reconnaissance de la montée en puissance des FARDC, une montée qui redonne confiance et fonde les nouveaux espoirs des Congolais quant à un avenir paisible pour le développement de leur pays.
Cette nouvelle donne devrait interpeller la communauté internationale en général et la Monusco en particulier quant à la nécessité d’éradiquer au plus tôt la menace M23.
Tout le monde s’accorde pour dire, en effet, que si la mission onusienne n’avait pas ralenti l’élan des forces régulières, ce mouvement pro-rwandais se conjuguerait aujourd’hui au passé.
Les Congolais sont de plus en plus convaincus qu’en définitive, l’instabilité de la RDC est un fonds de commerce pour certaines puissances qui veulent que la mission onusienne s’éternise en RDC pour en tirer de macabres prébendes sur les cadavres des Congolais.
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[Pascal Debré Mpoko]
© KongoTimes
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