2 septembre 2013
La chute de Kibati ouvre de nouvelles perspectives pour la reconquête par les Forces armées de la RDC des territoires contrôlés encore par le M23.
Coincé de toutes parts, le M23 cherche à relancer les pourparlers de Kampala pour se frayer une issue de secours.
Pendant ce temps, son parrain, le Rwanda, peine à faire adhérer la communauté internationale à sa machination.
La chute de Kibati, collines stratégiques jadis occupées par le M23, est à la fois symbolique et lourd de conséquences dans la suite de la guerre du Nord-Kivu.
En faisant sauter, le vendredi 30 août 2013, le verrou de Mujoga, « Trois antennes » et Kilimanyoka, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont fait bouger les lignes.
Avant que le verrou de Kibati ne saute, le Rwanda, principal allié du M23 et qui opère désormais à couvert depuis la reprise de la guerre dans l’Est du pays, a tenté d’agiter son vieux stratagème avec lequel il a séduit et aveuglé depuis longtemps la communauté internationale.
Cette fois-ci, le prétexte de la traque des populations de souche rwandophone, se rapprochant de la thèse de génocide, n’a pas payé.
Convaincu que sa stratégie marchera, le Rwanda, par M23 interposé, a volontairement tiré des obus sur son propre territoire pour se victimiser. Un peu à la manière du voleur qui crie au voleur. Mais, « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », rappelle un vieil adage.
Malheureusement, pour le Rwanda, la communauté internationale n’a pas mordu à l’hameçon. Martin Kobler, le patron de la Monusco, s’est rendu dernièrement à Kigali, pour présenter aux dirigeants rwandais les preuves de leur compromission.
Ce qui a certainement amené le Conseil de sécurité a rejeté, au cours de sa réunion du 29 août 2013, les allégations du Rwanda teintées du grand mensonge habituel, en restituant la vérité des faits à toute l’opinion et surtout celle de la région des Grands Lacs.
KAGAME AUX ABOIS
A force de trahison, les FARDC ont mûri, tirant les leçons de différents échecs, notamment ceux dus à de profonds dysfonctionnements au niveau de la chaîne de commandement, à l’infiltration qui date des époques d’intégration, brassage et mixage.
À ces facteurs s’ajoutent également le défaut de prise en charge des hommes des troupes et le détournement des primes.
La mutation de ces obstacles en pistes de solutions, appuyée par divers réaménagements dans le commandement de FARDC ont sensiblement modifié la donne au sein de l’armée nationale. Ce qui a fait monter d’un cran la puissance de feu des FARDC.
Les filières de trahison et de fuite d’informations ayant été démantelées au sein des FARDC, le Rwanda se retrouve presque nu. Sans repère, il est presque en débandade.
Et avec lui, sa marionnette, le M23. A Kigali, c’est aussi la panique, rapportent des sources concordantes. Dans les familles des victimes rwandaises en terre congolaise, l’on exige déjà des explications de l’homme fort de Kigali.
Désormais, Paul Kagame est dos au mur. Le piège qu’il a mis en place depuis plus d’une décennie se referme contre lui. Il est donc pris dans son propre piège.
Sa thèse de génocide ne faisant plus recette, tout comme celle de la supposée traque des FDLR, Kagame tend vers un isolément qui, certainement, annonce sa fin.
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La chute de Kibati ouvre de nouvelles perspectives pour la reconquête par les Forces armées de la RDC des territoires contrôlés encore par le M23.
Coincé de toutes parts, le M23 cherche à relancer les pourparlers de Kampala pour se frayer une issue de secours.
Pendant ce temps, son parrain, le Rwanda, peine à faire adhérer la communauté internationale à sa machination.
La chute de Kibati, collines stratégiques jadis occupées par le M23, est à la fois symbolique et lourd de conséquences dans la suite de la guerre du Nord-Kivu.
En faisant sauter, le vendredi 30 août 2013, le verrou de Mujoga, « Trois antennes » et Kilimanyoka, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont fait bouger les lignes.
Avant que le verrou de Kibati ne saute, le Rwanda, principal allié du M23 et qui opère désormais à couvert depuis la reprise de la guerre dans l’Est du pays, a tenté d’agiter son vieux stratagème avec lequel il a séduit et aveuglé depuis longtemps la communauté internationale.
Cette fois-ci, le prétexte de la traque des populations de souche rwandophone, se rapprochant de la thèse de génocide, n’a pas payé.
Convaincu que sa stratégie marchera, le Rwanda, par M23 interposé, a volontairement tiré des obus sur son propre territoire pour se victimiser. Un peu à la manière du voleur qui crie au voleur. Mais, « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », rappelle un vieil adage.
Malheureusement, pour le Rwanda, la communauté internationale n’a pas mordu à l’hameçon. Martin Kobler, le patron de la Monusco, s’est rendu dernièrement à Kigali, pour présenter aux dirigeants rwandais les preuves de leur compromission.
Ce qui a certainement amené le Conseil de sécurité a rejeté, au cours de sa réunion du 29 août 2013, les allégations du Rwanda teintées du grand mensonge habituel, en restituant la vérité des faits à toute l’opinion et surtout celle de la région des Grands Lacs.
KAGAME AUX ABOIS
A force de trahison, les FARDC ont mûri, tirant les leçons de différents échecs, notamment ceux dus à de profonds dysfonctionnements au niveau de la chaîne de commandement, à l’infiltration qui date des époques d’intégration, brassage et mixage.
À ces facteurs s’ajoutent également le défaut de prise en charge des hommes des troupes et le détournement des primes.
La mutation de ces obstacles en pistes de solutions, appuyée par divers réaménagements dans le commandement de FARDC ont sensiblement modifié la donne au sein de l’armée nationale. Ce qui a fait monter d’un cran la puissance de feu des FARDC.
Les filières de trahison et de fuite d’informations ayant été démantelées au sein des FARDC, le Rwanda se retrouve presque nu. Sans repère, il est presque en débandade.
Et avec lui, sa marionnette, le M23. A Kigali, c’est aussi la panique, rapportent des sources concordantes. Dans les familles des victimes rwandaises en terre congolaise, l’on exige déjà des explications de l’homme fort de Kigali.
Désormais, Paul Kagame est dos au mur. Le piège qu’il a mis en place depuis plus d’une décennie se referme contre lui. Il est donc pris dans son propre piège.
Sa thèse de génocide ne faisant plus recette, tout comme celle de la supposée traque des FDLR, Kagame tend vers un isolément qui, certainement, annonce sa fin.
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