Mercredi, 11 Septembre 2013
Un projet d'amélioration de l'efficacité énergétique d'une usine de sucre au Sénégal.
© ecosurEcosur Afrique, leader du conseil et du courtage sur les marchés de la finance carbone en Afrique subsaharienne, a créé Ecosur Investment, une structure avec laquelle il s'apprête à réaliser un investissement en RD Congo et au Nigeria.
Le courtier mauricien spécialisé dans la finance carbone Ecosur Afrique a créé sa filiale de capital-investissment, Ecosur Investment.
Lancée le 6 mars 2013, cette dernière détient aujourd'hui une participation dans une entreprise au Ghana et entend renforcer sa présence en Afrique subsaharienne, notamment en RD Congo et au Nigeria.
Elle a pour mandat l'investissement et la structuration de co-investissements afin d'acquérir des participations dans des PME et des start-ups non cotées pour des tickets compris entre 0,2 et 2 millions d'euros et un horizon de sortie à plus de sept ans.
"Le continent semble engagé dans une accélération historique de son développement et l'année 2013 devrait conforter cette tendance grâce à un volume d'investissements élevé, à l'amélioration du climat des affaires et à la résilience du prix des matières premières", explique Fabrice Le Saché, directeur général du groupe, dans un communiqué.
La société conseille plus de 35 projets environnementaux dans 16 pays subsahariens et a réalisé pour 261 millions d'euros de transactions de crédits de carbone pour le compte d'industriels, PME, sociétés d'État et gouvernements locaux.
Elle compte notamment parmi ses clients la ville-province de Kinshasa et le groupe agro-industriel ivoirien Sifca, pour qui elle a vendu près de 1,6 million de crédits de carbone à Mercuria Energy Group, une transaction record en Afrique de l'Ouest.
Une activité déjà en place
Lancé en 2009, Ecosur Afrique développe depuis 2012 une activité de capital-investissement ciblant des entreprises régionales du secteur des énergies propres et de l'efficacité énergétique, représentant plus de 2,8 millions d'euros d'engagements financiers à ce jour.
La création d'Ecosur Investment vise à renforcer ce pôle d'activité et à lui assurer une visibilité accrue.
"Avec la baisse considérable du prix des crédits carbone, le groupe s'est tourné vers le capital-investissement afin de trouver un relais de croissance", a déclaré Fabrice Le Saché, contacté par Jeune Afrique.
Il détient une participation de 40 % dans l'entreprise ghanéenne Man & Man, spécialisée dans la production et la commercialisation de fours à charbon de bois, et devrait porter sa production à 10 000 fours par mois grâce à la construction d'une nouvelle usine à Kumasi.
Expansion
À présent Ecosur Investment souhaite dupliquer ces projets en Afrique subsaharienne et est en train de mettre en place un autre projet de fours à charbon de bois à Kinshasa qui totaliserait 1,4 million d'euros.
Il a déjà un partenaire local, dont le nom n'a pas été divulgué, avec qui "sa participation s'établirait à 40 % de ce total, soit 560 000 euros", a confié le directeur général d'Ecosur Afrique.
"Les fours efficaces à charbon de bois ont encore peu pénétré le marché kinois alors que celui-ci représente un demi-million de tonnes de charbon consommées par an (environ 100 million d'euros en valeur marchande)."
Le groupe discute selon les mêmes termes d'un projet dans l'état de Lagos, au Nigeria.
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Jeune Afrique
Un projet d'amélioration de l'efficacité énergétique d'une usine de sucre au Sénégal.
© ecosurEcosur Afrique, leader du conseil et du courtage sur les marchés de la finance carbone en Afrique subsaharienne, a créé Ecosur Investment, une structure avec laquelle il s'apprête à réaliser un investissement en RD Congo et au Nigeria.
Le courtier mauricien spécialisé dans la finance carbone Ecosur Afrique a créé sa filiale de capital-investissment, Ecosur Investment.
Lancée le 6 mars 2013, cette dernière détient aujourd'hui une participation dans une entreprise au Ghana et entend renforcer sa présence en Afrique subsaharienne, notamment en RD Congo et au Nigeria.
Elle a pour mandat l'investissement et la structuration de co-investissements afin d'acquérir des participations dans des PME et des start-ups non cotées pour des tickets compris entre 0,2 et 2 millions d'euros et un horizon de sortie à plus de sept ans.
"Le continent semble engagé dans une accélération historique de son développement et l'année 2013 devrait conforter cette tendance grâce à un volume d'investissements élevé, à l'amélioration du climat des affaires et à la résilience du prix des matières premières", explique Fabrice Le Saché, directeur général du groupe, dans un communiqué.
La société conseille plus de 35 projets environnementaux dans 16 pays subsahariens et a réalisé pour 261 millions d'euros de transactions de crédits de carbone pour le compte d'industriels, PME, sociétés d'État et gouvernements locaux.
Elle compte notamment parmi ses clients la ville-province de Kinshasa et le groupe agro-industriel ivoirien Sifca, pour qui elle a vendu près de 1,6 million de crédits de carbone à Mercuria Energy Group, une transaction record en Afrique de l'Ouest.
Une activité déjà en place
Lancé en 2009, Ecosur Afrique développe depuis 2012 une activité de capital-investissement ciblant des entreprises régionales du secteur des énergies propres et de l'efficacité énergétique, représentant plus de 2,8 millions d'euros d'engagements financiers à ce jour.
La création d'Ecosur Investment vise à renforcer ce pôle d'activité et à lui assurer une visibilité accrue.
"Avec la baisse considérable du prix des crédits carbone, le groupe s'est tourné vers le capital-investissement afin de trouver un relais de croissance", a déclaré Fabrice Le Saché, contacté par Jeune Afrique.
Il détient une participation de 40 % dans l'entreprise ghanéenne Man & Man, spécialisée dans la production et la commercialisation de fours à charbon de bois, et devrait porter sa production à 10 000 fours par mois grâce à la construction d'une nouvelle usine à Kumasi.
Expansion
À présent Ecosur Investment souhaite dupliquer ces projets en Afrique subsaharienne et est en train de mettre en place un autre projet de fours à charbon de bois à Kinshasa qui totaliserait 1,4 million d'euros.
Il a déjà un partenaire local, dont le nom n'a pas été divulgué, avec qui "sa participation s'établirait à 40 % de ce total, soit 560 000 euros", a confié le directeur général d'Ecosur Afrique.
"Les fours efficaces à charbon de bois ont encore peu pénétré le marché kinois alors que celui-ci représente un demi-million de tonnes de charbon consommées par an (environ 100 million d'euros en valeur marchande)."
Le groupe discute selon les mêmes termes d'un projet dans l'état de Lagos, au Nigeria.
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Jeune Afrique
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