11/09/2013
Un rebelle maï-maï près du village de Shasha, au sud de Sake, le 26 novembre 2012.
AFP PHOTO/PHIL MOORE
Par RFI
En RDC, les concertations nationales se sont ouvertes samedi 7 septembre. Il s'agit officiellement de favoriser la cohésion nationale et la réconciliation. Mais déjà les premières plaintes se font jour.
Le porte-parole des groupes de combattants maï-maï affirme que leur participation a finalement été annulée.
Jeudi, deux jours avant l'ouverture des concertations, en voulant déposer leur liste, les représentants maï-maï se sont vu signifier l'annulation de leur inclusion, sans aucune explication. Ils avaient pourtant négocié la participation de 20 représentants.
Pour Prince Mishiki, représentant des Maï-Maï à Walikale, au Nord-Kivu et porte-parole pour les groupes armés maï-maï de toute la RDC, la « haute hiérarchie » est à l'origine de cette ostracisation.
Prince Mishiki
Représentant des Maï-Maï à Walikale (Nord-Kivu), porte-parole pour les groupes armés maï-maï de toute la RDC
Nous ne voyons pas comment on peut parler de la paix à l'est du Congo sans impliquer les acteurs principaux, les groupes armés, qui actuellement, contrôlent 70 % de l'est de la RDC...
Écouter (00:51)
Prince Mishiki estime d'ailleurs que ce revirement révèle que les concertations sont avant tout politiques et ne visent en rien la réconciliation ou la paix.
Nous pensons sincèrement que la démarche qui a motivé la convocation de ces concertations n'est pas une démarche pour ramener une paix durable [...].
La crise actuelle semble profiter aux organisateurs de ces concertations, mais nous estimons qu'[elles] ne vont aboutir à rien...
Écouter (01:01)
______________
Mélissa Chemam
Un rebelle maï-maï près du village de Shasha, au sud de Sake, le 26 novembre 2012.
AFP PHOTO/PHIL MOORE
Par RFI
En RDC, les concertations nationales se sont ouvertes samedi 7 septembre. Il s'agit officiellement de favoriser la cohésion nationale et la réconciliation. Mais déjà les premières plaintes se font jour.
Le porte-parole des groupes de combattants maï-maï affirme que leur participation a finalement été annulée.
Jeudi, deux jours avant l'ouverture des concertations, en voulant déposer leur liste, les représentants maï-maï se sont vu signifier l'annulation de leur inclusion, sans aucune explication. Ils avaient pourtant négocié la participation de 20 représentants.
Pour Prince Mishiki, représentant des Maï-Maï à Walikale, au Nord-Kivu et porte-parole pour les groupes armés maï-maï de toute la RDC, la « haute hiérarchie » est à l'origine de cette ostracisation.
Prince Mishiki
Représentant des Maï-Maï à Walikale (Nord-Kivu), porte-parole pour les groupes armés maï-maï de toute la RDC
Nous ne voyons pas comment on peut parler de la paix à l'est du Congo sans impliquer les acteurs principaux, les groupes armés, qui actuellement, contrôlent 70 % de l'est de la RDC...
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Prince Mishiki estime d'ailleurs que ce revirement révèle que les concertations sont avant tout politiques et ne visent en rien la réconciliation ou la paix.
Nous pensons sincèrement que la démarche qui a motivé la convocation de ces concertations n'est pas une démarche pour ramener une paix durable [...].
La crise actuelle semble profiter aux organisateurs de ces concertations, mais nous estimons qu'[elles] ne vont aboutir à rien...
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Mélissa Chemam
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