mercredi 11 septembre 2013

Concertations en RDC : Le régime de Joseph KABILA a la peur au ventre

10/09/2013

 

Joseph KABILA - Président sortant de la RDC

Forte présence policière hier lundi à Kinshasa, alors que les concertations nationales se déroulaient au palais du peuple. 


La population kinoise estomaquée n'a pu s'expliquer la présence inouïe des policiers armés jusqu'aux dents et quadrillant la ville aux carrefours et aux points sensibles comme le rond point de la Victoire, le rond point Ngaba, la place Kintambo magasin, l'avenue des huileries, la place Onatra, la 7ème rue Limete et même le palais du peuple. 

Les vendeurs des journaux à certains endroits n'ont pas pu écouler leurs produits. 

A quoi rime cette présence impressionnante ? A défaut d'un argument officiel, des points d'interrogations ont fusé de toute part. 

Les concertateurs feraient-ils l'objet de menaces quelque part ? 

En serait-il de même en ce qui concerne les institutions installées dans le même le site retenu pour la circonstance ? 

Une chose est vraie, le pouvoir en place a la peur au ventre. Mais qu'est ce qui peut justifier cette peur bleue en ce moment précis où certain Congolais ont décidé de s'asseoir autour d'une table pour se parler en se regardant dans les yeux et discuter sur des questions sensibles de l'heure ?

Au moment où la tenue des concertations nationales défrayent la chronique, les kinoises et les kinois, au saut du lit, ont été surpris lundi matin par une forte présence impressionnante, mais pratiquement inhabituelle en pareille circonstance, des éléments de la police anti émeutes à travers les points névralgiques de la capitale de la RDC.

Cette présence massive à été d'autant plus surprenante et étonnante que les dites concertations nationales chères à Joseph Kabila et dont la finalité est d'aboutir à la cohésion nationale ont démarré les travaux hier lundi au palais du peuple en toute sérénité.

Et même rien de ce qui soit connu n'était de nature à perturber la quiétude de la capitale. 


Face à cette réalité, la population kinoise estomaquée n'a pu s'expliquer la présence inouïe des policiers armés jusqu'aux dents et quadrillant la ville aux carrefours et aux points sensibles comme le rond point de la Victoire, le rond point

Ngaba, la place Kintambo magasin, l'avenue des huileries, la place Onatra, la 7ème rue Limete et même le palais du peuple. Les vendeurs des journaux à certains endroits n'ont pas pu écouler leurs produits.

A quoi rime cette présence impressionnante ? A défaut d'un argument officiel, des points d'interrogations ont fusé de toute part. 


Les concertateurs feraient-ils l'objet de menaces quelque part ? 

En serait-il de même en ce qui concerne les institutions installées dans le même le site retenu pour la circonstance ? Une chose est vraie, le pouvoir en place a la peur au ventre.

Mais qu'est ce qui peut justifier cette peur bleue en ce moment précis où certain Congolais ont décidé de s'asseoir autour d'une table pour se parler en se regardant dans les yeux et discuter sur des questions sensibles de l'heure ? 


Même dans l'hypothèse de sécuriser le site retenu pour ces assises nationales, une présence trop visible de policiers lourdement armés dans les coins de la capitale ne saurait s'expliquer.

La conséquence immédiate pour la population, c'est sans doute le traumatisme. Toutefois, cette dernière voudrait en être quitte pour la peur.

Faut-il rappeler que dans un Etat de droit auquel aspire la RDC depuis plus d'une décennie, la fonction primordiale de la police consiste à sécuriser les personnes et les biens, de maintenir l'ordre et la sécurité etc.

Vu sous cet angle, la population aurait salué ce déploiement de la police s'il avait pour objet de traquer les Kuluna (jeunes malfaiteurs utilisant des armes blanches) et les fauteurs de troubles.

Néanmoins, aussi curieux que cela peut paraître, la police semble donner carte blanche pour laisser agir impunément les Kuluna. Ce laxisme fait souvent paraître la police comme complice des malfrats.

Quoique l'on puisse supputer à propos de la grande surprise De lundi, il serait de bonne guerre que la population soit tenue informée de toute manœuvre à caractère militaire ou policier, Sauf pour des motifs hautement stratégiques. Jusque tard dans la soirée d'hier, rien de tel n'a été fait.

A ce que l'on sache, il n'y a pas d'agitation pour l'heure qui puisse justifier une répression à l'égyptienne. La police peut donc garder ses apaisements. Elle doit savoir vivre avec la population civile comme des poissons dans l'eau, dixit Mzee Laurent Désiré Kabila.
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[laTempeteDesTropiques]

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