mardi 17 septembre 2013
Le Sergent-major Munanga Musakana André, militaire-FARDC a été kidnappé l’après-midi de dimanche 15 septembre courant à la zone neutre, proche de la petite barrière, par des Agents de Sécurités Militaires de l’armée rwandaise en tenue civile.
La victime qui venait d’y saluer ses connaissances était sur la voie de retour, lorsque ces éléments de la RDF l’ont demandé de s’arrêter pour une salutation de courtoisie.
Contre toute attente, ils l’ont cueilli, l’ont traîné brutalement et l’ont tabassé sauvagement avant de l’amener vers Gisenyi (Rwanda) sans autres forme de procès.
Cette situation a provoqué une tension spontanée au sein des habitants de Goma (Nord-Kivu) qui menaçaient traverser la frontière pour libérer de force ce militaire innocent.
N’eut été l’intervention des autorités militaires, notamment du Colonel Mamadou Ndala qui a appelé aux apaisements, le pire allait être observé.
La Coordination de Société Civile du Nord-Kivu, considère cet acte de véritable provocation par lequel le Rwanda incite à la guerre entre les deux Etats. Notre Structure appelle le Gouvernement Congolais à rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda, vu les menaces ouvertes du régime Kagame contre la RDC.
La Société Civile du Nord-Kivu est persuadée que l’armée rwandaise qui renforce ce dernier temps le M23, en pénétrant ses militaires en Territoires de Nyiragongo, Rutshuru et en amassant ses troupes à frontière, cherche tout prétexte pourra déclencher les hostilités.
Rappelons en passant qu’environs 800 familles des Villages Bucuzi, Busamura, Bunyakazo, Buhume, Bukura, Muhanga et Pinga en Groupement de Busanza, viennent de vider leurs localités.
Ces milliers de personnes présentement entassées dans les locaux et la Concession de l’Institut Rwanguba, fuyant les M23 et les militaires-RDF qui patrouillent et occupent la zone.
Elle invite les FARDC et la MONUSCO à poursuivre l’action offensive contre le M23 en vue de défier l’armée rwandaise déjà déployée au Nord-Kivu. Cela éviterait l’humiliation à laquelle la RDC est soumise de la part de la CIRGL.
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L’Avenir
Le Sergent-major Munanga Musakana André, militaire-FARDC a été kidnappé l’après-midi de dimanche 15 septembre courant à la zone neutre, proche de la petite barrière, par des Agents de Sécurités Militaires de l’armée rwandaise en tenue civile.
La victime qui venait d’y saluer ses connaissances était sur la voie de retour, lorsque ces éléments de la RDF l’ont demandé de s’arrêter pour une salutation de courtoisie.
Contre toute attente, ils l’ont cueilli, l’ont traîné brutalement et l’ont tabassé sauvagement avant de l’amener vers Gisenyi (Rwanda) sans autres forme de procès.
Cette situation a provoqué une tension spontanée au sein des habitants de Goma (Nord-Kivu) qui menaçaient traverser la frontière pour libérer de force ce militaire innocent.
N’eut été l’intervention des autorités militaires, notamment du Colonel Mamadou Ndala qui a appelé aux apaisements, le pire allait être observé.
La Coordination de Société Civile du Nord-Kivu, considère cet acte de véritable provocation par lequel le Rwanda incite à la guerre entre les deux Etats. Notre Structure appelle le Gouvernement Congolais à rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda, vu les menaces ouvertes du régime Kagame contre la RDC.
La Société Civile du Nord-Kivu est persuadée que l’armée rwandaise qui renforce ce dernier temps le M23, en pénétrant ses militaires en Territoires de Nyiragongo, Rutshuru et en amassant ses troupes à frontière, cherche tout prétexte pourra déclencher les hostilités.
Rappelons en passant qu’environs 800 familles des Villages Bucuzi, Busamura, Bunyakazo, Buhume, Bukura, Muhanga et Pinga en Groupement de Busanza, viennent de vider leurs localités.
Ces milliers de personnes présentement entassées dans les locaux et la Concession de l’Institut Rwanguba, fuyant les M23 et les militaires-RDF qui patrouillent et occupent la zone.
Elle invite les FARDC et la MONUSCO à poursuivre l’action offensive contre le M23 en vue de défier l’armée rwandaise déjà déployée au Nord-Kivu. Cela éviterait l’humiliation à laquelle la RDC est soumise de la part de la CIRGL.
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L’Avenir
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