Vendredi, 04 Octobre 2013
Le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo et de création d’un micro-Etat autonome au Nord-Kivu semble avoir pris une nouvelle tournure ces derniers jours.
Car, parallèlement à l’invasion massive de cette province par des familles rwandaises, sous couvert de réfugiés congolais chassés de Tanzanie, les rebelles du M23 viennent de déclencher une véritable chasse aux sorcières à l’endroit des autochtones congolais.
Selon les derniers échos en provenance du territoire de Masisi, plus de dix mille (10.000) Congolais viennent d’être délogés de leurs maisons et poussés à aller trouver refuge loin de la frontière congolo-rwandaise.
Ces vagues des déplacés internes – comme chacun peut s’en rendre compte – répondent à un agenda caché, celui visant l& libération de l’espace vital en faveur des familles rwandaises.
A en croire les statistiques du dernier weekend, plus de 2.000 Rwandais se sont déjà installés dans le territoire voisin de Rutshuru.
Et, chaque jour qui passe, les immigrés rwandais ne font qu’affluer vers Rutshuru et Masisi. Au rythme où ces étrangers s’installent sur les terres congolaises du Nord-Kivu, ils pourraient rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers dans les semaines et mois à venir.
Rapatriement anticipatif
Alors qu’une des résolutions des Concertations Nationales préconise la mise en œuvre d’une politique de rapatriement des réfugiés congolais disséminés dans les Etats voisins, le M23 a pris les devants en déversant, au Nord-Kivu, des milliers de faux congolais prêts à revendiquer, le moment venu, l’autonomie politique et administrative des territoires qu’ils occupent de fait.
Cette immigration clandestine, à laquelle personne ne peut s’opposer pour l’instant, s’inscrit dans la ligne droite de l’émergence d’une nouvelle Républiquette à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Présentés comme réfugiés congolais aujourd’hui, ces Rwandais sont en train de construire tranquillement un Etat à eux, à l’intérieur des frontières congolaises.
Vivement une armée républicaine
Le M23 semble avoir décidé de rendre les territoires de Rutshuru et Masisi invivables aux Congolais de pure souche. Ceux-ci n’ont plus d’autre alternative, face à la menace des armes, que de fuir loin, très loin du théâtre de l’insécurité.
Dans le contexte actuel des déclarations de bonnes intentions au sujet de la réforme de l’armée, de la police et des services de sécurité, les Congolais sans terres dans leur propre pays ne savent plus à quel saint se vouer.
Si l’on veut réellement leur redonner l’espoir de retrouver au plus tôt les terres perdues, il faut une volonté politique affirmée pour la reconstruction urgente d’un système de défense à même de relever les défis de l’insécurité récurrente entretenue par les forces négatives internes comme externe, des agendas peu catholique d’atteinte à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale.
On a tellement discouru au sujet de l’avènement d’une armée de métier que les circonstances n’autorisent plus les Congolais de continuer à repousser les échéances.
C’est ici et maintenant que s’impose la nécessité de faire respecter la mère- patrie par la libération du Nord-Kivu des griffes des rebelles et leurs parrains rwandais manifestement déterminés à formaliser le micro-Etat dont rêvent les maîtres de Kigali.
____
Kimp
Le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo et de création d’un micro-Etat autonome au Nord-Kivu semble avoir pris une nouvelle tournure ces derniers jours.
Car, parallèlement à l’invasion massive de cette province par des familles rwandaises, sous couvert de réfugiés congolais chassés de Tanzanie, les rebelles du M23 viennent de déclencher une véritable chasse aux sorcières à l’endroit des autochtones congolais.
Selon les derniers échos en provenance du territoire de Masisi, plus de dix mille (10.000) Congolais viennent d’être délogés de leurs maisons et poussés à aller trouver refuge loin de la frontière congolo-rwandaise.
Ces vagues des déplacés internes – comme chacun peut s’en rendre compte – répondent à un agenda caché, celui visant l& libération de l’espace vital en faveur des familles rwandaises.
A en croire les statistiques du dernier weekend, plus de 2.000 Rwandais se sont déjà installés dans le territoire voisin de Rutshuru.
Et, chaque jour qui passe, les immigrés rwandais ne font qu’affluer vers Rutshuru et Masisi. Au rythme où ces étrangers s’installent sur les terres congolaises du Nord-Kivu, ils pourraient rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers dans les semaines et mois à venir.
Rapatriement anticipatif
Alors qu’une des résolutions des Concertations Nationales préconise la mise en œuvre d’une politique de rapatriement des réfugiés congolais disséminés dans les Etats voisins, le M23 a pris les devants en déversant, au Nord-Kivu, des milliers de faux congolais prêts à revendiquer, le moment venu, l’autonomie politique et administrative des territoires qu’ils occupent de fait.
Cette immigration clandestine, à laquelle personne ne peut s’opposer pour l’instant, s’inscrit dans la ligne droite de l’émergence d’une nouvelle Républiquette à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Présentés comme réfugiés congolais aujourd’hui, ces Rwandais sont en train de construire tranquillement un Etat à eux, à l’intérieur des frontières congolaises.
Vivement une armée républicaine
Le M23 semble avoir décidé de rendre les territoires de Rutshuru et Masisi invivables aux Congolais de pure souche. Ceux-ci n’ont plus d’autre alternative, face à la menace des armes, que de fuir loin, très loin du théâtre de l’insécurité.
Dans le contexte actuel des déclarations de bonnes intentions au sujet de la réforme de l’armée, de la police et des services de sécurité, les Congolais sans terres dans leur propre pays ne savent plus à quel saint se vouer.
Si l’on veut réellement leur redonner l’espoir de retrouver au plus tôt les terres perdues, il faut une volonté politique affirmée pour la reconstruction urgente d’un système de défense à même de relever les défis de l’insécurité récurrente entretenue par les forces négatives internes comme externe, des agendas peu catholique d’atteinte à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale.
On a tellement discouru au sujet de l’avènement d’une armée de métier que les circonstances n’autorisent plus les Congolais de continuer à repousser les échéances.
C’est ici et maintenant que s’impose la nécessité de faire respecter la mère- patrie par la libération du Nord-Kivu des griffes des rebelles et leurs parrains rwandais manifestement déterminés à formaliser le micro-Etat dont rêvent les maîtres de Kigali.
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Kimp
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