le 4 octobre, 2013
Ecole SNCC Katanga
Soixante-huit écoles du district de Kabinda (Kasaï-Oriental) n’ont pas encore repris les cours depuis la rentrée scolaire officielle fixée le 2 septembre dernier.
Il s’agit de vingt-trois écoles secondaires et quarante-cinq écoles primaires de la sous-division provinciale de l’EPSP Kabinda 3.
Le syndicat national socioprofessionnel des travailleurs (Synasop) a affirmé vendredi 4 octobre que près de deux mille quatre cents enseignants de ce district n’ont toujours pas reçu leurs salaires des mois de mai, juin et juillet de cette année.
Selon le président de ce syndicat, quatre enseignants sont morts la semaine dernière par manque des moyens financiers pour se faire soigner.
Il a aussi évoqué deux accouchements à domicile des femmes des enseignants, il y a deux jours. Leurs maris ont avoué qu’ils n’avaient pas de moyens financier pour payer les frais de maternité.
Le président de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (Anapeco) à Kabinda s’insurge contre cette situation qui, selon lui, a des « conséquences néfastes tant du côté des élèves et des enseignants ».
Pour sa part, le président de la société civile populaire de Kabinda a signalé environ vingt-quatre cas d’étudiants, enfants d’enseignants qui n’ont pas passé leurs examens de deuxième session parce qu’ils n’avaient pas payés leurs frais.
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radiookapi.net
Ecole SNCC Katanga
Soixante-huit écoles du district de Kabinda (Kasaï-Oriental) n’ont pas encore repris les cours depuis la rentrée scolaire officielle fixée le 2 septembre dernier.
Il s’agit de vingt-trois écoles secondaires et quarante-cinq écoles primaires de la sous-division provinciale de l’EPSP Kabinda 3.
Le syndicat national socioprofessionnel des travailleurs (Synasop) a affirmé vendredi 4 octobre que près de deux mille quatre cents enseignants de ce district n’ont toujours pas reçu leurs salaires des mois de mai, juin et juillet de cette année.
Selon le président de ce syndicat, quatre enseignants sont morts la semaine dernière par manque des moyens financiers pour se faire soigner.
Il a aussi évoqué deux accouchements à domicile des femmes des enseignants, il y a deux jours. Leurs maris ont avoué qu’ils n’avaient pas de moyens financier pour payer les frais de maternité.
Le président de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (Anapeco) à Kabinda s’insurge contre cette situation qui, selon lui, a des « conséquences néfastes tant du côté des élèves et des enseignants ».
Pour sa part, le président de la société civile populaire de Kabinda a signalé environ vingt-quatre cas d’étudiants, enfants d’enseignants qui n’ont pas passé leurs examens de deuxième session parce qu’ils n’avaient pas payés leurs frais.
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