23 janvier 2014
A Beni où une opération doit être menée contre les rebelles ougandais et d’autres groupes armés qui sèment la terreur en tuant et en enlevant les habitants, des colonnes de militaires surarmées sont visibles au cœur de la ville.
A Beni où une opération doit être menée contre les rebelles ougandais et d’autres groupes armés qui sèment la terreur en tuant et en enlevant les habitants, des colonnes de militaires surarmées sont visibles au cœur de la ville.
Annoncée pour début décembre dernier, la traque n’a pas toujours débuté. Les périmètres des quartiers près des hôtels où logent ces militaires sont quadrillés.
Certains hauts gardés racontent que leurs premiers ennemis sont leurs collègues d’armes. Chaque unité contrôle ainsi son périmètre.
Col Olivier Hamuli n’a plus de parole, c’est le gén Leon Kasonga, proche de Kabila qui est venu de Kinshasa pour être le porte parole
LE SUCCES ET LES INTERETS DIVISENT
Trois chefs, qui se préparent à combattre les mêmes ennemis, travaillent chacun de leur côté. Des militaires formés par les Américains en provenance de Kisangani, sous la conduite d’un général installé à Beni, ont leur campement à Mambango tout près de la ville.
D’autres venus de Kindu formés par les Belges sont installés aux alentours de l’aéroport et les derniers issus de l’ancien brassage ont leur base au camp militaire de l’Ozacaf au cœur de la ville. Chacune de ces unités dépend de son commandant. Non seulement, ils ne coopèrent pas vraiment mais ils se regardent avec méfiance. Ils sont identifiés par leurs drapelets rouges suspendus sur les camions, d’autres par des brassards jaunes ou verts.
Selon certains d’entre eux, leur victoire dans les territoires de Nyiragongo et Rutchuru leur attirent des ennuis et les exposent à la mort. Notre unité commando n’a aucun compte à rendre au commandant local d’ici car nous sommes une unité d’intervention mobile qui frappe l’ennemi partout.
Mais nos amis ne jurent que par notre mort, déclare un militaire dans un débit de boisson autour d’un verre avec ses camarades d’armes.
Col Olivier Hamuli n’a plus de parole, c’est le gén Leon Kasonga, proche de Kabila qui est venu de Kinshasa pour être le porte parole
LE SUCCES ET LES INTERETS DIVISENT
Trois chefs, qui se préparent à combattre les mêmes ennemis, travaillent chacun de leur côté. Des militaires formés par les Américains en provenance de Kisangani, sous la conduite d’un général installé à Beni, ont leur campement à Mambango tout près de la ville.
D’autres venus de Kindu formés par les Belges sont installés aux alentours de l’aéroport et les derniers issus de l’ancien brassage ont leur base au camp militaire de l’Ozacaf au cœur de la ville. Chacune de ces unités dépend de son commandant. Non seulement, ils ne coopèrent pas vraiment mais ils se regardent avec méfiance. Ils sont identifiés par leurs drapelets rouges suspendus sur les camions, d’autres par des brassards jaunes ou verts.
Selon certains d’entre eux, leur victoire dans les territoires de Nyiragongo et Rutchuru leur attirent des ennuis et les exposent à la mort. Notre unité commando n’a aucun compte à rendre au commandant local d’ici car nous sommes une unité d’intervention mobile qui frappe l’ennemi partout.
Mais nos amis ne jurent que par notre mort, déclare un militaire dans un débit de boisson autour d’un verre avec ses camarades d’armes.
Un officier grince les dents : Nous ne serons pas prêts à engager nos troupes sur la ligne de front tant que nous ne connaissons pas le commandant qui va gérer les opérations sur le plan tactique, militaire et financier .
Les unités commandos de réaction rapide se méfient complétement des unités déjà basées à Beni. Ce sont presque leurs ennemis, elles comptent beaucoup d’hommes tutsis du RCD et CNDP
Selon un rapport de la société civile de Beni plus de 800 personnes ont déjà été enlevées par les ADF/NALU et des villages entiers dévastés. Mettre fin à ces exactions ne semble pas être aujourd’hui la priorité des forces armées.
___________
IKAZE IWACU
Les unités commandos de réaction rapide se méfient complétement des unités déjà basées à Beni. Ce sont presque leurs ennemis, elles comptent beaucoup d’hommes tutsis du RCD et CNDP
Selon un rapport de la société civile de Beni plus de 800 personnes ont déjà été enlevées par les ADF/NALU et des villages entiers dévastés. Mettre fin à ces exactions ne semble pas être aujourd’hui la priorité des forces armées.
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IKAZE IWACU
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